Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2013
876 BULLETIN DE L; AGENCE GÉNÉRALE DES:COLONIES
Le marché indochinois ne paraît pas devoir contribuer, de longtemps, au ravitaillement de la Métropole qui s'approvi- sionne à meilleur compte au Maroc et en Argentine.
Peaux préparées. (tannées ou corroyées).
Les exportations de peaux sont en augmentation. la Métropole s'est réservée les premières qualités de peaux vertes.
Quant aux peaux préparées, elles trouvent leur débouché natu- rel dans les pays voisins, notamment en Chine, où le consom- mateur se contente de produits de second choix.
Soies grèges.
Les quantités réservées pour l'exportation accusent une nouvelle diminution de plus de deux mille kilogrammes; elles n'atteignent plus le dixième des chiffres d'avant-guerre.
Produits de la pêche.
La dernière campagne peut être considérée comme favo- rable.
Les ventes à l'extérieur de poissons secs, salés ou fumés ont augmenté de 36 p. 100.
Riz et ses dérivés.
Le commerce des riz a porté sur des quantités notablement inférieures à celles qui avaient été relevées au cours des six années précédentes; la diminution est de 40. p. 100 par rapport à 1918 et de 32 p. 100 par rapport à la moyenne de la dernière période quinquennale.
La colonie a exporté tout son disponible, les pays voisins encore plus éprouvés que l'Indochine ayant été obligé de payer nos riz à des cours inconnus jusqu'alors pour éviter la famine.
Des plus-values considérables sont enregistrées à ce chapitre- La Métropole et les Colonies françaises n'ont pris que 88.532 tonnes de riz alors que, avant la guerre, leurs achats variaient de 200 à 300.000 tonnes.
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