760 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
4) Mesure de la nervosité.
La propriété, que l'on désigne couramment sous le nom
de nervosité peut, comme l'a montré Yves HENRY, se décom-
poser en deux éléments, la ténacité et l'extensibilité.
a) Ténacité.
La ténacité ou résistance à la rupture par traction dépend,
en premier lieu, du diamètre. Mais, à diamètre égal, les fibres
les plus vrillées, c'est-à-dire celles qui sont à l'optimum de
mâturité, sont les plus résistantes.
Les fibres irrégulières, qui ont des points faibles, ou les
fibres mortes, ont des résistances notablement inférieures à la
moyenne, souvent voisines de zéro.
Étant données ces règles, il nous semble inutile de pro-
céder comme Y. HENRY, en analysant au microscope chaque
fibre que l'on a essayée au dynamomètre.
Le mieux est, connaissant déjà le diamètre moyen de la
fibre, sa proportion en fibres diversement vrillées, la pré-
sence plus ou moins abondante de fibres mortes ou irrégu-
lières, d'en rompre 24, ou plus, à l'aide d'un dynamomètre
spécial à coton.
Pour ces déterminations dynamométriques, on peut user,
soit de l'appareil de Yves HENRY, construit par THURNRISSEN,
soit du microdynamomètre spécial à coton que l'un de nous
(HEIM) a fait construire par la maison Richard et qui fera
l'objet d'une description dans un prochain mémoire. Le
principe de cet appareil avait été déjà indiqué, il y a des
années, par nous à la Société française d'Agriculture coloniale.
Il faut éviter, si on use de l'appareil de Y. HENRY, de serrer
dans les mors les extrémités minces de la soie; on aurait de trop
grandes variations, dues à la faiblesse des portions terminales.
On notera les chiffres de rupture en centigrammes obtenus,
et on fera la moyenne arithmétique par le calcul.
Il sera bon ensuite de construire un polygone de varia-
tion, en divisant la ligne des abcisses en grammes. Nous n'insis-
terons pas sur le quartil moyen calculé ainsi ; puisque nous
aurons une moyenne arithmétique bien plus précise, en centi-
grammes. ce qui est important, parce que les différences de téna-
cité des divers cotons ne dépassent pas 3 ou 4grammes. Le poly-
4) Mesure de la nervosité.
La propriété, que l'on désigne couramment sous le nom
de nervosité peut, comme l'a montré Yves HENRY, se décom-
poser en deux éléments, la ténacité et l'extensibilité.
a) Ténacité.
La ténacité ou résistance à la rupture par traction dépend,
en premier lieu, du diamètre. Mais, à diamètre égal, les fibres
les plus vrillées, c'est-à-dire celles qui sont à l'optimum de
mâturité, sont les plus résistantes.
Les fibres irrégulières, qui ont des points faibles, ou les
fibres mortes, ont des résistances notablement inférieures à la
moyenne, souvent voisines de zéro.
Étant données ces règles, il nous semble inutile de pro-
céder comme Y. HENRY, en analysant au microscope chaque
fibre que l'on a essayée au dynamomètre.
Le mieux est, connaissant déjà le diamètre moyen de la
fibre, sa proportion en fibres diversement vrillées, la pré-
sence plus ou moins abondante de fibres mortes ou irrégu-
lières, d'en rompre 24, ou plus, à l'aide d'un dynamomètre
spécial à coton.
Pour ces déterminations dynamométriques, on peut user,
soit de l'appareil de Yves HENRY, construit par THURNRISSEN,
soit du microdynamomètre spécial à coton que l'un de nous
(HEIM) a fait construire par la maison Richard et qui fera
l'objet d'une description dans un prochain mémoire. Le
principe de cet appareil avait été déjà indiqué, il y a des
années, par nous à la Société française d'Agriculture coloniale.
Il faut éviter, si on use de l'appareil de Y. HENRY, de serrer
dans les mors les extrémités minces de la soie; on aurait de trop
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aurons une moyenne arithmétique bien plus précise, en centi-
grammes. ce qui est important, parce que les différences de téna-
cité des divers cotons ne dépassent pas 3 ou 4grammes. Le poly-
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