Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 1921 1921
Description : 1921 (A14,N166). 1921 (A14,N166).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64376430
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2013
SERVICE D'ÉTUDES 759
Ces divers degrés de vrillage correspondent à des degrés
différents de maturation. En effet, dans la capsule f ?rmée, la
forme des fibres est d'abord celle de rubans plats; plus tard se
produisent des épaississements cellulosiques sur les deux marges
du ruban; mais ces épaississements ne sont pas disposés tout à
fait régulièrement; il y a des espaces plus minces. Quand la
capsule s'ouvre, la dessication est inégale suivant les régions; la
contraction se produit par places seulement, et le vrillage s'ensuit.
Il commence à l'extrémité pour gagner la base de la fibre. Les
fibres les mieux venues sont les plus vrillées, sauf, bien entendu,
le cas où les fibres, séchées trop longtemps par le vent dans les
capsules ouvertes, sont vrillées avec tant d'exagération qu'elles
deviennent difficiles à égrener. Les fibres qui ne sont pas assez
mûres, ou celles qui le sont trop, c'est-à-dire devenues tubulaires,
sont vrillées peu, ou irrégulièrement. Donc, le classement en
catégories de vrillage est commode pour juger le degré de matu-
ration du coton. Il y a, de plus, nous le verrons plus loin, un
rapport étroit entre le vrillage et l'élasticité des fibres, que notre
façon d'opérer met particulièrement bien en évidence.
Au cours de nos observations de fibres au microscope, nous
noterons aussi:
1) La présence plus ou moins abondante de fibres mortes. Ce
sont le plus souvent des fibres non mûres, parfois aussi des fibres
rabougries et desséchées. Elles sont transparentes, plates, rubanées
sans épaississements et sans vrillage. Comme ces fibres n'ont
aucune résistance à la rupture et ne prennent pas la teinture,
il y a intérêt à en noter la proportioon. On rapprchera cette
observation de celle qui aura déjà été effectuée dans les coupes;
2) La présence de fibres irrégulières, à renflement, difformes,
grosses, etc;
3) La forme fine ou épaisse de l'extrémité libre de la fibre.
Du reste, en règle générale, un coton long a une extrémité fine.
De l'examen du tableau III, on peut conclure que, pour le
coton pris comme exemple, le chiffre d'homogénéité moyen est
100; que l'irrégularité est presque toujours négative, c'est à-dire
que même dans les cotons peu vrillés, il y a toujours un certain
nombre de fibres bien vrillées, qui renflent la courbe à droite du
sommet principal; enfin, qu'un coton moyen voit le plus souvent
les deux groupes P.V + M.V, et B.V-J-T.V osciller autour de
50 p. 100.
Ces divers degrés de vrillage correspondent à des degrés
différents de maturation. En effet, dans la capsule f ?rmée, la
forme des fibres est d'abord celle de rubans plats; plus tard se
produisent des épaississements cellulosiques sur les deux marges
du ruban; mais ces épaississements ne sont pas disposés tout à
fait régulièrement; il y a des espaces plus minces. Quand la
capsule s'ouvre, la dessication est inégale suivant les régions; la
contraction se produit par places seulement, et le vrillage s'ensuit.
Il commence à l'extrémité pour gagner la base de la fibre. Les
fibres les mieux venues sont les plus vrillées, sauf, bien entendu,
le cas où les fibres, séchées trop longtemps par le vent dans les
capsules ouvertes, sont vrillées avec tant d'exagération qu'elles
deviennent difficiles à égrener. Les fibres qui ne sont pas assez
mûres, ou celles qui le sont trop, c'est-à-dire devenues tubulaires,
sont vrillées peu, ou irrégulièrement. Donc, le classement en
catégories de vrillage est commode pour juger le degré de matu-
ration du coton. Il y a, de plus, nous le verrons plus loin, un
rapport étroit entre le vrillage et l'élasticité des fibres, que notre
façon d'opérer met particulièrement bien en évidence.
Au cours de nos observations de fibres au microscope, nous
noterons aussi:
1) La présence plus ou moins abondante de fibres mortes. Ce
sont le plus souvent des fibres non mûres, parfois aussi des fibres
rabougries et desséchées. Elles sont transparentes, plates, rubanées
sans épaississements et sans vrillage. Comme ces fibres n'ont
aucune résistance à la rupture et ne prennent pas la teinture,
il y a intérêt à en noter la proportioon. On rapprchera cette
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2) La présence de fibres irrégulières, à renflement, difformes,
grosses, etc;
3) La forme fine ou épaisse de l'extrémité libre de la fibre.
Du reste, en règle générale, un coton long a une extrémité fine.
De l'examen du tableau III, on peut conclure que, pour le
coton pris comme exemple, le chiffre d'homogénéité moyen est
100; que l'irrégularité est presque toujours négative, c'est à-dire
que même dans les cotons peu vrillés, il y a toujours un certain
nombre de fibres bien vrillées, qui renflent la courbe à droite du
sommet principal; enfin, qu'un coton moyen voit le plus souvent
les deux groupes P.V + M.V, et B.V-J-T.V osciller autour de
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