856 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
cial celui-ci devant être compris dans l'augmentation des quan-
tités, les valeurs n'étant point les mêmes pour des quanti-
tés identiques, pendant les années 1920 et celles anté-
rieures
De même lorsque les valeurs des marchandises diminueront,
ce qui a commencé à avoir lieu, pour plusieurs, par suite notam-
ment du fléchissement du change, qui se poursuit sensiblement
et méthodiquement depuis quelque temps; on ne pourra, en
présence de valeurs moindres aux importations et exportations
et pour des quantités probablement plus fortes qu'en 1920,
car la consommation reprendra son cours normal dès que les
marchandises baisseront de prix, dire qu'il y a eu réressiogn
dn mouvement commercial de la colonie.
On se trouve dans une situation spéciale, unique, au sommet
d'un mouvement économique- et commercial mondial dont il
faut tenir compte.
Les ressources de la colonie sont nombreuses. Par la diver-
sité de ses altitudes, de ses climats, on peut se livrer à différents
genres de cultures.
Les fruits et graines oléagineux, amandes de palme et ara-
chides, dont les huiles sont si recherchées, trouveront un débou-
ché facile sur tous les marchés à des cours rénumérateurs, qui
inciteront à leur production et à leur exportation.
L'extension de la culture du cotonnier, de la production de
la laine, produits très prisés dont la Métropole a un si grand
besoin, seront une source de richesses pour la colonie. Il en
est de même des peaux brutes de bœufs et de moutons, de la
cire, du beurre de karité, enfin du caoutchouc, qui naguère il
y a neuf à dix ans, était la principale source de revenus de la
colonie et dont la production a une tendance à augmen-
tation.
En outre des produits agricoles, il y a aussi ceux du sous-sol.
La colonie possède les mines d'or de Siguiri. Si les quantités
extraites jusqu'ici sont restreintes, elles peuvent devenir abon-
dantes par une prospection plus intense.
On peut espérer en outre que la colonie devienne sous peU
un centre important d'exploitation de minerai de fer. Nos amis
et alliés, les Américains depuis plusieurs années étudient la pos-
sibilité d'exploiter les immenses étendues latéritiques qui s y
trouvent.
La richesse d'un pays tient de sa production. D'autre part
cial celui-ci devant être compris dans l'augmentation des quan-
tités, les valeurs n'étant point les mêmes pour des quanti-
tés identiques, pendant les années 1920 et celles anté-
rieures
De même lorsque les valeurs des marchandises diminueront,
ce qui a commencé à avoir lieu, pour plusieurs, par suite notam-
ment du fléchissement du change, qui se poursuit sensiblement
et méthodiquement depuis quelque temps; on ne pourra, en
présence de valeurs moindres aux importations et exportations
et pour des quantités probablement plus fortes qu'en 1920,
car la consommation reprendra son cours normal dès que les
marchandises baisseront de prix, dire qu'il y a eu réressiogn
dn mouvement commercial de la colonie.
On se trouve dans une situation spéciale, unique, au sommet
d'un mouvement économique- et commercial mondial dont il
faut tenir compte.
Les ressources de la colonie sont nombreuses. Par la diver-
sité de ses altitudes, de ses climats, on peut se livrer à différents
genres de cultures.
Les fruits et graines oléagineux, amandes de palme et ara-
chides, dont les huiles sont si recherchées, trouveront un débou-
ché facile sur tous les marchés à des cours rénumérateurs, qui
inciteront à leur production et à leur exportation.
L'extension de la culture du cotonnier, de la production de
la laine, produits très prisés dont la Métropole a un si grand
besoin, seront une source de richesses pour la colonie. Il en
est de même des peaux brutes de bœufs et de moutons, de la
cire, du beurre de karité, enfin du caoutchouc, qui naguère il
y a neuf à dix ans, était la principale source de revenus de la
colonie et dont la production a une tendance à augmen-
tation.
En outre des produits agricoles, il y a aussi ceux du sous-sol.
La colonie possède les mines d'or de Siguiri. Si les quantités
extraites jusqu'ici sont restreintes, elles peuvent devenir abon-
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On peut espérer en outre que la colonie devienne sous peU
un centre important d'exploitation de minerai de fer. Nos amis
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sibilité d'exploiter les immenses étendues latéritiques qui s y
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La richesse d'un pays tient de sa production. D'autre part
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