Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1930 01 juin 1930
Description : 1930/06/01 (A23,N257)-1930/06/30. 1930/06/01 (A23,N257)-1930/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64376393
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
- Aller à la page de la table des matières381
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Études générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 490
- .......... Page(s) .......... 509
- .......... Page(s) .......... 513
- .......... Page(s) .......... 513
- .......... Page(s) .......... 516
- .......... Page(s) .......... 523
- .......... Page(s) .......... 526
- .......... Page(s) .......... 528
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 529
- .......... Page(s) .......... 533
- .......... Page(s) .......... 536
440 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
divers éléments ethniques se trouvaient complètement confondus
au sein d'un même habitat.
Aussi, en réalité, les Bozos et Somonos (vivant, au surplus,
une bonne moitié de l'année en de simples lieux de pêche, sur
des bancs de sable et dans des paillotes provisoires) n'obéis-
saient-ils le plus souvent à personne.
La difficulté fut grande, lors de la création récente du cercle
du Macina, pour former, à l'image de ce qui existait de soi-
même pour les autres habitants, des cantons bozos et somonos.
Après quelques tâtonnements et une période de demi-mesures,
on put y arriver pour les Bozos et Somonos du Niger, assez
communément répartis en villages suffisamment distincts. Tous
ces villages (qui ont été cités plus haut! furent placés sous l'auto-
rité d'un chef commun pris dans la famille dominant à Konkon-
kourou, reconnue, après consultation coutumière du chefbozode
Sansanding, comme la plus importante de la région.
Mais, pour les Bozos et Somonos du Diaka (bras occidental
du Niger à partir de Diafarabé jusqu'au lac Débo), la question
n'a encore pu être réglée.
Vu leur diffusion dans les agglomérations peulhs, rimaïbés et
autres, force a été de laisser les pêcheurs sous la dépendance des
chefs terriens, du moins pour tous les actes de l'administration
courante, quitte à leur accorder, en ce qui concerne leur métier
et leur mode de vie, une assez grande indépendance de fait.
■ Les traditions claniques rapportées plus loin ont été puisées,
chacune d'elles dans le village même qu'elle concerne, auprès
des chefs et des notables anciens et connus pour les mieux savoir.
Autant que possible, la traduction et la transcription do
premier jet ont été conservées. Parfois même, connaissant la
facilité, plus grande encore que dans toute autre race, que
possèdent ces improvisateurs de récits et de mélopées (se livrant,
à longueur de jour, à des sortes de tournois à ce sujet, tout en
pêchant ou manœuvrant leurs pirogues) à modifier leurs versions
si on les embarrasse pour quelque précision de détail, il aparu
préférable de demeurer quelque peu dans le vague et l'incer-
titude, sans se permettre non plus de rien rectifier soi-même.
En dehors de leur intérêt sur le problème de l'origine de
cette race, ou non race, il semble que l'on puisse faire en outre,
à l'occasion de ces récits, quelques remarques :
Les annalistes ne peuvent guère remonter au-delà, dirait-on,
de quelques générations. Passé le dernier ancêtre connu, on tombe
divers éléments ethniques se trouvaient complètement confondus
au sein d'un même habitat.
Aussi, en réalité, les Bozos et Somonos (vivant, au surplus,
une bonne moitié de l'année en de simples lieux de pêche, sur
des bancs de sable et dans des paillotes provisoires) n'obéis-
saient-ils le plus souvent à personne.
La difficulté fut grande, lors de la création récente du cercle
du Macina, pour former, à l'image de ce qui existait de soi-
même pour les autres habitants, des cantons bozos et somonos.
Après quelques tâtonnements et une période de demi-mesures,
on put y arriver pour les Bozos et Somonos du Niger, assez
communément répartis en villages suffisamment distincts. Tous
ces villages (qui ont été cités plus haut! furent placés sous l'auto-
rité d'un chef commun pris dans la famille dominant à Konkon-
kourou, reconnue, après consultation coutumière du chefbozode
Sansanding, comme la plus importante de la région.
Mais, pour les Bozos et Somonos du Diaka (bras occidental
du Niger à partir de Diafarabé jusqu'au lac Débo), la question
n'a encore pu être réglée.
Vu leur diffusion dans les agglomérations peulhs, rimaïbés et
autres, force a été de laisser les pêcheurs sous la dépendance des
chefs terriens, du moins pour tous les actes de l'administration
courante, quitte à leur accorder, en ce qui concerne leur métier
et leur mode de vie, une assez grande indépendance de fait.
■ Les traditions claniques rapportées plus loin ont été puisées,
chacune d'elles dans le village même qu'elle concerne, auprès
des chefs et des notables anciens et connus pour les mieux savoir.
Autant que possible, la traduction et la transcription do
premier jet ont été conservées. Parfois même, connaissant la
facilité, plus grande encore que dans toute autre race, que
possèdent ces improvisateurs de récits et de mélopées (se livrant,
à longueur de jour, à des sortes de tournois à ce sujet, tout en
pêchant ou manœuvrant leurs pirogues) à modifier leurs versions
si on les embarrasse pour quelque précision de détail, il aparu
préférable de demeurer quelque peu dans le vague et l'incer-
titude, sans se permettre non plus de rien rectifier soi-même.
En dehors de leur intérêt sur le problème de l'origine de
cette race, ou non race, il semble que l'on puisse faire en outre,
à l'occasion de ces récits, quelques remarques :
Les annalistes ne peuvent guère remonter au-delà, dirait-on,
de quelques générations. Passé le dernier ancêtre connu, on tombe
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