Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1930 01 juin 1930
Description : 1930/06/01 (A23,N257)-1930/06/30. 1930/06/01 (A23,N257)-1930/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64376393
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
- Aller à la page de la table des matières381
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Études générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 490
- .......... Page(s) .......... 509
- .......... Page(s) .......... 513
- .......... Page(s) .......... 513
- .......... Page(s) .......... 516
- .......... Page(s) .......... 523
- .......... Page(s) .......... 526
- .......... Page(s) .......... 528
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 529
- .......... Page(s) .......... 533
- .......... Page(s) .......... 536
ÉTUDES GÉNÉRALES 435
2° Grâce à des grilles dérivatrices, placées à raison d'une sur
chaque gradin du sluice, les blocs que l'on veut éliminer seront
entraînés hors de l'appareil. Naturellement, ces grilles auront un
écartement de barreaux qui ira en décroissant au fur et à mesure de
l'éloignement de l'extrémité du sluice où le travail commencera,
de manière à ne laisser dans la partie du sluice où se fera le
déchargement des derniers sables, qu'un mélange de terre
délayée et de sables. Pour un sluice d'un kilomètre de long,
quatre grilles suffiraient ; une tous les deux cent cinquante mètres ;
3° Le mercure n'est plus placé sur le fond du sluice, mais
dans une caisse en bois ou en métal, située sous chaque gradin,
et en même temps sous chaque grille, caisse recouverte d'une
petite grille pour empêcher les vols de mercure et d'or amalgamé.
Dans cette caisse, contenant 150 kilogrammes de mercure au
minimum, le refoulement de celui-ci sera impossible ; de plus,
les terres, au lieu de glisser sur le mercure, comme dans les
sluices actuels, en vertu de la pesanteur et du courant d'eau,
tomberont verticalement sur une surface d'amalgamation conti-
nuellement agitée et présentant des rides, ce qui sera particuliè-
rement favorable pour obtenir un rendement maximum. Les
dimensions à donner a l'ensemble de l'appareil seront en rapport
avec le tonnage traité.
Nous connaissons en Guyane française de nombreuses petites
montagnes d'un accès facile, sur lesquelles il serait possible de
capter, à plus de cent mètres d'altitude, toute l'eau désirable pour
obtenir la quantité et la pression nécessaires non seulement pour
travailler les terres et graviers, mais pour désagréger la latérite,
préalablement morcelée à coups de mine.
Quelques spécialistes feront peut-être observer que les ennuis
occasionnés par la masse des déblais, et qui ont amené, en 1886,
l'interdiction de la méthode hydraulique en Californie, sur
a plainte des agriculteurs des bassins des Yuba river, du
Tuolumne etc., dont les terrains de culture étaient recouverts
par les tailings transportés par cette méthode, risqueront de se
renouveler en Guyane. Mais il n'y a rien à craindre de ce côté ;
en Guyane française, pratiquement parlant, l'agriculture est
inexistante.
Un autre avantage de ce genre de travail, serait que les roches
bières, mises à nu, dévoileraient la présence des nombreux filons
qui y sont inclus.
2° Grâce à des grilles dérivatrices, placées à raison d'une sur
chaque gradin du sluice, les blocs que l'on veut éliminer seront
entraînés hors de l'appareil. Naturellement, ces grilles auront un
écartement de barreaux qui ira en décroissant au fur et à mesure de
l'éloignement de l'extrémité du sluice où le travail commencera,
de manière à ne laisser dans la partie du sluice où se fera le
déchargement des derniers sables, qu'un mélange de terre
délayée et de sables. Pour un sluice d'un kilomètre de long,
quatre grilles suffiraient ; une tous les deux cent cinquante mètres ;
3° Le mercure n'est plus placé sur le fond du sluice, mais
dans une caisse en bois ou en métal, située sous chaque gradin,
et en même temps sous chaque grille, caisse recouverte d'une
petite grille pour empêcher les vols de mercure et d'or amalgamé.
Dans cette caisse, contenant 150 kilogrammes de mercure au
minimum, le refoulement de celui-ci sera impossible ; de plus,
les terres, au lieu de glisser sur le mercure, comme dans les
sluices actuels, en vertu de la pesanteur et du courant d'eau,
tomberont verticalement sur une surface d'amalgamation conti-
nuellement agitée et présentant des rides, ce qui sera particuliè-
rement favorable pour obtenir un rendement maximum. Les
dimensions à donner a l'ensemble de l'appareil seront en rapport
avec le tonnage traité.
Nous connaissons en Guyane française de nombreuses petites
montagnes d'un accès facile, sur lesquelles il serait possible de
capter, à plus de cent mètres d'altitude, toute l'eau désirable pour
obtenir la quantité et la pression nécessaires non seulement pour
travailler les terres et graviers, mais pour désagréger la latérite,
préalablement morcelée à coups de mine.
Quelques spécialistes feront peut-être observer que les ennuis
occasionnés par la masse des déblais, et qui ont amené, en 1886,
l'interdiction de la méthode hydraulique en Californie, sur
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Tuolumne etc., dont les terrains de culture étaient recouverts
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