Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1930 01 juin 1930
Description : 1930/06/01 (A23,N257)-1930/06/30. 1930/06/01 (A23,N257)-1930/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64376393
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
- Aller à la page de la table des matières381
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Études générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 490
- .......... Page(s) .......... 509
- .......... Page(s) .......... 513
- .......... Page(s) .......... 513
- .......... Page(s) .......... 516
- .......... Page(s) .......... 523
- .......... Page(s) .......... 526
- .......... Page(s) .......... 528
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 529
- .......... Page(s) .......... 533
- .......... Page(s) .......... 536
ÉTUDES GÉNÉRALES *429
les monts Tumuc-Humac, aux pieds desquels s'étale le fameux
lac et sa ville des mille et une nuits.
Vers 1858, PAOLINO, créole brésilien, remonte le fleuve
Approuague, en Guyane française, et, sous les hautes frondai-
sons de la forêt mystérieuse, pousse un cri et éclate de ce rire de
démence particulier à ceux qui découvrent le vieux dieu toujours
adoré. PAOLINO a trouvé de l'or !
Et depuis, songe-t-on, la Guyane doit-être riche, ou tout au
moins prospère! Hélas! bien au contraire, et certains esprits
avisés s'empressent de clamer que la découverte de l'or dans cette
colonie est une des principales causes du marasme économique
danslequel elle se débat. Pourtant, dans les autres pays aurifères,
après les folies, les pertes, les profits du début, l'industrie auri-
fère s'est stabilisée, ayant à ses côtés d'autres industries floris-
santes, un commerce et une agriculture en plein développement.
* Nous nous bornerons ici à une étude succincte du problème de
l'or en Guyane française et en particulier sur le Maroni.
Exploitation actuelle.
Si l'on se réfère aux exportations d'orguyanais, on s'aperçoit
qu'après une période de développement, la production suit une
marche décroissante. En 1890, elle était de 1.600 kilogrammes,
pour monter, en 1894 à 6.000 kilogrammes ; il est vrai que ce
brusque saut était dû, en partie, à la découverte faite dans le
contesté brésilien. En 1914, la production fut de 3.000 kilo-
grammes, en 1922 elle n'était plus que de 1.360 kilogrammes;
depuis, elle s'est sensiblement maintenue à ce chiffre en ; 1927
elle fut de 1.360 kilogrammes.
Cependant, vers 1890, Daniel CASEY écrivait : « L'or imprègne
le sol entier de la Guyane ; partout où la batée lave des terres,
on trouve le précieux métal». En 1901, un inspecteur s'expri-
mait ainsi: « L'or existe partout dans cette colonie ; il doit même
y exister en quantités considérables, si l'on en juge par les
résultats obtenus avec les moyens primitifs de travail employés
jusqu'ici ».
Certains prétendent que cette diminution de production est
due à l'appauvrissement des gisements alluvionnaires, que la
Guyane a été entièrement prospectée, la moindre crique fouillée
et les régions payantes écrémées.
Pour nous, nous sommes persuadé que la quantité d'or
les monts Tumuc-Humac, aux pieds desquels s'étale le fameux
lac et sa ville des mille et une nuits.
Vers 1858, PAOLINO, créole brésilien, remonte le fleuve
Approuague, en Guyane française, et, sous les hautes frondai-
sons de la forêt mystérieuse, pousse un cri et éclate de ce rire de
démence particulier à ceux qui découvrent le vieux dieu toujours
adoré. PAOLINO a trouvé de l'or !
Et depuis, songe-t-on, la Guyane doit-être riche, ou tout au
moins prospère! Hélas! bien au contraire, et certains esprits
avisés s'empressent de clamer que la découverte de l'or dans cette
colonie est une des principales causes du marasme économique
danslequel elle se débat. Pourtant, dans les autres pays aurifères,
après les folies, les pertes, les profits du début, l'industrie auri-
fère s'est stabilisée, ayant à ses côtés d'autres industries floris-
santes, un commerce et une agriculture en plein développement.
* Nous nous bornerons ici à une étude succincte du problème de
l'or en Guyane française et en particulier sur le Maroni.
Exploitation actuelle.
Si l'on se réfère aux exportations d'orguyanais, on s'aperçoit
qu'après une période de développement, la production suit une
marche décroissante. En 1890, elle était de 1.600 kilogrammes,
pour monter, en 1894 à 6.000 kilogrammes ; il est vrai que ce
brusque saut était dû, en partie, à la découverte faite dans le
contesté brésilien. En 1914, la production fut de 3.000 kilo-
grammes, en 1922 elle n'était plus que de 1.360 kilogrammes;
depuis, elle s'est sensiblement maintenue à ce chiffre en ; 1927
elle fut de 1.360 kilogrammes.
Cependant, vers 1890, Daniel CASEY écrivait : « L'or imprègne
le sol entier de la Guyane ; partout où la batée lave des terres,
on trouve le précieux métal». En 1901, un inspecteur s'expri-
mait ainsi: « L'or existe partout dans cette colonie ; il doit même
y exister en quantités considérables, si l'on en juge par les
résultats obtenus avec les moyens primitifs de travail employés
jusqu'ici ».
Certains prétendent que cette diminution de production est
due à l'appauvrissement des gisements alluvionnaires, que la
Guyane a été entièrement prospectée, la moindre crique fouillée
et les régions payantes écrémées.
Pour nous, nous sommes persuadé que la quantité d'or
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Agence économique des territoires africains sous mandat Agence économique des territoires africains sous mandat /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Agence économique des territoires africains sous mandat" or dc.contributor adj "Agence économique des territoires africains sous mandat")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 53/176
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64376393/f53.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64376393/f53.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64376393/f53.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64376393
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64376393