Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1930 01 mai 1930
Description : 1930/05/01 (A23,N256)-1930/05/31. 1930/05/01 (A23,N256)-1930/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437638p
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
- Aller à la page de la table des matières265
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
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INFORMATIONS 339
sousliks spermophiles (citellus mugosaricus, C. musicus,
C. rufescens, C. fulvus), dans le Sud-Est de la Russie; les
tamias écureuils (citellus beccheyi), en Californie.
3° Des espèces complémentaires y collaborent, et, parmi
elles, on doit détacher celles qui, moins sauvages, viennent
rôder dans les habitations humaines, devenant, pour l'homme,
des intermédiaires de l'infection.
Telles sont, particulièrement, les diverses variétés de souris
des champs (mastomys concha, rhabdomys pumilio, microtus
arvalis, microtus socialis, etc,), et parfois les souris domestiques
(mus musculus).
Lorsque c'est l'homme qui se met en contact avec l'espèce
infectée, pour la chasser, soit dans les champs cultivés pour
protéger les moissons, soit pour son profit alimentaire ou pécu-
niaire, comme c'est le cas pour le tabargan, l'espèce.complé-
mentaire n'intervient pas. Ordinairement, les rats communs, les
deux epimys, vecteurs par excellence de la peste universelle,
n'ont eu jusqu'ici aucune part dans le contage; ils n'ont fait
qu'ouvrir la porte de l'infection à d'autres espèces sensibles.
40 Quoique l'échange interzootique et zoo-humain puisse se
faire par divers procédés de transmission, le rôle capital est
dévolu, comme pour la peste humaine, aux ecto-parasites,
surtout à des puces telles que ceratophyllus silentievi, C. tesquo-
rum,neopsylla setosa, ceratophyllus acutus, dinopsyllus lypusus,
chiastopsylla rossi, xenopsylla eridos, capables aussi de piquer
l'homme. Elles peuvent couver le bacille; même sans nourriture,
pendant des mois, et devenir,des réservoirs de virus.
50 La peste chez les rongeurs sauvages revêt certains aspects
particuliers. Les localisations ganglionnaires vont parfois
jusqu'au bubon ; les localisations viscérales sont très accentuées,
surtout la pulmonaire. Il y a de la peste aiguë, subaiguë, rési-
duelle et chronique. Chez ceux qui hibernent, l'infection peut
rester localisée au point d'inoculation et évoluer dans les cas
bénins sans bactériémie.
6° La peste humaine provenant de la peste selvatique prend
les allures habituelles. Toutefois, la peste pneumonique s'y mêle
fréquemment, et avec une prédominance remarquable en
Mandchourie. Cette pneumopeste est consécutive à la peste
bubonique et septicémique, mais, vraisemblablement, elle
sousliks spermophiles (citellus mugosaricus, C. musicus,
C. rufescens, C. fulvus), dans le Sud-Est de la Russie; les
tamias écureuils (citellus beccheyi), en Californie.
3° Des espèces complémentaires y collaborent, et, parmi
elles, on doit détacher celles qui, moins sauvages, viennent
rôder dans les habitations humaines, devenant, pour l'homme,
des intermédiaires de l'infection.
Telles sont, particulièrement, les diverses variétés de souris
des champs (mastomys concha, rhabdomys pumilio, microtus
arvalis, microtus socialis, etc,), et parfois les souris domestiques
(mus musculus).
Lorsque c'est l'homme qui se met en contact avec l'espèce
infectée, pour la chasser, soit dans les champs cultivés pour
protéger les moissons, soit pour son profit alimentaire ou pécu-
niaire, comme c'est le cas pour le tabargan, l'espèce.complé-
mentaire n'intervient pas. Ordinairement, les rats communs, les
deux epimys, vecteurs par excellence de la peste universelle,
n'ont eu jusqu'ici aucune part dans le contage; ils n'ont fait
qu'ouvrir la porte de l'infection à d'autres espèces sensibles.
40 Quoique l'échange interzootique et zoo-humain puisse se
faire par divers procédés de transmission, le rôle capital est
dévolu, comme pour la peste humaine, aux ecto-parasites,
surtout à des puces telles que ceratophyllus silentievi, C. tesquo-
rum,neopsylla setosa, ceratophyllus acutus, dinopsyllus lypusus,
chiastopsylla rossi, xenopsylla eridos, capables aussi de piquer
l'homme. Elles peuvent couver le bacille; même sans nourriture,
pendant des mois, et devenir,des réservoirs de virus.
50 La peste chez les rongeurs sauvages revêt certains aspects
particuliers. Les localisations ganglionnaires vont parfois
jusqu'au bubon ; les localisations viscérales sont très accentuées,
surtout la pulmonaire. Il y a de la peste aiguë, subaiguë, rési-
duelle et chronique. Chez ceux qui hibernent, l'infection peut
rester localisée au point d'inoculation et évoluer dans les cas
bénins sans bactériémie.
6° La peste humaine provenant de la peste selvatique prend
les allures habituelles. Toutefois, la peste pneumonique s'y mêle
fréquemment, et avec une prédominance remarquable en
Mandchourie. Cette pneumopeste est consécutive à la peste
bubonique et septicémique, mais, vraisemblablement, elle
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