Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1930 01 mai 1930
Description : 1930/05/01 (A23,N256)-1930/05/31. 1930/05/01 (A23,N256)-1930/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437638p
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
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326 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Le remède est simple, direz-vous: réduisez votre roulaison
d'un tiers et roulez à plein; mais, ici, il est inefficace; l'élasticité
de l'élément main-d'œuvre n'est pas suffisante, celle du matériel
encore moins, et, tout au contraire, chaque usinier lutte à qui
commencera le premier et finira le plus tard.
Pour être sûre de sa main-d'œuvre, l'usine garde toute l'année
la majorité de celle-ci ; elle étend la roulaison pour étendre le
temps d'utilisation effective de cette main-d'œuvre à l'année ;
l'agriculteur raisonne de même et, de plus, il tient à pouvoir
utiliser pendant le plus longtemps possible le fourrage fourni par
les feuilles de la canne.
De même pour le matériel de l'usine, il est plus sûr de le
faire travailler à petites journées, laissant le temps de réparer
sans se presser. C'est de l'industrie extensive, apparemment à
bon marché, mais le jour où les circonstances exigent un effort,
ni le personnel ni le matériel ne sont en état de le fournir.
Chaque année, une proportion importante de cannes non
mûres sont manipulées au détriment de. la fortune générale.
* D'autre part, ces pratiques font que les moulins sont à
tonnages horaires réduits et s'arrêtent le soir pour être remis
en route le matin, d'où consommation de bois. La conséquence
en est une immobilisation de terres et de bras (pour la produc-
tion supplémentaire de bois). Consommation stérile au lieu de
production.
Vapeur: Toutes les usines, sauf une (8 kilos) travaillent avec
de la vapeur à 5 kilos et des compressions de 200 à 500 grammes,
ce qui permet des quadruples un peu boîteux et l'unique prélè-
vement pour un réchauffage des vesous, qui, avec l'addition d3
chaux, constitue le seul traitement appliqué aux jus : la
défécation.
Pas de changement depuis trente années, si ce n'est dans le
nombre des usines qui ont adopté ce mode de travail ; et
pourtant, des usines ont modernisé d'un coup leurs moulins,
leurs générateurs, leur évaporation et leur cuite; elles pouvaient
choisir de la vapeur à 12 kilos, une contre-pression de 1 kilo,
cuire à la vapeur de jus, distiller sans autre combustible que la
bagasse, et elles ne l'ont pas fait. Ces usines sont neuves et ne
sont pas modernes.
Actuellement, tous cherchent à copier une usine qui comporte
défibreur et trois moulins, moteur unique, pression 8 kilos, pas
Le remède est simple, direz-vous: réduisez votre roulaison
d'un tiers et roulez à plein; mais, ici, il est inefficace; l'élasticité
de l'élément main-d'œuvre n'est pas suffisante, celle du matériel
encore moins, et, tout au contraire, chaque usinier lutte à qui
commencera le premier et finira le plus tard.
Pour être sûre de sa main-d'œuvre, l'usine garde toute l'année
la majorité de celle-ci ; elle étend la roulaison pour étendre le
temps d'utilisation effective de cette main-d'œuvre à l'année ;
l'agriculteur raisonne de même et, de plus, il tient à pouvoir
utiliser pendant le plus longtemps possible le fourrage fourni par
les feuilles de la canne.
De même pour le matériel de l'usine, il est plus sûr de le
faire travailler à petites journées, laissant le temps de réparer
sans se presser. C'est de l'industrie extensive, apparemment à
bon marché, mais le jour où les circonstances exigent un effort,
ni le personnel ni le matériel ne sont en état de le fournir.
Chaque année, une proportion importante de cannes non
mûres sont manipulées au détriment de. la fortune générale.
* D'autre part, ces pratiques font que les moulins sont à
tonnages horaires réduits et s'arrêtent le soir pour être remis
en route le matin, d'où consommation de bois. La conséquence
en est une immobilisation de terres et de bras (pour la produc-
tion supplémentaire de bois). Consommation stérile au lieu de
production.
Vapeur: Toutes les usines, sauf une (8 kilos) travaillent avec
de la vapeur à 5 kilos et des compressions de 200 à 500 grammes,
ce qui permet des quadruples un peu boîteux et l'unique prélè-
vement pour un réchauffage des vesous, qui, avec l'addition d3
chaux, constitue le seul traitement appliqué aux jus : la
défécation.
Pas de changement depuis trente années, si ce n'est dans le
nombre des usines qui ont adopté ce mode de travail ; et
pourtant, des usines ont modernisé d'un coup leurs moulins,
leurs générateurs, leur évaporation et leur cuite; elles pouvaient
choisir de la vapeur à 12 kilos, une contre-pression de 1 kilo,
cuire à la vapeur de jus, distiller sans autre combustible que la
bagasse, et elles ne l'ont pas fait. Ces usines sont neuves et ne
sont pas modernes.
Actuellement, tous cherchent à copier une usine qui comporte
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