Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1930 01 mai 1930
Description : 1930/05/01 (A23,N256)-1930/05/31. 1930/05/01 (A23,N256)-1930/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437638p
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
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ÉTUDES GÉNÉRALES 279
arrière-pensée que ce soit. Je l'ai pris, comme une boutade d'un
esprit soucieux de la sécurité financière de la Colonie et ihi peu
inquiet de ce que l'on a appelé : les projets grandioses du
Gouverneur.
Mais, qu'il me soit permis de le dire, il est bon, lorsque se
débattent d'importants intérêts, de graves déterminations, de
penser au cheminement- qu'une boutade peut accomplir dans la
pensée de la collectivité, qui ne dispose pas des moyens de
contrôle et de mise au point et est, cependant, appelée à influer
sur les résolutions d'où peut dépendre tout un avenir.
Cent millions en quatre ans !
Ce n'est, au coefficient moyen de dépréciation du franc --
5,04— que 19.841.000 francs d'avant-guerre, soit, par an :
4.060.250 francs ; chiffre inférieur de : 355.000 francs aux
dépenses de l'exercice 1913.
Et encore y aurait-il, pour donner la mesure absolument
exacte de l'effort financier accompli, à déduire de cette somme le
montant des dépenses d'ordre ; travail facile, sans doute, mais qui
exigerait un long dépouillement de pièces comptables, et qua
je crois inutile pour la clarté de la situation.
Je me borne à vous donner un exemple ; le budget local a
encaissé, depuis le 1er janvier 1925, pour le compte de la
commune de Nouméa, au titre des droits de quai et de la cession
des terrains de Doniambo à la Société des Hauts-Fourneaux, des
sommes se montant au total de 825.144 francs, qu'elle lui a
reversées au fur et à mesure.
Donc, Messieurs, tout en réorganisant les services publics,
en réalisant des œuvres nouvelles d'intérêt économique et d'utilité
sociale, en faisant de gros travaux de restauration et de création,
nous avons, en ces quatre années, dépensé, en moyenne, moins
qu'en 1913, alors que la Colonie devait se borner à vivre
médiocrement.
Comment ce résultat en apparenee paradoxal ?
L'explication est simple.
Nous avons considérablement réduit le pourcentage des frais
généraux.
Voici les traits les plus saillants des comptes adminis-
tratifs.
Le pourcentage des frais d'administration générale a
décru de :
arrière-pensée que ce soit. Je l'ai pris, comme une boutade d'un
esprit soucieux de la sécurité financière de la Colonie et ihi peu
inquiet de ce que l'on a appelé : les projets grandioses du
Gouverneur.
Mais, qu'il me soit permis de le dire, il est bon, lorsque se
débattent d'importants intérêts, de graves déterminations, de
penser au cheminement- qu'une boutade peut accomplir dans la
pensée de la collectivité, qui ne dispose pas des moyens de
contrôle et de mise au point et est, cependant, appelée à influer
sur les résolutions d'où peut dépendre tout un avenir.
Cent millions en quatre ans !
Ce n'est, au coefficient moyen de dépréciation du franc --
5,04— que 19.841.000 francs d'avant-guerre, soit, par an :
4.060.250 francs ; chiffre inférieur de : 355.000 francs aux
dépenses de l'exercice 1913.
Et encore y aurait-il, pour donner la mesure absolument
exacte de l'effort financier accompli, à déduire de cette somme le
montant des dépenses d'ordre ; travail facile, sans doute, mais qui
exigerait un long dépouillement de pièces comptables, et qua
je crois inutile pour la clarté de la situation.
Je me borne à vous donner un exemple ; le budget local a
encaissé, depuis le 1er janvier 1925, pour le compte de la
commune de Nouméa, au titre des droits de quai et de la cession
des terrains de Doniambo à la Société des Hauts-Fourneaux, des
sommes se montant au total de 825.144 francs, qu'elle lui a
reversées au fur et à mesure.
Donc, Messieurs, tout en réorganisant les services publics,
en réalisant des œuvres nouvelles d'intérêt économique et d'utilité
sociale, en faisant de gros travaux de restauration et de création,
nous avons, en ces quatre années, dépensé, en moyenne, moins
qu'en 1913, alors que la Colonie devait se borner à vivre
médiocrement.
Comment ce résultat en apparenee paradoxal ?
L'explication est simple.
Nous avons considérablement réduit le pourcentage des frais
généraux.
Voici les traits les plus saillants des comptes adminis-
tratifs.
Le pourcentage des frais d'administration générale a
décru de :
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