Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1930 01 avril 1930
Description : 1930/04/01 (A23,N255)-1930/04/30. 1930/04/01 (A23,N255)-1930/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64376378
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
- Aller à la page de la table des matières269
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 199
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- .......... Page(s) .......... 200
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- .......... Page(s) .......... 204
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- .......... Page(s) .......... 206
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- .......... Page(s) .......... 208
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 214
- Statistiques - Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 221
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 252
- .......... Page(s) .......... 255
- .......... Page(s) .......... 257
ÉTUDES GÉNÉRALES 175
50 tonnes en 1924, les cyclones de 1927 et 1928 ayant, au long de
la côte Est, supprimé la fructification.
Nossi-Bé, dans la dernière année, a fourni près de la totalité
de la production malgache, soit 7 tonnes, qui ont été exportées
en France.
Raphia.
C'est un très bel arbre, dont les hautes et puissantes palmes
donnent à la plante un port majestueux. La fibre n'est autre que
la très mince pellicule qui, dans les feuilles jeunes, couvre la
surface des segments et s'en détache facilement. Ce sont les
femmes, dans les villages, qui séparent la fibre, la font sécher et
la nattent en tresse. Les Raphias constituent de véritables forêts
dans les marécages de l'est et du nord-ouest de l'Ile. Mais ces
forêts sont menacées de disparition. La demande, très active, a
conduit à pratiquer sur les arbres une exploitation sans merci,
qui, en supprimant toutes les feuilles, fait périr les palmiers.
L'autorité a été amenée à prescrire des mesures de protection
pour sauvegarder une richesse ayant, en 1928, apporté 60 mil-
lions de francs dans l'Ile.
En cette année, le plus fort contingent aura été exporté :
9.600 tonnes. Tous les ports, de Mananjary à Majunga, ont
expédié du raphia. Majunga tient la tête, parmi ces ports, avec
un envoi de 4.837 tonnes; Tamatave a livré 2.173 tonnes;
Diégo-Suarez, 646 tonnes; Analalava, 591 tonnes; Nossi-Bé,
340 tonnes; Maroantsetra, 217 tonnes; Vatomandry, 329 tonnes;
Mananjary, 161 tonnes.
La France est notre principal acheteur de raphia. Mais nom-
breux sont les pays qui nous demandent cette fibre. Parmi ces
derniers, l'Allemagne figure pour 1.350 tonnes, puis viennent
l'Angleterre, la Hollande, les États-Unis, FItalie, l'Espagne, la
Crèce, la Belgique, la colonie du Kenya, l'Australie, Maurice.
Dans le pays, le raphia connaît encore bien des utilisations,
dont une, la fabrication des rabanes, ou tissus de raphia, a fait
l'objet d'une exportation. Les femmes indigènes, sur des métiers
primitifs, tissent le fil de raphia obtenu en divisant les fibres en
lamelles minces dans le sens de la longueur. En teignant ces
fils, les tisseuses composent des dessins, le plus souvent géomé-
triques. Dans le nord-ouest les femmes sakalaves, en usant d'un
procédé analogue à celui du « batik » javanais, exccu ent des
50 tonnes en 1924, les cyclones de 1927 et 1928 ayant, au long de
la côte Est, supprimé la fructification.
Nossi-Bé, dans la dernière année, a fourni près de la totalité
de la production malgache, soit 7 tonnes, qui ont été exportées
en France.
Raphia.
C'est un très bel arbre, dont les hautes et puissantes palmes
donnent à la plante un port majestueux. La fibre n'est autre que
la très mince pellicule qui, dans les feuilles jeunes, couvre la
surface des segments et s'en détache facilement. Ce sont les
femmes, dans les villages, qui séparent la fibre, la font sécher et
la nattent en tresse. Les Raphias constituent de véritables forêts
dans les marécages de l'est et du nord-ouest de l'Ile. Mais ces
forêts sont menacées de disparition. La demande, très active, a
conduit à pratiquer sur les arbres une exploitation sans merci,
qui, en supprimant toutes les feuilles, fait périr les palmiers.
L'autorité a été amenée à prescrire des mesures de protection
pour sauvegarder une richesse ayant, en 1928, apporté 60 mil-
lions de francs dans l'Ile.
En cette année, le plus fort contingent aura été exporté :
9.600 tonnes. Tous les ports, de Mananjary à Majunga, ont
expédié du raphia. Majunga tient la tête, parmi ces ports, avec
un envoi de 4.837 tonnes; Tamatave a livré 2.173 tonnes;
Diégo-Suarez, 646 tonnes; Analalava, 591 tonnes; Nossi-Bé,
340 tonnes; Maroantsetra, 217 tonnes; Vatomandry, 329 tonnes;
Mananjary, 161 tonnes.
La France est notre principal acheteur de raphia. Mais nom-
breux sont les pays qui nous demandent cette fibre. Parmi ces
derniers, l'Allemagne figure pour 1.350 tonnes, puis viennent
l'Angleterre, la Hollande, les États-Unis, FItalie, l'Espagne, la
Crèce, la Belgique, la colonie du Kenya, l'Australie, Maurice.
Dans le pays, le raphia connaît encore bien des utilisations,
dont une, la fabrication des rabanes, ou tissus de raphia, a fait
l'objet d'une exportation. Les femmes indigènes, sur des métiers
primitifs, tissent le fil de raphia obtenu en divisant les fibres en
lamelles minces dans le sens de la longueur. En teignant ces
fils, les tisseuses composent des dessins, le plus souvent géomé-
triques. Dans le nord-ouest les femmes sakalaves, en usant d'un
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