Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1930 01 avril 1930
Description : 1930/04/01 (A23,N255)-1930/04/30. 1930/04/01 (A23,N255)-1930/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64376378
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
- Aller à la page de la table des matières269
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 199
- .......... Page(s) .......... 199
- .......... Page(s) .......... 200
- .......... Page(s) .......... 200
- .......... Page(s) .......... 204
- .......... Page(s) .......... 204
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- .......... Page(s) .......... 206
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- .......... Page(s) .......... 208
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 214
- Statistiques - Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 221
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 252
- .......... Page(s) .......... 255
- .......... Page(s) .......... 257
INFORMATIONS 205
ruffihus, musaraignes (rares). La puce parasite est toujours la
Xenopsylla cheopis. 1
Au nombre des rats capturés vivants, il convient d'ajouter
celui de ces animaux détruits par la sulfuration des immeubles
de Dakar, en vue de la suppression des moustiques hibernants et
par la sulfuration des égouts en vue de la. suppression des gîtes
à larves.
En définitive, on peut évaluer à 100.000 le nombre de rats
supprimés depuis le début de l'année.
Enfin, les équipes militaires, en procédant au nettoyage
général de la ville ont amené la disparition de tous ces refuges
de prédilection des rats constitués par les haies de cactus, les
revêtements en tôle, les haies épaisses ou les palissades qui
entourent les maisons ou délimitent les quartiers indigènes.
On ne pouvait toutefois, espérer que la destruction dans la
ville de l'espèce murine fût complète ; du moins, avait-on tou-
jours à craindre les migrations des rats de l'intérieur fuyant les
régions infectées.
A la lutte antimurine fut donc superposée la pratique de la
vaccination préventive. Pour le noir, lé danger présent est seul
un danger réel. En 1927, les indigènes ne se présentèrent spon-
tanément à la vaccination que lorsque la mortalité devint impor-
tante on ville. Dès le début de 1928, une campagne de persuasion
fut néanmoins teutée par les autorités administratives et les
notables indigènes ; or, les résultats obtenus semblent satisfaisants,
puisque, sans qu'il y ait eu un seul cas de peste, plus de
6.500 vaccinations ont été pratiquées. 1
Dans la banlieue de Dakar, les villages sont constitués par de
modestes habitations de chaume, de torchis ou de planches
construites à proximité des champs de maïs, d'arachides ou de
mil. A côté des habitations mêmes, d'autres petites huttes en
paille montées sur pilotis représentent les greniers où sont
conservés les grains pour la nourriture quotidienne et les pro
chaînes semences. Les rats trouvent donc partout en abondance
refuge et alimentation ; il était illusoire d'entreprendre ieur
destruction.
Devant la menace d'une épidémie, on ne pouvait donc avoir
recours qu'à la vaccination.
Le vaccin utilisé fut le lipovaccin du D" LE MOIGNIC.
Il est sans doute prématuré de tirer des conclusions définitives
do la campagne anti-pesteuse de 1928.
ruffihus, musaraignes (rares). La puce parasite est toujours la
Xenopsylla cheopis. 1
Au nombre des rats capturés vivants, il convient d'ajouter
celui de ces animaux détruits par la sulfuration des immeubles
de Dakar, en vue de la suppression des moustiques hibernants et
par la sulfuration des égouts en vue de la. suppression des gîtes
à larves.
En définitive, on peut évaluer à 100.000 le nombre de rats
supprimés depuis le début de l'année.
Enfin, les équipes militaires, en procédant au nettoyage
général de la ville ont amené la disparition de tous ces refuges
de prédilection des rats constitués par les haies de cactus, les
revêtements en tôle, les haies épaisses ou les palissades qui
entourent les maisons ou délimitent les quartiers indigènes.
On ne pouvait toutefois, espérer que la destruction dans la
ville de l'espèce murine fût complète ; du moins, avait-on tou-
jours à craindre les migrations des rats de l'intérieur fuyant les
régions infectées.
A la lutte antimurine fut donc superposée la pratique de la
vaccination préventive. Pour le noir, lé danger présent est seul
un danger réel. En 1927, les indigènes ne se présentèrent spon-
tanément à la vaccination que lorsque la mortalité devint impor-
tante on ville. Dès le début de 1928, une campagne de persuasion
fut néanmoins teutée par les autorités administratives et les
notables indigènes ; or, les résultats obtenus semblent satisfaisants,
puisque, sans qu'il y ait eu un seul cas de peste, plus de
6.500 vaccinations ont été pratiquées. 1
Dans la banlieue de Dakar, les villages sont constitués par de
modestes habitations de chaume, de torchis ou de planches
construites à proximité des champs de maïs, d'arachides ou de
mil. A côté des habitations mêmes, d'autres petites huttes en
paille montées sur pilotis représentent les greniers où sont
conservés les grains pour la nourriture quotidienne et les pro
chaînes semences. Les rats trouvent donc partout en abondance
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Il est sans doute prématuré de tirer des conclusions définitives
do la campagne anti-pesteuse de 1928.
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