Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mars 1930 01 mars 1930
Description : 1930/03/01 (A23,N254)-1930/03/31. 1930/03/01 (A23,N254)-1930/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437636v
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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pages- Etudes générales (Voir couverture).
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- .......... Page(s) .......... 201
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- .......... Page(s) .......... 207
- .......... Page(s) .......... 216
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- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 261
- .......... Page(s) .......... 263
200 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Martinique, à la fois marchande et agricole, employait nécessai-
rement beaucoup de noirs dans les villes et à la navigation.»
Après deux années passées à la Guadeloupe et à Marie-Galante,
SAINT-AMANS se rend à la Martinique, ce qui nous vaut aussi des
détails sur cette autre colonie.
Sa population était, en 1769, de 12.450 blancs ; 1.814 noirs ou
mulâtres affranchis ; 70.553 esclaves ; 443 nègres marrons ou
fugitifs.
On cultivait, pour les vivres, manioc, bananes, ignameS
et patates. Les troupeaux de la colonie étaient composés de
8.283 chevaux ou mulets ; 12.376 bêtes à cornes ; 975 porcs ;
13.544 moutons et chèvres.
La même année, d'après les statistiques de l'époque, il y
avait 11.444 carreaux de terre plantés en cannes; 6.638.752 pieds
decafé; 871.043 pieds de cacao; 1.761.807 pieds de coton;
61.000 pieds de rocou.
Les prairies occupaient 10.672 carreaux de terre et les bois
11.966. Par contre, 8.448 étaient en friche ou abandonnés.
En 1769, la colonie expédiait dans la métropole, sur cent
cinquante-deux navires : 177,116 quintaux de sucre blanc
et 12.569 quintaux de sucre brut; 68.518 quintaux de café
11.731 quintaux de cacao, 6.048 quintaux decoton ;783 barriqueS
de tafia ; 107 barriques de sirop ; 150 livres d'indigo ,2.147 livres
de confitules; 46 livres de tabac râpé ; 234 caisses de liqueurS;
451 quintaux de bois de teinture ; 12.108 cuirs en poil. Ces
productions réunies furent achetées, dans la colonie même,
12.265.436 livres et 14 sous.
Par contre, la Martinique importait de la métropole pouf
13.449.436 livres de marchandises. Une partie de ces importation
étaient destinées aux possessions espagnoles et anglaises des
petites Antilles.
On peut se rendre compte, par les chiffres cités que 1100
possessions des Antilles étaient en pleine prospérité à cette
époque et qu'elles pouvaient à juste titre se montrer fières dea
résultats qu'elles avaient déjà à leur actif.
Des productions abondantes et varièes faisaient la fortune des
planteurs résidant dans « les habitations », aussi bien que ce
des « marchands » établis dans les ports. ,
Bien des cultures alors largement pratiquées n'ont pas consel'fe
Martinique, à la fois marchande et agricole, employait nécessai-
rement beaucoup de noirs dans les villes et à la navigation.»
Après deux années passées à la Guadeloupe et à Marie-Galante,
SAINT-AMANS se rend à la Martinique, ce qui nous vaut aussi des
détails sur cette autre colonie.
Sa population était, en 1769, de 12.450 blancs ; 1.814 noirs ou
mulâtres affranchis ; 70.553 esclaves ; 443 nègres marrons ou
fugitifs.
On cultivait, pour les vivres, manioc, bananes, ignameS
et patates. Les troupeaux de la colonie étaient composés de
8.283 chevaux ou mulets ; 12.376 bêtes à cornes ; 975 porcs ;
13.544 moutons et chèvres.
La même année, d'après les statistiques de l'époque, il y
avait 11.444 carreaux de terre plantés en cannes; 6.638.752 pieds
decafé; 871.043 pieds de cacao; 1.761.807 pieds de coton;
61.000 pieds de rocou.
Les prairies occupaient 10.672 carreaux de terre et les bois
11.966. Par contre, 8.448 étaient en friche ou abandonnés.
En 1769, la colonie expédiait dans la métropole, sur cent
cinquante-deux navires : 177,116 quintaux de sucre blanc
et 12.569 quintaux de sucre brut; 68.518 quintaux de café
11.731 quintaux de cacao, 6.048 quintaux decoton ;783 barriqueS
de tafia ; 107 barriques de sirop ; 150 livres d'indigo ,2.147 livres
de confitules; 46 livres de tabac râpé ; 234 caisses de liqueurS;
451 quintaux de bois de teinture ; 12.108 cuirs en poil. Ces
productions réunies furent achetées, dans la colonie même,
12.265.436 livres et 14 sous.
Par contre, la Martinique importait de la métropole pouf
13.449.436 livres de marchandises. Une partie de ces importation
étaient destinées aux possessions espagnoles et anglaises des
petites Antilles.
On peut se rendre compte, par les chiffres cités que 1100
possessions des Antilles étaient en pleine prospérité à cette
époque et qu'elles pouvaient à juste titre se montrer fières dea
résultats qu'elles avaient déjà à leur actif.
Des productions abondantes et varièes faisaient la fortune des
planteurs résidant dans « les habitations », aussi bien que ce
des « marchands » établis dans les ports. ,
Bien des cultures alors largement pratiquées n'ont pas consel'fe
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