Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mars 1930 01 mars 1930
Description : 1930/03/01 (A23,N254)-1930/03/31. 1930/03/01 (A23,N254)-1930/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437636v
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
- Aller à la page de la table des matières165
- SOMMAIRE DETAILLÉ:
pages- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
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- .......... Page(s) .......... 199
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- .......... Page(s) .......... 201
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- .......... Page(s) .......... 207
- .......... Page(s) .......... 216
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- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 261
- .......... Page(s) .......... 263
INFORMATIONS 189
S'inspirant de l'exemple donné par la Chambre de commerce
de Rufisque, la Chambre de commerce de Dakar décidait, dès
1927, d'intervenir également dans la distribution des semences,
mais dans une plus large mesure. Des réunions des exportateurs
furent provoquées à Dakar et à Rufisque, d'où il résulta, en 1927,
des prêts de semences s'élevant à 567 tonnes, consentis par le
commerce aux cultivateurs et remboursables sous la garantie
des sociétés de prévoyance.
Cependant, le commerce exprimait le vœu de ne pas voir
son aide se poursuivre dans l'avenir. Il entendait fournir l'effort
Nécessaire pendant deux ou trois campagnes, de façon que
l'administration ait le temps matériel d'organiser la mise en
réserve des semences à l'abri du vol, de l'incendie et des animaux
Visibles ; pression exercée par les administrateurs et les chefs
de village sur les indigènes dans le but de les convaincre de
l'intérêt qu'ils ont à conserver des graines pour les semailles.
En 1928, des résultats tangibles n'étant pas encore obtenus,
la Chambre de commerce a provoqué de nouvelles réunions
d'exportateurs, dont l'une a été tenue en présence de M. le
Gouverneur du Sénégal, et qui ont amené le commerce, de
COncert avec la Chambre de commerce de Rufisque, à prêter aux
cultivateurs un tonnage de semences s'élevant à 4.688 tonnes.
A l'ouverture de la traite 1928-1929, préoccupés à nouveau
Par cette importante question, les exportateurs d'arachides se
d unISSaIent encore et profitaient de la visite de M. le Gouverneur
Sénégal à Dakar pour lui exprimer leur vif désir de voir les
erves de semences constituées dès le début de la campagne.
Les silos en matériaux durs n'ayant pu être édifiés, il était urgent
ù constituer des abris provisoires où l'indigène serait tenu
l aPporter une partie des graines qu'il aurait récoltées et qui
Ul seraient rendues au moment des semailles. De la sorte, le
commerce serait dispensé d'intervenir dans la distribution des
Pences.
une bonne politique des semences d'arachides dépend en
e la prospérité du Sénégal. La colonie ne peut plus se
h enter actuellement de récoltes moyennes. Il faut que la
Action, basée sur un seul produit, marche de pair avec le
urne des capitaux investis 'dans les entreprises.
tra £ - es* Pourquoi les Chambres de commerce, comme l'adminis-
l'a IOn, ont intimement lié la question des semences et celle de
age agricole, jusqu'ici presque inconnu des indigènes du
S'inspirant de l'exemple donné par la Chambre de commerce
de Rufisque, la Chambre de commerce de Dakar décidait, dès
1927, d'intervenir également dans la distribution des semences,
mais dans une plus large mesure. Des réunions des exportateurs
furent provoquées à Dakar et à Rufisque, d'où il résulta, en 1927,
des prêts de semences s'élevant à 567 tonnes, consentis par le
commerce aux cultivateurs et remboursables sous la garantie
des sociétés de prévoyance.
Cependant, le commerce exprimait le vœu de ne pas voir
son aide se poursuivre dans l'avenir. Il entendait fournir l'effort
Nécessaire pendant deux ou trois campagnes, de façon que
l'administration ait le temps matériel d'organiser la mise en
réserve des semences à l'abri du vol, de l'incendie et des animaux
Visibles ; pression exercée par les administrateurs et les chefs
de village sur les indigènes dans le but de les convaincre de
l'intérêt qu'ils ont à conserver des graines pour les semailles.
En 1928, des résultats tangibles n'étant pas encore obtenus,
la Chambre de commerce a provoqué de nouvelles réunions
d'exportateurs, dont l'une a été tenue en présence de M. le
Gouverneur du Sénégal, et qui ont amené le commerce, de
COncert avec la Chambre de commerce de Rufisque, à prêter aux
cultivateurs un tonnage de semences s'élevant à 4.688 tonnes.
A l'ouverture de la traite 1928-1929, préoccupés à nouveau
Par cette importante question, les exportateurs d'arachides se
d unISSaIent encore et profitaient de la visite de M. le Gouverneur
Sénégal à Dakar pour lui exprimer leur vif désir de voir les
erves de semences constituées dès le début de la campagne.
Les silos en matériaux durs n'ayant pu être édifiés, il était urgent
ù constituer des abris provisoires où l'indigène serait tenu
l aPporter une partie des graines qu'il aurait récoltées et qui
Ul seraient rendues au moment des semailles. De la sorte, le
commerce serait dispensé d'intervenir dans la distribution des
Pences.
une bonne politique des semences d'arachides dépend en
e la prospérité du Sénégal. La colonie ne peut plus se
h enter actuellement de récoltes moyennes. Il faut que la
Action, basée sur un seul produit, marche de pair avec le
urne des capitaux investis 'dans les entreprises.
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l'a IOn, ont intimement lié la question des semences et celle de
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