venue peut avoir par la suite des conséquences fécondes. Ce point acquis à son importance.
Il serait tout à fait contre-indiqué de chercher dans cette organisation à attirer la clientèle n comprimant les prix.
Celui-ci doit être étudié sans que soit perdu de vue que les tou- ristes appartiendront surtout aux milieux où florissent la livre ou le dollar. Et' que sur les grands liners du Nord-Atlantique, les appartements à 100.000 francs et plus sont généralement retenus longtemps d'avance, car, en or, cela ne fait jamais que 20.000 francs. Il va de soi que, plus nos compatriotes pourront suivre le mouvement, et plus il y aura lieu de s'en féliciter.
Le recrutement, appuyé d'une publicité judicieusement faite et bilingue, paraît devoir être fait auprès des grandes Agences françaises de voyage, d'abord, lesquelles auraient eu depuis longtemps intérêt, soit dit incidemment, à constituer entre el'es un «Départements commun du tourisme copiai, ce qui leur eût permis de grouper en un effort collectif et chacun à son 'profit, des caravanes que, isolées, elles n'étaient sans doute pas à même de mettre sur pied, tout au moins jusqu'à ce que le mouvement soit lancé. Et même après. Parallèlement, une publicité bien comprise devra s'adresser aux firmes anglo- saxonnes et plus particulièrement américaines.
Je ne saurais mieux concrétiser ma pensée qu'en citant le passage d'un bel article publié dans la Dépêche coloniale, sous la signature de notre ami M. Maurice AJAM, ancien Sous- Secrétaire d'Etat à la marine marchande, et consacré à notre ami DAL Piaz : « En poursuivant l'intérêt personnel de la Compagnie trans- atlantique dont il voulait assurer la vie financière, le successeur de Charles Roux savait s'il concourait à la prospérité du pays tout entier.
Il aimait l'Afrique en voyageur et en artiste. Comme un Niçois lui reprochait un jour de ne pas orienter ses efforts uniquement vers la Côte d'Azur, il répondit que la mise en valeur du Sud-Est était chose faite, que cette région se déve- lopperait naturellement, mais que la plus grande France exigeait des soins particuliers: u - Pour attirer vers l'Algérie, la Tunisie, le Maroc et même le Sahara, une élite de gens aisés, il était indispensable de leur préparer le confort auquel ils étaient habitués.
On sait avec quelle patience, quelle énergie, quel esprit de
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