Rapport de M. Maurice RONDET-SAINT La question de l'organisation du tourisme reste au premier !plan des préoccupations de quiconque s'intéresse aux questions relevant de la France d'outre-mer.
Faut-il répéter, une fois de plus, que de nos jours, le tou- risme est un des organismes essentiels de la prospérité d'un pays ?
Si cette vérité est restée négligée de certaines sphères et de trop nombreuses individualités, elle s'impose aujourd'hui à l'opinion par la régression que l'on constate actuellement en France, dans le domaine de l'activité touristique d'origine étrangère..
La presse consacre, en ce moment, à cet objet de fréquentes études suffisant à montrer quelle place il tient dans notre acti- vité générale.
Les colonies n'échappent point à cette loi; l'introduction en Afrique du Nord, du grand tourisme international sous l'im- pulsion de l'homme éminent et du regretté ami que fut M. John DAI. PIAZ, président de la Compagnie générale transat'antique a démontré, depuis plusieurs années déjà, quelle pouvait être, sur une contrée quelle qu'elle soit, l'intervention du facteur touristique.
Est-ce à dire que toutes nos colonies soient aptes à accéder à ce domaine ? L'affirmer serait méconnaître singulièrement les conditions propres à chacune d'elles. C'est ainsi que, comme l'a déclaré avec juste raison au cours d'une séance du Conseil supérieur des colonies, M. le gouverneur général OLIVIER, tout ce qu'on pourrait tenter dans cet ordre en faveur de Mada- gascar serait, d'avance, condamné à l'échec.
Cette vérité s'applique aussi bien à l'Afrique Equatoriale, non point que cette dernière de nos possessions ne possède nombre d'objectifs susceptibles d'attirer le tourisme, mais parce que son aménagement reste entièrement à faire.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
