Les passagers transportés se répartissent comme suit :
passagers.
1925 313 1 !) 6 , 65o T927 735 T92« i-99°
En 1927, la S.A.B.E.N.A. a transporté plus de 55 tonnes de courrier, soit une moyenne de plus de 150 kilogs de poste par voyage. Une lettre, qui emprunte ainsi la voie aérienne sur son parcours africain, gagne de 24 à 48 heures, si elle est des- tinée à Léopoldville; de quatre à cinq jours si elle est destinée au district de Kwanga ou à celui du lac Léopold II; de dix à quinze jours, si elle est dirigée sur les districts de Kasaï et du Sankuru.
Pour un voyageur se rendant de Boma à Elisabethville, le gain de temps est plus appréciable encore : il faut, piar les moyens ordinaires un temps considérable pour accomplir ce trajet; en avion deux jours et demi.
En ce qui concerne le trafic intérieur congolais, ces avan- tages apparaissent encore plus flagrants. En effet, un voyageur met en avion 2 heures et demie pour se déplacer de Léopoldville vers Matadi ou Boma ou vice-versa, alors qu'en se plaçant dans les meilleures conditions, la durée d'un semblable voyage aller et retour, par les moyens terrestres et fluviaux, est au minimum de huit jours.
Grâce au service aérien Léopoldville-Luebo les régions de Bandundu, Port-Francqui et Luebo, peuvent également répondre par le même bateau au courrier arrivé d'Europe, ce qui fait pra- tiquement un gain d'environ trois semaines.
Il faut, en effet, douze jours de bateau à la montée et huit jours à la descente soit un total de vingt jours pour le double voyage. L'avion effectue cet aller et retour en deux jours.
Enfin, les relations arvec la capitale sont améliorées en empruntant la voie aérienne au départ de Boma, les voyageurs mettent au total dix-neuf jours pour se rendre d'Anvers à Elisa- bethville (dont seize jours pour la traversée maritime Anvers- Boma) alors qu'il leur faut au minimum 25 jours via Sou- tampton et Captown par la voie ordinaire anglaise.
Les subsides sont donnés par la Belgique et la colonie qui participe au capital de la S.A.B.E.N.A. et est intéressée aux bénéfices, l'infrastructure a été faite par la colonie qui en con-
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