Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (A23,N252)-1930/01/31. 1930/01/01 (A23,N252)-1930/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64376341
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
6 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Elargissant son programme d'action personnel la Compagnie
minière du Congo s'efforce de servir l'intérêt général de la
co'onie en créant un embryon de réseau intérieur aérien.
La première .ligne exploitée joindra Brazzaville au Port de
la Pointe-Noire sur l'Océan. Le courrier, les co'is postaux, les
passagers, qui devaient, hier encore, aller jusqu'à Matadi à
l'estuaire du Congo et de là remonter par chemin de fer
jusqu'à Brazzaville, prendront la voie aérienne ? L'avion mettra
3 heures pour effectuer ce trajet à peu près impraticable actuel-
lement. 1
D'autres lignes (Brazzaville-Bangui, Bangui-Doualla, Doualla-
Pointe-Noire) formeront les autres trouons de ce quadrilatère
des routes aériennes du Congo. »
Les réalisations françaises.
Il faut l'avouer franchement depuis 1919 jusqu'à la création
du Ministère de l'Air nous n'avions jamais eu de politique
d'aéronautique civile aux colonies bien nette et surtout bien
active. : r (
Il existait une aéronautique militaire aux colonies dirigée
jusqu'à la création du Ministère de l'Air par le Ministère des
Colonies; les aviateurs militaires ne faisaient d'ailleurs que
se dévouer à des œuvres purement civiles : création de routes
aériennes, relèvement de cadastre, transport des fonctionnaires
coloniaux; mais tout cela, bien entendu, avec du matériel mili-
taire mal adapté aux besoins civils.
Le décret organique du 19 janvier 1920, révolutionnaire
en quelque sorte astreignait les escadrilles militaires à coopérer
dans toute la mesure du possible au développement politique et
économique de nos colonies. En somme l'aéronautique mili-
taire devait préparer la venue d'une aéronautique marchande
coloniale. Celle-ci s'était manifestée jusqu'à présent par des
réalisations fragmentaires (à part bien entendu la ligne Fiance-
Dakar) qui faute de capitaux ont rapidement échoué. L'absen e
de la gamme de machines simples, robustes, sûres et d'un rende-
ment économique, que nous possédons actuellement, n'a pas été
sans influer également sur l'échec des tentatives de l'initia-
tive privée.
Nous allons indiquer rapidement quelles furent ces réa-
lisations et les conclusions. qu'il nous faut tirer de leur échec.
Elargissant son programme d'action personnel la Compagnie
minière du Congo s'efforce de servir l'intérêt général de la
co'onie en créant un embryon de réseau intérieur aérien.
La première .ligne exploitée joindra Brazzaville au Port de
la Pointe-Noire sur l'Océan. Le courrier, les co'is postaux, les
passagers, qui devaient, hier encore, aller jusqu'à Matadi à
l'estuaire du Congo et de là remonter par chemin de fer
jusqu'à Brazzaville, prendront la voie aérienne ? L'avion mettra
3 heures pour effectuer ce trajet à peu près impraticable actuel-
lement. 1
D'autres lignes (Brazzaville-Bangui, Bangui-Doualla, Doualla-
Pointe-Noire) formeront les autres trouons de ce quadrilatère
des routes aériennes du Congo. »
Les réalisations françaises.
Il faut l'avouer franchement depuis 1919 jusqu'à la création
du Ministère de l'Air nous n'avions jamais eu de politique
d'aéronautique civile aux colonies bien nette et surtout bien
active. : r (
Il existait une aéronautique militaire aux colonies dirigée
jusqu'à la création du Ministère de l'Air par le Ministère des
Colonies; les aviateurs militaires ne faisaient d'ailleurs que
se dévouer à des œuvres purement civiles : création de routes
aériennes, relèvement de cadastre, transport des fonctionnaires
coloniaux; mais tout cela, bien entendu, avec du matériel mili-
taire mal adapté aux besoins civils.
Le décret organique du 19 janvier 1920, révolutionnaire
en quelque sorte astreignait les escadrilles militaires à coopérer
dans toute la mesure du possible au développement politique et
économique de nos colonies. En somme l'aéronautique mili-
taire devait préparer la venue d'une aéronautique marchande
coloniale. Celle-ci s'était manifestée jusqu'à présent par des
réalisations fragmentaires (à part bien entendu la ligne Fiance-
Dakar) qui faute de capitaux ont rapidement échoué. L'absen e
de la gamme de machines simples, robustes, sûres et d'un rende-
ment économique, que nous possédons actuellement, n'a pas été
sans influer également sur l'échec des tentatives de l'initia-
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Nous allons indiquer rapidement quelles furent ces réa-
lisations et les conclusions. qu'il nous faut tirer de leur échec.
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