Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

1905
1906
1907
1908

Jan.
Fev.
Mars
Avr.
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Dec.

Presse et revues

32 pages

Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1908-02-29

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892

Description : 29 février 1908 29 février 1908

Description : 1908/02/29 (A8,N80). 1908/02/29 (A8,N80).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437621d

Source : CIRAD, 2012-235759

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/02/2013

HUITIÈME ANNÉE N° 80 29 FÉVRIER 1908

Journal d'Agriculture Tropicale -

Para naturel et Para de plantation
OPINION D'UN MANUFACTURIER
Par M. G. LAMY-TORRILHON. --

Le « J. d'A. T. » est heureux de posséder aujour-
d'hui M. G. LAMY-TORRILHON au nombre de ses colla-
borateurs réguliers. L'habile directeur de la maison
bien connue n'est pas seulement un manufacturier
très expert, mais également un auteur apprécié
auquel ou doit l'excellente traduction du traité de
PEARSON.

Sa longue expérience du caoutchouc de para,
sèrvie par d'intéressantes collections rassemblées
depuis plus d'un demi-siècle et par les documents
du journal, donne" à M. G. LAMy-TORRILHON une
autorité indiscutable pour traiter la question du
para naturel et du para cultivé qui fait l'objet de ce
premier article. (LA RÉD.)

Le para cultivé de Singapoor et de Ceylan
se présente sur les différents marchés sous
des formes bien diverses (plaques, feuilles,
crêpes, etc.), plus ou moins avantageuses
pour la vente. Indépendamment de ces
formes, un coefficient important vient
influer sur la valeur marchande du pro-
duit : c'est sa qualité, si on la compare à
celle du même produit venant du Brésil.

Plusieurs questions se posent dans cet
ordre d'idées, en particulier la sui vante,
qui est de toute première importance : Le
para de Ceylan ou de Singapoor est-il pré-
férable à celui extrait des arbres qui crois-
sent naturellement sur les bords de l'Ama-
zone?

Il est évident que, a priori, les produits
de la presqu'île Malaise et des îles de l'Océan
Indien se présentent avec un avantage mar-
qué sur ceux du bassin de l'Amazone. Cet
avantage est celui qui résulte de leur faible
pourcentage de perte au déchiquetage, opé-

ration à laquelle ils sont préalablement
soumis avant d'être manufacturés.

En effet, pendant que les caoutchoucs
du « Haut Fleuve » et du « Bas Fleuve »
du Brésil indiquent une perte de 15 à 200/0
et même 25 °/0 de déchets (eau, moisissure,
sable, bois et autres impuretés), les caout-
choucs de Ceylan ou de Singapoor ne
perdent rien ou presque rien.

Malgré cela, les préférences se portent,
il faut bien le dire, sur les paras du Brésil.

Pourquoi? Les causes, suivant nous, en
sont multiples : En première ligne, il faut
citer l'enfumage. Cette préparation d'enfu-
mage s'obtient de différentes façons, et
principalement avec la graine « Urucury »
et quelquefois avec la liane « Vetilla »,
que l'on fait brûler dans des fourneaux
ad hoc, en terre ou en tôle. On expose le
latex aux fumées que produisent ces ma-
tières végétales en brûlant, et qui ont pour
résultat d'incorporer au caoutchouc des
traces de créosote. Il semble que cet agent
antiseptique, tout en préservant le caout-
chouc contre les fermentations putrides,
lui donne une certaine qualité. Il semble
que l'eau d'interposition que conservent
les paras du Brésil entre leurs feuilles
minces donne à ces dernières une qua-
lité que l'on ne retrouve pas dans les sortes
de Ceylan ou de Singapoor. La chose est
tellement vraie que l'on a cherché à se
rapprocher le plus possible de cette teneur
en humidité en ajoutant au latex coagulé,
épuré et séché, une certaine quantité

Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.

Page

chiffre de pagination vue 1/32