Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 janvier 1920 01 janvier 1920
Description : 1920/01/01 (A13,N145)-1920/01/31. 1920/01/01 (A13,N145)-1920/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374847
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- SOMMAIRE:
- TRAVAUX DU SERVICE D'ÉTUDES DES PRODUCTIONS COLONIALES. Résumés par F HEIM.
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RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 49
méthodique, quelques milliers de tonnes de métal alluvionnaire,
sans parler des filons quartzeux qui n'ont pas encore été
découverts mais qui, étant donné la nature de l'or recueilli dans
les criques ou par les extractions au sluice, ne peuvent manquer
d'exister.
On se demande en ce cas pourquoi les capitalistes français ne
se sont pas d'ores et déjà préoccupés d'organiser en Guyane le:s
prospections et la mise en valeur nécessaires. La raison en est
surtout au mauvais renom dont jouit cette colonie, mauvais
renom dû en partie à son affectation pénitentiaire, mais surtout
aux souvenirs lamentables laissés par les anciennes tentatives
de colonisation dont le désastre de Kourou est demeuré
tristement célèbre.
C'est à ces fâcheux antécédents qu'il faut faire supporter la
responsabilité de l'oubli dans lequel est tombée la Guyane et de
la défaveur dont elle souffre. Impressionné par des convictions
fausses, le public se figure que nous ne possédons sur la côte
américaine de l'Atlantique qu'un territoire infesté de forçats
plus ou moins surveillés, empoisonné de maladies endémiques.
La Guyane pourtant n'est pas plus malsaine que bien d'autres
pays et, à condition d'y observer une hygiène suffisante et de ne
pas y abuser des facilités de l'existence exotique, l'Européen
arrive à résister facilement à son climat. Il est certain que le
Blanc doit systématiquement se refuser à tout travail et se
borner à diriger la main-d'œuvre indigène, autochtone ou
importée; mais en prenant ces précautions élémentaires, les sujets
normaux parviennent à s'adapter aux conditions climatériques
dont on a beaucoup exagéré la nocivité.
En ce qui concerne l'or, dont nous avons tant besoin, la Guyane
constitué une réserve magnifique qu'il n'y a qu'à exploiter.
Et, sans demander à voir s'y produire cette ruée malsaine que
connurent la Californie, l'Australie et plus récemment le
Klondyke, il serait à souhaiter que les chercheurs de fortune
dirigent leurs pas vers les gîtes aurifères qui abondent entre le
Maroni et l'Oyapock.
Le Poisson à Saint-Pierre et Miquelon.
On annonce que les services de la marine marchande ont
mis sur pied un vaste projet d'installations de frigorifiques pour
la consommation en grand du poisson des bancs si riches de
Saint-Pierre et Miquelon. Un grand frigorifique sera installé à
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méthodique, quelques milliers de tonnes de métal alluvionnaire,
sans parler des filons quartzeux qui n'ont pas encore été
découverts mais qui, étant donné la nature de l'or recueilli dans
les criques ou par les extractions au sluice, ne peuvent manquer
d'exister.
On se demande en ce cas pourquoi les capitalistes français ne
se sont pas d'ores et déjà préoccupés d'organiser en Guyane le:s
prospections et la mise en valeur nécessaires. La raison en est
surtout au mauvais renom dont jouit cette colonie, mauvais
renom dû en partie à son affectation pénitentiaire, mais surtout
aux souvenirs lamentables laissés par les anciennes tentatives
de colonisation dont le désastre de Kourou est demeuré
tristement célèbre.
C'est à ces fâcheux antécédents qu'il faut faire supporter la
responsabilité de l'oubli dans lequel est tombée la Guyane et de
la défaveur dont elle souffre. Impressionné par des convictions
fausses, le public se figure que nous ne possédons sur la côte
américaine de l'Atlantique qu'un territoire infesté de forçats
plus ou moins surveillés, empoisonné de maladies endémiques.
La Guyane pourtant n'est pas plus malsaine que bien d'autres
pays et, à condition d'y observer une hygiène suffisante et de ne
pas y abuser des facilités de l'existence exotique, l'Européen
arrive à résister facilement à son climat. Il est certain que le
Blanc doit systématiquement se refuser à tout travail et se
borner à diriger la main-d'œuvre indigène, autochtone ou
importée; mais en prenant ces précautions élémentaires, les sujets
normaux parviennent à s'adapter aux conditions climatériques
dont on a beaucoup exagéré la nocivité.
En ce qui concerne l'or, dont nous avons tant besoin, la Guyane
constitué une réserve magnifique qu'il n'y a qu'à exploiter.
Et, sans demander à voir s'y produire cette ruée malsaine que
connurent la Californie, l'Australie et plus récemment le
Klondyke, il serait à souhaiter que les chercheurs de fortune
dirigent leurs pas vers les gîtes aurifères qui abondent entre le
Maroni et l'Oyapock.
Le Poisson à Saint-Pierre et Miquelon.
On annonce que les services de la marine marchande ont
mis sur pied un vaste projet d'installations de frigorifiques pour
la consommation en grand du poisson des bancs si riches de
Saint-Pierre et Miquelon. Un grand frigorifique sera installé à
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