à l'ouverture de la première session ordinaire du Conseil général, le 27 mai 1933.
MESSIEURS LES CONSEILLERS GÉNÉRAUX
L'année financière, dont la première session ordinaire doit définitivement fixer les traits essentiels, avait semblé présenter, à l'examen du budget primitif, les signes d'une stabilité des affai- res en même temps que se poursuivaient les efforts en vue de l'amé- lioration de notre outillage économique.
Mais, au demeurant, l'équilibre n'est que le fruit du mouve- ment, et si nous pouvons nous féliciter d'avoir pu éviter ce grave «désarroi des hommes et des choses» si nettement entrevu dans d'autres pays, l'espoir de demain est la conception des rapports économiques sans doute constants, mais dont les termes soient en progression, non moins constante sur les données du passé: accroître nos ressources de toute nature tandis que les besoins du pays s'amplifient dans tous les sens, voilà la conciliation* que, d'ores et déjà nous voudrions retrouver dans les faits.
La situation économique.
Mieux qu'on ne l'espérait— car nous avions alors prévu un chiffre d'affaires aussi déficitaire qu'en 1981,—l'année 1932, en diminuant sa valeur d'importation, a relevé celle de l'exportation, de telle sorte que la balance est en excédent de 10 millions en
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