Cette partie du commerce calédonien a été alimentée par les marchandises originaires ou à destination des Nouvelles-Hébrides et des îles Wallis et Fuluna, ayant simplement fait l'objet de transbordements ou de réexportations directes sans avoir séjourné dans les entrepôts de Nouméa.
1.549 tonnes de produits d'une valeur de 2.689.000 francs ont alimenté ce trafic, en provenance principalement de France (15 tonnes — 5o4. ooo francs) des colonies françaises ( 1. o3 k tonnes — 1.121.000 francs) des Nouvelles-Hébrides ( 90 tonnes- 37 2.000 Crs) et d' Australie (356 tonnes — 585.000 francs).
Ces marchandises ont été réexportées en majeure partie en France (789 tonnes — 1.280.000 francs) dans les colonies fran- çaises (235 tonnes — 337.000 francs) et aux Nouvelles-Hébrides (407 tonnes — 646.000 francs).
Ce trafic a été principalement alimenté par : Les biches de mer des Établissements français de l'Océanie (36 tonnes — 296.000 francs) expédiées en Chine.
La farine de froment d'Australie (2o5 tonnes - 177.000 frs) réexportée aux îjes Wallis et Futuna (162 tonnes-136.000 frs) et aux Nouvelles-Hébrides (32 tonnes - 32.000 francs).
Le riz d'Indochine (295 tonnes— 295,000 francs) et d'Aus- tralie (24 tonnes — 24.<>00 francs) réexpédié en totalité aux Nouvelles-Hébrides.
Le coprah des îles Wallis et Futuna (668tonnes—485.000 frs) et des Nouvelles-Hébrides (4 tonnes — 3.000 francs) à destina- tion de France.
Le café des Nouvelles-Hébrides (77 tonnes — 335.000 frs) réexporté en France.
Indépendamment decesproduits du cru des possessions voisines, des quantités assez importantes de tissus et vêtements (2 1 tonnes - 98.444 francs) et d'ouvrages divers en métaux (61 tonnes - i4i-5o4 francs) transitent également par le port de Nouméa et méritent d'être mentionnés au présent chapitre.
5° Entrepôt.
L'entrepôt réel ne fonctionne pas en Nouvelle-Calédonie mais le régime de l'entrepôt fictif y a été établi par le décret du 31 janvier igo6.
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