Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 septembre 1933 01 septembre 1933
Description : 1933/09/01 (A26,N294)-1933/09/30. 1933/09/01 (A26,N294)-1933/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437476p
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
- Aller à la page de la table des matières1119
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
ETUDES GÉNÉRALES 1153
tivées ont permis à certains commerçants d'améliorer leur formule
d'engrais composés. Il faut que les agriculteurs sachent que le
commerce des engrais est soumis à une réglementation et qu'ils
peuvent en exiger l'application.
Un décret du 9 juillet 1932 publié au J.O de la Colonie du
25 août 1932 a en effet rendu applicable à la' Guadeloupe la loi du
19 mars 1925 complétant celle du 4 février 1888 concernant la
répression des fraudes dans le commerce des engrais.
En vertu de ces textes, la teneur en principes fertilisants doit
être exprimée par les poids d'azote, d'acide phosphorique et de
potasse contenus dans 100 kilogrammes de marchandise avec l'indi-
cation de la nature ou de l'état de combinaison de ces composés.
Les vendeurs d'engrais sont tenus de délivrer à l'acheteur une fac-
ture détaillée portant les indications ci-dessus. Les agriculteurs
peuvent exiger ces factures de leur vendeur et faire contrôler la mar-
chandise par un des laboratoires de la Colonie.
Les essais d'engrais chez les particuliers portent principalement
sur le bananier. Les premiers résultats obtenus ont déjà engagé
plusieurs agriculteurs à s'intéresser à cesquestions Des causeries ont
été faites dans divers centres sur les meilleures conditions d'emploi
de ces engrais et sur leur importance économique.
L'administration a suivi et encouragé l'effort entrepris dans
divers centres usiniers pour faire disparaître certaines variétés de
cannes sans grande valeur agricole.
Des expériences sont entreprises dans le centre de Sainte-Marthe
en vue de rechercher une canne hâtive, de bon rendement agricole
et industriel, bien adaptée aux conditions climatériques particu-
lières du centre. Dix-neuf variétés y sont à l'essai.
Des essais d'amélioration par greffage et fumure appropriée ont
été faits dans les jardins sur la tomate, l'aubergine et quelques
arbres fruitiers.
Les questions d'arboriculture fruitière retiennent notre atten-
tion car si les fruits sont très communs à la Guadeloupe, ils sont
à quelques exceptions près, de qualité moyenne, parfois médiocre.
Le fait s'explique par l'absence de soins aux arbres, leur dévelop-
pement à l'état de nature, le manque de taille ou de conduite, en un
mot l'absence de toute discipline imposée à leur mode de végétation
ou de fructification. Les essais entrepris portent principalement sur
le manguier, leleitchi, l'oranger.
L'amélioration du cheptel devra être poursui vie en collaboration
et en coordination d'efforts avec les techniciens du service vétérinaire.
tivées ont permis à certains commerçants d'améliorer leur formule
d'engrais composés. Il faut que les agriculteurs sachent que le
commerce des engrais est soumis à une réglementation et qu'ils
peuvent en exiger l'application.
Un décret du 9 juillet 1932 publié au J.O de la Colonie du
25 août 1932 a en effet rendu applicable à la' Guadeloupe la loi du
19 mars 1925 complétant celle du 4 février 1888 concernant la
répression des fraudes dans le commerce des engrais.
En vertu de ces textes, la teneur en principes fertilisants doit
être exprimée par les poids d'azote, d'acide phosphorique et de
potasse contenus dans 100 kilogrammes de marchandise avec l'indi-
cation de la nature ou de l'état de combinaison de ces composés.
Les vendeurs d'engrais sont tenus de délivrer à l'acheteur une fac-
ture détaillée portant les indications ci-dessus. Les agriculteurs
peuvent exiger ces factures de leur vendeur et faire contrôler la mar-
chandise par un des laboratoires de la Colonie.
Les essais d'engrais chez les particuliers portent principalement
sur le bananier. Les premiers résultats obtenus ont déjà engagé
plusieurs agriculteurs à s'intéresser à cesquestions Des causeries ont
été faites dans divers centres sur les meilleures conditions d'emploi
de ces engrais et sur leur importance économique.
L'administration a suivi et encouragé l'effort entrepris dans
divers centres usiniers pour faire disparaître certaines variétés de
cannes sans grande valeur agricole.
Des expériences sont entreprises dans le centre de Sainte-Marthe
en vue de rechercher une canne hâtive, de bon rendement agricole
et industriel, bien adaptée aux conditions climatériques particu-
lières du centre. Dix-neuf variétés y sont à l'essai.
Des essais d'amélioration par greffage et fumure appropriée ont
été faits dans les jardins sur la tomate, l'aubergine et quelques
arbres fruitiers.
Les questions d'arboriculture fruitière retiennent notre atten-
tion car si les fruits sont très communs à la Guadeloupe, ils sont
à quelques exceptions près, de qualité moyenne, parfois médiocre.
Le fait s'explique par l'absence de soins aux arbres, leur dévelop-
pement à l'état de nature, le manque de taille ou de conduite, en un
mot l'absence de toute discipline imposée à leur mode de végétation
ou de fructification. Les essais entrepris portent principalement sur
le manguier, leleitchi, l'oranger.
L'amélioration du cheptel devra être poursui vie en collaboration
et en coordination d'efforts avec les techniciens du service vétérinaire.
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