par M L. J. BOUGE Gouverneur p. i. de la Guadeloupe el dépendances à l'ouverture de la première session ordinaire du Conseil général, le 27 mai 1933.
MONSIEUR LE PRÉSIDENT, MESSIEURS LES CONSEILLERS GÉNÉRAUX,
En prenant contact pour la première fois avec le Conseil géné- ral, réuni en session ordinaire, il m'est particulièrement agréa- ble de saluer, en ses membres, la population entière de la Guade- - loupe et de ses Dépendances et d'apporter l'assurance de ma ferme volonté de travailler au développement et à la prospérité de la Colonie en bonne et cordiale collaboration avec ses représentants au sein de la Haute-Assemblée.
Je dcjis des remerciements respectueux à M. le Ministre des Colonies, Albert SARRAUT dont le nom est et restera un enseigne- ment colonial, de m'avoir appelé à continuer mes services dans un pays réputé, à juste titre, par sa beauté naturelle et par le patrio- tisme de ses habitants, qui entendent, avec raison et fierté, être aussi Français que les Français de France.
Ce cadre et ces sentiments doivent nous conduire, les uns et les autres, à une entente affectueuse pour le meilleur règlement des questions qui intéressent la grande famille guadeloupéenne.
Ses intérêts bien que divers et parfois particuliers ne seront jamais inconciliables si chacun dans la discussion, apporte la compréhen- sion et le respect du voisin, sans pour cela faire litière de ses droits et de ses aspirations légitimes qui doivent avoir leur place dans le règlement final. De nos explications complètes et sincères sortiront les solutions d'intérêt général les meilleures parce qu'elles porteront en elles le maximum d'intérêts particuliers.
Je vous demanderai de rechercher avec moi ces solutions qui restent les plus acceptables et les plus durables.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.6%.
