Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 août 1933 01 août 1933
Description : 1933/08/01 (A26,N293)-1933/08/31. 1933/08/01 (A26,N293)-1933/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374758
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
1102 BULLETIN DB L'AGENCE G,ÉNÉEALH DÉS COLONIES
organiques non dénommés) marquent une sérieuse régression par
rapport à 1 g3 1. Nous enregistrons, en effet, une diminution de
20.958 quintaux et une moins-value de 2. i3g.ooo francs.
La principale cause de ce phénomène est que le redressement
du marché des rhums n'a pas été assez positif pour permettre une
augmentation des frais généraux.
La tendance à la restriction est demeurée dans presque tous
les établissements, et les sacrifices à la terre ont diminué avec
les bénéfices et devant l'incertitude en ce qui concerne l'avenir.
Morue. - 19-763 quintaux. Malgré l'octroi d'une prime a
l'exportation de cet article de France, la morue marque un notable
fléchissement par rapport à ig3i alors que l'on s'attendait à
un phénomène contraire. Il est vrai que la prime n'a commencé
à jouer que vers le milieu de l'année et n'a pas eu par conséquent
son plein effet. En outre les raisons que nous donnons ci-dessus
pour expliquer l'augmentation de viandes salées et de bœufs
vivants justifient ce ralentissement dans l'importation de cette
denrée.
La France ne nous fournit même pas en 1932 500/0 de ce
qu'elle nous a expédié en ig3i : 1. 926.681 kilos en Ig31
contre -868.771 en Ig32. Il est vrai qu'en compensation nous
en recevons de Saint-Pierre-et-Miquelon 4.628 quintaux. Nous
remarquons que ce pays ne figure pas dans nos statistiques de
93 1 comme pays exportateur. La raison est simple. La morue
de Saint-Pierre-et-Miquelon était obligée, pour des raisons ma-.
jeures, de passer par le Canada pour arriver à notre marché, et
perdait ainsi le bénéfice de son origine. Cette marchandise passait
ainsi dans nos dépouillements statistiques comme étrangère. Mais
la circulaire ministérielle du 16 mai Jg32 complétée par l'avis
du Ministère des Colonies paru au journal officiel du II février
a fait disparaître cet état de choses en spécifiant que les morues
de Saint-Pierre-et-Miquelon transbordées par Halifax, Montréal,
Saint-Jean-de- Terre-Neuve et New-York pourraient, sous réserve
de l'accomplissement de certaines formalités, conserver Je bénéfice
de transport en droiture. L'article lui même a diminué de valeur.,
En provenance de l'étranger il est soumis à un droit de douane
de 18 francs les 100 kilos.
Mais. 13.462 quintaux. EH augmentation de 2. a quin-
taux avec diminution de valeur. La consommation a tendance à
augmenter, à cause du développement lent peut-être mais certain,
organiques non dénommés) marquent une sérieuse régression par
rapport à 1 g3 1. Nous enregistrons, en effet, une diminution de
20.958 quintaux et une moins-value de 2. i3g.ooo francs.
La principale cause de ce phénomène est que le redressement
du marché des rhums n'a pas été assez positif pour permettre une
augmentation des frais généraux.
La tendance à la restriction est demeurée dans presque tous
les établissements, et les sacrifices à la terre ont diminué avec
les bénéfices et devant l'incertitude en ce qui concerne l'avenir.
Morue. - 19-763 quintaux. Malgré l'octroi d'une prime a
l'exportation de cet article de France, la morue marque un notable
fléchissement par rapport à ig3i alors que l'on s'attendait à
un phénomène contraire. Il est vrai que la prime n'a commencé
à jouer que vers le milieu de l'année et n'a pas eu par conséquent
son plein effet. En outre les raisons que nous donnons ci-dessus
pour expliquer l'augmentation de viandes salées et de bœufs
vivants justifient ce ralentissement dans l'importation de cette
denrée.
La France ne nous fournit même pas en 1932 500/0 de ce
qu'elle nous a expédié en ig3i : 1. 926.681 kilos en Ig31
contre -868.771 en Ig32. Il est vrai qu'en compensation nous
en recevons de Saint-Pierre-et-Miquelon 4.628 quintaux. Nous
remarquons que ce pays ne figure pas dans nos statistiques de
93 1 comme pays exportateur. La raison est simple. La morue
de Saint-Pierre-et-Miquelon était obligée, pour des raisons ma-.
jeures, de passer par le Canada pour arriver à notre marché, et
perdait ainsi le bénéfice de son origine. Cette marchandise passait
ainsi dans nos dépouillements statistiques comme étrangère. Mais
la circulaire ministérielle du 16 mai Jg32 complétée par l'avis
du Ministère des Colonies paru au journal officiel du II février
a fait disparaître cet état de choses en spécifiant que les morues
de Saint-Pierre-et-Miquelon transbordées par Halifax, Montréal,
Saint-Jean-de- Terre-Neuve et New-York pourraient, sous réserve
de l'accomplissement de certaines formalités, conserver Je bénéfice
de transport en droiture. L'article lui même a diminué de valeur.,
En provenance de l'étranger il est soumis à un droit de douane
de 18 francs les 100 kilos.
Mais. 13.462 quintaux. EH augmentation de 2. a quin-
taux avec diminution de valeur. La consommation a tendance à
augmenter, à cause du développement lent peut-être mais certain,
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