Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 août 1933 01 août 1933
Description : 1933/08/01 (A26,N293)-1933/08/31. 1933/08/01 (A26,N293)-1933/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374758
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
statistiques, ÈAtPOETS 1101
furent accueillies favorablement par nos importateurs, et depuis, ce
pays n'a pas cessé de nous fournir en quantités de plus en plus
importantes les produits de son cheptel bovin. Sa fourniture
nulle en ig3o passe à 247 - 617 kilos en Ig31 pour atteindre
554.759 kilos en 1932. Par contre les importations du Vene-
zuela, au cours de ces trois dernières années ont été en décroissant
régulièrement: 1930: 1.057.789 kilos — Ig31 : 896.602 ki-
los; ig32 : 83i.3oo kilos. Notre consommation en 1982 est re-
présentée par un chiffre supérieur de 2.3o3 quintaux à celui de
1931. Notre standard de vie qui s'est élevé au cours de ces dernières
années, n'est pas étranger à ce phénomène. En effet, les classes
pauvres qui se contentaient naguère de la morue, des harengs fumés
et de la viande salée dans la mesure où le prix de celle-ci ne dépassait
beaucoup celui de la morue, font aujourd'hui une consommation
presque quotidienne de viande fraîche et on peut expliquer ainsi
l'augmentation en quantité à l'importation de cet article.
Viandes salées. — 11.679 quintaux. Cetarticle qui est repris
au tarif spécial des douanes de notre Colonie (6, 25 et 7,5o le
kilo, suivant qu'il s'agit de viande de porc ou de bœuf), connaît en
ce moment une très grande faveur auprès de la clientèle populaire
à cause de son très bas prix d'abord, et ensuite parce que ce prix
est lui-même seulement égal à celui de la morue.
Les importations ont presque doublé de ig3o à 1932. Trois fac-
teurs sont entrés en jeu cette année pour favoriser la consomma-
tion de cet article: 10 - l'égalité dans le prix de détail, entre la
viande salée et la morue, provoque l'alternance dans la consom-
mation quotidienne pour ces deux articles; 2°—de gros impor-
tateurs embarrassés à certaines périodes de l'année ont dû jeter leurs
stocks sur le marchéet ontdù vendre àpertede nombreux barils, ce
qui n'a pas peu contribué à la baisse des prix de détail ; 3° le régime
des pluies ayant été particulièrement abondant au cours de l'année
écoulée, la production des cultures vivrières n'a été ralentie à aucun
moment, elle a même été plutôt abondante et l'on n'ignore pas que
l'abondance de ces denrées que l'on a coutume de dénommer
« legumes » dans la Colonie, pousse à la consommation des viandes
salées.
Les Etats-Unis sont notre principal fournisseur, avec 11. io3
quintaux bruts pour 1.975.000 francs, soit 95 /0 environ des
importations de cet article.
Engrais organiques. — Les engrais organiques (crottin de
mouton, guano ordinaire, guano de poisson, poudre d'os et engrais
furent accueillies favorablement par nos importateurs, et depuis, ce
pays n'a pas cessé de nous fournir en quantités de plus en plus
importantes les produits de son cheptel bovin. Sa fourniture
nulle en ig3o passe à 247 - 617 kilos en Ig31 pour atteindre
554.759 kilos en 1932. Par contre les importations du Vene-
zuela, au cours de ces trois dernières années ont été en décroissant
régulièrement: 1930: 1.057.789 kilos — Ig31 : 896.602 ki-
los; ig32 : 83i.3oo kilos. Notre consommation en 1982 est re-
présentée par un chiffre supérieur de 2.3o3 quintaux à celui de
1931. Notre standard de vie qui s'est élevé au cours de ces dernières
années, n'est pas étranger à ce phénomène. En effet, les classes
pauvres qui se contentaient naguère de la morue, des harengs fumés
et de la viande salée dans la mesure où le prix de celle-ci ne dépassait
beaucoup celui de la morue, font aujourd'hui une consommation
presque quotidienne de viande fraîche et on peut expliquer ainsi
l'augmentation en quantité à l'importation de cet article.
Viandes salées. — 11.679 quintaux. Cetarticle qui est repris
au tarif spécial des douanes de notre Colonie (6, 25 et 7,5o le
kilo, suivant qu'il s'agit de viande de porc ou de bœuf), connaît en
ce moment une très grande faveur auprès de la clientèle populaire
à cause de son très bas prix d'abord, et ensuite parce que ce prix
est lui-même seulement égal à celui de la morue.
Les importations ont presque doublé de ig3o à 1932. Trois fac-
teurs sont entrés en jeu cette année pour favoriser la consomma-
tion de cet article: 10 - l'égalité dans le prix de détail, entre la
viande salée et la morue, provoque l'alternance dans la consom-
mation quotidienne pour ces deux articles; 2°—de gros impor-
tateurs embarrassés à certaines périodes de l'année ont dû jeter leurs
stocks sur le marchéet ontdù vendre àpertede nombreux barils, ce
qui n'a pas peu contribué à la baisse des prix de détail ; 3° le régime
des pluies ayant été particulièrement abondant au cours de l'année
écoulée, la production des cultures vivrières n'a été ralentie à aucun
moment, elle a même été plutôt abondante et l'on n'ignore pas que
l'abondance de ces denrées que l'on a coutume de dénommer
« legumes » dans la Colonie, pousse à la consommation des viandes
salées.
Les Etats-Unis sont notre principal fournisseur, avec 11. io3
quintaux bruts pour 1.975.000 francs, soit 95 /0 environ des
importations de cet article.
Engrais organiques. — Les engrais organiques (crottin de
mouton, guano ordinaire, guano de poisson, poudre d'os et engrais
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