Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 août 1933 01 août 1933
Description : 1933/08/01 (A26,N293)-1933/08/31. 1933/08/01 (A26,N293)-1933/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374758
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
- Aller à la page de la table des matières1033
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
STATISTIQUES, RAPPORTS 1099
et il semble avoir été démontré par les événements, que l'industrie
et l'agriculture de la Colonie, par la combinaison de leurs efforts,
pouvaient, le cas échéant, déjouer les mauvaises surprises des
périodes de malaise économique. Il ne faudrait pas toutefois mé-
connaître les bienfaits maternels de la Métropole, qui parallèle-
ment à nos efforts, a mené une politique d'aide et de secours.
Nous nous expliquons.
Jusqu'ici, deux facteurs ont toujours joué un grand rôle dans
notre vie économique, nous avons le rhum et le sucre. Ils sont
la vie même de la Colonie, et l'on ne saurait donc s'étonner que
le moindre malaise frappant l'un ou l'autre atteigne la Martinique
dans ses œuvres vives. Ces deux produits sont à la base de nos
échanges, et forcément réglementent nos importations en même
temps que notre pouvoir d'achat, le trafic des banques et le
.standard vie. Et quand on se rend compte que depuis plusieurs
année la fabrication du sucre n'était entreprise par les usines
que dans la mesure où elle couvrait les frais généraux, ces mêmes
usines se réservant pour la fabrication du rhum qui laissait
des bénéfices énormes, on peut se faire une idée du désarroi dans
lequel la chute de ce dernier produit a dû mettre les gros fa-
bricants de rhum et de sucre. Il faut leur rendre cette justice,
d'avoir tout de suite compris qu'il fallait changer de front après
l'expérience douloureuse de la spéculation sur les rhums. Et en
même temps que l'Administration de la Colonie revisait et
mettait au point le mode de fourniture de cannes, les usines se
mettaient résolument à la fabrication du sucre ? se promettant de
compenser par là le manque à gagner sur les rhums. Ils devaient
s'en bien trouver. Mais c'est ici qu'il convient d'exprimer sa
reconnaissance à la Métropole, devant les preuves qu'elle nous a
données de l'intérêt qu'elle porte à notre industrie mère, et du
désir de donner de l'essor à nos cultures secondaires.
, En effet, nos fabricants de sucre ont bénéficié de mesures
telles que : relèvement des droits de douane sur les sucres étran-
gers, contingentement des betteraves, abaissement de la taxe de
consommation à l'intérieur. Toutes ces mesures, en effet, sont sim-
plement une façon de protéger les sucres coloniaux et indigènes.
D'autre part l'octroi de primes à l'exportation du café, des
ananas conservés, et de la banane, est un bienfait dont nous ne
saurions trop remercier la Métropole. Par ce procédé, c'est l'aide
efficace, vulgarisée, distribuée à chacun sans distinction d'aucune
sorte, proportionnellement à ses efforts. Déjà l'aspect de nos
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et il semble avoir été démontré par les événements, que l'industrie
et l'agriculture de la Colonie, par la combinaison de leurs efforts,
pouvaient, le cas échéant, déjouer les mauvaises surprises des
périodes de malaise économique. Il ne faudrait pas toutefois mé-
connaître les bienfaits maternels de la Métropole, qui parallèle-
ment à nos efforts, a mené une politique d'aide et de secours.
Nous nous expliquons.
Jusqu'ici, deux facteurs ont toujours joué un grand rôle dans
notre vie économique, nous avons le rhum et le sucre. Ils sont
la vie même de la Colonie, et l'on ne saurait donc s'étonner que
le moindre malaise frappant l'un ou l'autre atteigne la Martinique
dans ses œuvres vives. Ces deux produits sont à la base de nos
échanges, et forcément réglementent nos importations en même
temps que notre pouvoir d'achat, le trafic des banques et le
.standard vie. Et quand on se rend compte que depuis plusieurs
année la fabrication du sucre n'était entreprise par les usines
que dans la mesure où elle couvrait les frais généraux, ces mêmes
usines se réservant pour la fabrication du rhum qui laissait
des bénéfices énormes, on peut se faire une idée du désarroi dans
lequel la chute de ce dernier produit a dû mettre les gros fa-
bricants de rhum et de sucre. Il faut leur rendre cette justice,
d'avoir tout de suite compris qu'il fallait changer de front après
l'expérience douloureuse de la spéculation sur les rhums. Et en
même temps que l'Administration de la Colonie revisait et
mettait au point le mode de fourniture de cannes, les usines se
mettaient résolument à la fabrication du sucre ? se promettant de
compenser par là le manque à gagner sur les rhums. Ils devaient
s'en bien trouver. Mais c'est ici qu'il convient d'exprimer sa
reconnaissance à la Métropole, devant les preuves qu'elle nous a
données de l'intérêt qu'elle porte à notre industrie mère, et du
désir de donner de l'essor à nos cultures secondaires.
, En effet, nos fabricants de sucre ont bénéficié de mesures
telles que : relèvement des droits de douane sur les sucres étran-
gers, contingentement des betteraves, abaissement de la taxe de
consommation à l'intérieur. Toutes ces mesures, en effet, sont sim-
plement une façon de protéger les sucres coloniaux et indigènes.
D'autre part l'octroi de primes à l'exportation du café, des
ananas conservés, et de la banane, est un bienfait dont nous ne
saurions trop remercier la Métropole. Par ce procédé, c'est l'aide
efficace, vulgarisée, distribuée à chacun sans distinction d'aucune
sorte, proportionnellement à ses efforts. Déjà l'aspect de nos
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