Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 août 1933 01 août 1933
Description : 1933/08/01 (A26,N293)-1933/08/31. 1933/08/01 (A26,N293)-1933/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374758
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
1068 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DÈS COLONIES
Grosman libère les fauves du jardin zoologique ; c'est un enfant
qui s'en charge à Budapest-Hollywood.
Ah ! la mystique du « clou » où doit s'accrocher l'admiration
et l'enthousiasme du spectateur : pas un metteur en scène qui
accorde quelque valeur à un scénario qui n'en comporte pas.
A. vrai dire, ces jeux d'animaux nous changent un peu de
la traditionnelle fête russe ou de l'inévitable exhibition de girls.
Mais l'équilibre du film, aussi savant qu'en soit le dosage, est
toujours démoli par cette distraction, qui trop souvent en outre
n'est que le prétexte du scénario.
Les Américains, à qui nous devons toutes ces « férocités »
et qui nous en préparent d'autres, n'y bornent heureusement
pas leur production.
Lady Lou, où Mac West évolue parmi les grands-pères des
gangsters, est une évocation de New-York en 1900. Comme je
n'y étais pas, je n'en saurais dire si elle est exacte, mais il y
a indiscutablement de « T atmosphère ».
Mac West joue bien et a la voix canaille à souhait ; mais
c'esl ce qu'on appelle une forte femme et elle ne fait pas regretter
le gabarit de l'actuelle « qirl » américaine.
D'un autre point de vue, le souvenir de la « Dame de chez
Maxim » fait penser qu'alors comme aujourd'hui, il faisait meil-
leur chez nous que là-bas.
*
* lie
Noël Coward nous offre une autre évocation intéressante,avec
« Cavalcade » où Diana Wynyard et Clive Brook revivent à
l'écran l'existence d'une famille anglaise de igoo à nos jours.
Trente-trois ans de désastres d'ailleurs : la guerre des Boërs,
la mort de la reine Victoria, la catastrophe du Titanic, la guerre
mondiale : c'est à croire qu'il ne s'est rien passé d'heureux en
Albion depuis un tiers de siècle.
L'interprétation est d'ailleurs excellente, le dialogue a moins
de relief qu'on' pourrait le désirer,
Un mot à citer cependant : quand la mère (Diana Wynyard)
apprend que son fils vient d'être tué (c'est la veille même de
l'armistice), elle dit simplement au domestique qui apportait la
dépêche : « No answer l » (Il n'y a pas de réponse 1). Belle fin
d'acte pour le théâtre !
Grosman libère les fauves du jardin zoologique ; c'est un enfant
qui s'en charge à Budapest-Hollywood.
Ah ! la mystique du « clou » où doit s'accrocher l'admiration
et l'enthousiasme du spectateur : pas un metteur en scène qui
accorde quelque valeur à un scénario qui n'en comporte pas.
A. vrai dire, ces jeux d'animaux nous changent un peu de
la traditionnelle fête russe ou de l'inévitable exhibition de girls.
Mais l'équilibre du film, aussi savant qu'en soit le dosage, est
toujours démoli par cette distraction, qui trop souvent en outre
n'est que le prétexte du scénario.
Les Américains, à qui nous devons toutes ces « férocités »
et qui nous en préparent d'autres, n'y bornent heureusement
pas leur production.
Lady Lou, où Mac West évolue parmi les grands-pères des
gangsters, est une évocation de New-York en 1900. Comme je
n'y étais pas, je n'en saurais dire si elle est exacte, mais il y
a indiscutablement de « T atmosphère ».
Mac West joue bien et a la voix canaille à souhait ; mais
c'esl ce qu'on appelle une forte femme et elle ne fait pas regretter
le gabarit de l'actuelle « qirl » américaine.
D'un autre point de vue, le souvenir de la « Dame de chez
Maxim » fait penser qu'alors comme aujourd'hui, il faisait meil-
leur chez nous que là-bas.
*
* lie
Noël Coward nous offre une autre évocation intéressante,avec
« Cavalcade » où Diana Wynyard et Clive Brook revivent à
l'écran l'existence d'une famille anglaise de igoo à nos jours.
Trente-trois ans de désastres d'ailleurs : la guerre des Boërs,
la mort de la reine Victoria, la catastrophe du Titanic, la guerre
mondiale : c'est à croire qu'il ne s'est rien passé d'heureux en
Albion depuis un tiers de siècle.
L'interprétation est d'ailleurs excellente, le dialogue a moins
de relief qu'on' pourrait le désirer,
Un mot à citer cependant : quand la mère (Diana Wynyard)
apprend que son fils vient d'être tué (c'est la veille même de
l'armistice), elle dit simplement au domestique qui apportait la
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