Prenant quelque avance sur l'astrologi le cinéma a placé le mois de mai sous le signe du Lion.
A près Tarzan et la femme-panthère du docteur Moreau, l'Amérique nous offre un homme-lion (Buster Crabbe) dans Kaspa, un homme anli-lion (Grene Raymond) dans Zoo in Budapest (pour- quoi Budapest ?) et un homme-serpent (ou qui au moins se sert d'un serpent pour commettre un crime (Lionel Atwill) dans le Serpent Mamba ; j'en passe et des plus mauvais.
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Tous ces films obéissent au même principe, qui est de greffer une histoire sentimentale ou criminelle sur une série d'images animées, et combien, par ces figurants, à coup sûr spectaculaires et impressionnants, que sont les hôtes les plus redoutables de la jungle.
Seulement, toutes ces images sont prises i ^-^ywood et les incidents se succèdent avec le mépris le plus abse-j la vérité: ce n'est pas aux coloniaux qu'il faut l'apprendre.
J'entends bien que les lions, éléphants, tigres, pythons, cobras et autres moindres seigneurs ne montreraient sans doute pas la même bonne volonté au service de la caméra si l'on prétendait les utiliser à domicile. Il est également probable que leurs mœurs dans la jungle se prêteraient mal aux multiples incidents que nous devons à l'imagination débordante des scénaristes.
Mais, à mon goût, toutes ces créations factices, tous ces tru- quages, tout le battage fait autour de ces pauvretés intellectuelles font regretter que ce merveilleux traducteur de la réalité que peut et que doit être le cinéma soit seulement utilisé pour la travestir d'une façon aussi grotesque.
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Dans chacun de ces films il y a un « clou ». Dans Kaspa, l'incendie du cirque ; dans le Serpont Mamba, le criminel docteur
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