plus grands filets mesurant 6 c. 7 de long, ovaire hirsute, subses- sile, 2 ovules.
Fruits. — Petites gousses brunes, ligneuses, elliptiques, aplaties, 3 c. 5 à 4 c. 5 de long et 2 c. à 3 c. de large. Une seule graine recouverte entièrement d'une arille rouge vif, environ 3 c. sur 2 c.
Floraison de février à juin, fructification, novembre-février- mars.
Le copalier de Guinée (C. Guibourtiana BENn).
Arbre atteignant 25 mètres de hauteur totale et o m. 70 de diamètre. Ecorce blanc grisâtre. Cime peu développée. L'arbre se reconnaît facilement à son fût blanc.
Il forme des peuplements presque purs sur le flanc des mon- tagnes dans la basse Guinée et sur les bords le plus souvent difficilement accessibles des torrents.
Floraison en novembre-décembre, (septembre à Bamako).
Fleurs glabres, 2 bractées soudées forment à la base de chaque fleur une petite cupule — lobes du calice très inégaux, criblés à l'extérieur de points glanduleux — 10 à 12 étamines, ovaire glabre — 2 ovules.
Les indigènes munis d'une petite herminette, incisent les arbres en novembre-décembre. A la fin de la saison des pluies ils font des entailles de 2 à 3 c. de côté, atteignant l'aubier, distantes de 20 à 40 c. les unes des autres, et jusqu'à une hauteur
de 4 à 8 mètres sur le fût, selon la dimension des arbres.
Au mois de mars a lieu la récolte. La gomme très adhérente .au bois, très dure, est détachée à coups de pointe de fer.
Le rendement varie suivant les arbres de 1 à 2 kilos par an. (1) Mais le quart de la gomme produite est perdu par uuite du procédé sommaire de récolte Les arbres souffrent des blessures qui leur sont faites, (2) et des feux de brousse allumés sans précaution, si bien que tous les bois de copalier sont voués à une disparition, plus ou moins lointaine.
(1) 2oo gr. à ilig. (LEROIDE). Noms vernaculaires : saki (l'arbre) et kaki (la résine) [ Soussou]
(2) « Beaucoup d'arbres n'ont pu résister à ces blessures multipliées, les uns paraissent épuisés, les autres sont détruits par la pourriture « LEROIDE ». il est trop fréquent que des incendies détruisent des surfaces couvertes de copaliers et anéantissent de ce fait une richesse considérable » (GIRAUD).
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