Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1903 30 novembre 1903
Description : 1903/11/30 (A3,N29). 1903/11/30 (A3,N29).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374684
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 468-478, sur papier bleu: Italie, Antilles, Samoa, Indes Néerlandaises, Péninsule malaise. - Caoutchouc, gutta-percha, tabac, citrus, coton. - Machines pour produits tropicaux. - Culture potagères. - Elevage. - Basse-cour
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 329
350 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 29 Nov. igo3
fois. En ce moment encore, nous avons sur le
marbre une excellente note de lui, relative à l'uti-
lité des engrais verts dans les bananeries ; elle
passera dans le prochain numéro. M. d'HÉRELLE
même nous a déjà donné, un jour, une excellente
note sur la culture de la vanille (« J. d'A. T. »
1902, p. 184). N. D. L. R.
*
* *
« J'ai demandé à M. ESMENJAUD qui est un
véritable expert en la matière (vingt ans de
pratique, et l'une des plus grandes planta-
tions de la côte !) ce qu'il pensait au sujet de
la prétendue cause de stérilité de bananiers,
signalée dans votre n° 25 ; il affirme que
l'explication est erronnée : Il a souvent
planté des rejets de bananiers qui n'avaient
pas encore porté de fruits, et ces rejets ont
toujours ensuite fructifié tout aussi bien que
des pousses de bananiers ayant déjà porté.
C'est donc ailleurs qu'il faut chercher la rai-
son de la stérilité de certains bananiers. Ré-
siderait-elle dans la composition chimique
de la terre? Si M. BAILLAUD ou M. VAN DER
PLOEG, OU tout autre planteur ayant éprouvé
l'échec en question, voulait m'envoyer quel-
ques échantillons de sa terre (7 ou 8, de
25o gr. chacun) pris à divers endroits dans
la plantation, et à diverses profondeurs, je
serais très heureux d'en faire l'analyse :
étudiant comparativement la constitution
chimique de la terre prélevée ici, dans une
bananerie en rapport, il serait possible d'ar-
river à une conclusion. Dans le cas ou des
lecteurs du « J. d'A. T. » me feraient parve-
nir de ces échantillons, je désirerais égale-
ment qu'ils me fissent connaître, au moins
approximativement, la quantité d'eau qui
tombe, chaque mois, à l'endroit où se trouve
la plantation, et si le sous-sol est perméable
où imperméable, ainsi que la nature du sous-
sol : argileux, sablonneux, rocheux, etc. »
Veuillez recevoir, etc.
F. D'HERELLE,
Ingénieur-chimiste.
3 octobre igo3.
Santo-Tomas, Guatémala, C. A.
Linge de Ramie
Lettre de M. CH. RIVIÈRE.
Il y a une telle incertitude, une telle obs-
curité dans cette question de la Ramie qu'il
convient de bien établir et faire connaître les
faits précis et indiscutables quand ils se pré-
sentent et peuvent être contrôlés par chacun.
J'ai acheté au BON MARCHÉ, à Paris, un
très beau linge de literie, draps et taies
d'oreillers, offert sous le nom de « Linge de
Ramie ».
Pour n'avoir aucun doute sur cette fabri-
cation, j'ai soumis ces échantillons àM.GA-
VELLE-BRIERRE, filateur à Lille et expert dans
la question.
Il m'a fait connaître que ces tissus, étaient
bien en China-grass, la matière première
étant certainement originaire de Chine, car
les autres provenances sont insignifiantes.
Ce spécialiste ne trouve pas étonnant que
le linge de Ramie entre de plus en plus dans
les usages courants, et il a eu la complaisance
de m'établir le calcul suivant:
« Une paire de draps de 2 m. 40 de large
faite avec ce textile, pèse environ 5 kilog.
« 2.000 paires de draps pèseraient donc
10.000 kilog. et nécessiteraient l'emploi de
3o tonnes de China-grass brut ou à peu près.
Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que ce
linge puisse se vendre en sérieuse quantité
puisque l'on peut tirer facilement de la
Chine environ 1.000 tonnes de China-
grass par an.
J'ajouterai donc, en présence de cette si-
tuation, que si des usines françaises et sur-
tout étrangères mettent déjà dans le com-
merce courant des tissus de ramie, on peut
penser que le grand centre industriel de
Lille a été bien imprudent, étant donnée la
crise qui menace de lin, d'avoir si peu en-
couragé, dans les colonies françaises, les
producteurs de Ramie ou, pour mieux dire,
les études générales afférentes à cette grosse
question.
CH. RIVIÈRE.
Machinerie pour le traitement
des fruits du Palmier à huile.
Le système FR. HAAKE.
Une lettre privée de M. SCHULTE lM HOFE et le
n° du 10 novembre de la « Dépêche Coloniale Il
nous ont appris simultanément le résultat du
concours institué par le Comité d'Économie Co-
loniale de Berlin :
fois. En ce moment encore, nous avons sur le
marbre une excellente note de lui, relative à l'uti-
lité des engrais verts dans les bananeries ; elle
passera dans le prochain numéro. M. d'HÉRELLE
même nous a déjà donné, un jour, une excellente
note sur la culture de la vanille (« J. d'A. T. »
1902, p. 184). N. D. L. R.
*
* *
« J'ai demandé à M. ESMENJAUD qui est un
véritable expert en la matière (vingt ans de
pratique, et l'une des plus grandes planta-
tions de la côte !) ce qu'il pensait au sujet de
la prétendue cause de stérilité de bananiers,
signalée dans votre n° 25 ; il affirme que
l'explication est erronnée : Il a souvent
planté des rejets de bananiers qui n'avaient
pas encore porté de fruits, et ces rejets ont
toujours ensuite fructifié tout aussi bien que
des pousses de bananiers ayant déjà porté.
C'est donc ailleurs qu'il faut chercher la rai-
son de la stérilité de certains bananiers. Ré-
siderait-elle dans la composition chimique
de la terre? Si M. BAILLAUD ou M. VAN DER
PLOEG, OU tout autre planteur ayant éprouvé
l'échec en question, voulait m'envoyer quel-
ques échantillons de sa terre (7 ou 8, de
25o gr. chacun) pris à divers endroits dans
la plantation, et à diverses profondeurs, je
serais très heureux d'en faire l'analyse :
étudiant comparativement la constitution
chimique de la terre prélevée ici, dans une
bananerie en rapport, il serait possible d'ar-
river à une conclusion. Dans le cas ou des
lecteurs du « J. d'A. T. » me feraient parve-
nir de ces échantillons, je désirerais égale-
ment qu'ils me fissent connaître, au moins
approximativement, la quantité d'eau qui
tombe, chaque mois, à l'endroit où se trouve
la plantation, et si le sous-sol est perméable
où imperméable, ainsi que la nature du sous-
sol : argileux, sablonneux, rocheux, etc. »
Veuillez recevoir, etc.
F. D'HERELLE,
Ingénieur-chimiste.
3 octobre igo3.
Santo-Tomas, Guatémala, C. A.
Linge de Ramie
Lettre de M. CH. RIVIÈRE.
Il y a une telle incertitude, une telle obs-
curité dans cette question de la Ramie qu'il
convient de bien établir et faire connaître les
faits précis et indiscutables quand ils se pré-
sentent et peuvent être contrôlés par chacun.
J'ai acheté au BON MARCHÉ, à Paris, un
très beau linge de literie, draps et taies
d'oreillers, offert sous le nom de « Linge de
Ramie ».
Pour n'avoir aucun doute sur cette fabri-
cation, j'ai soumis ces échantillons àM.GA-
VELLE-BRIERRE, filateur à Lille et expert dans
la question.
Il m'a fait connaître que ces tissus, étaient
bien en China-grass, la matière première
étant certainement originaire de Chine, car
les autres provenances sont insignifiantes.
Ce spécialiste ne trouve pas étonnant que
le linge de Ramie entre de plus en plus dans
les usages courants, et il a eu la complaisance
de m'établir le calcul suivant:
« Une paire de draps de 2 m. 40 de large
faite avec ce textile, pèse environ 5 kilog.
« 2.000 paires de draps pèseraient donc
10.000 kilog. et nécessiteraient l'emploi de
3o tonnes de China-grass brut ou à peu près.
Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que ce
linge puisse se vendre en sérieuse quantité
puisque l'on peut tirer facilement de la
Chine environ 1.000 tonnes de China-
grass par an.
J'ajouterai donc, en présence de cette si-
tuation, que si des usines françaises et sur-
tout étrangères mettent déjà dans le com-
merce courant des tissus de ramie, on peut
penser que le grand centre industriel de
Lille a été bien imprudent, étant donnée la
crise qui menace de lin, d'avoir si peu en-
couragé, dans les colonies françaises, les
producteurs de Ramie ou, pour mieux dire,
les études générales afférentes à cette grosse
question.
CH. RIVIÈRE.
Machinerie pour le traitement
des fruits du Palmier à huile.
Le système FR. HAAKE.
Une lettre privée de M. SCHULTE lM HOFE et le
n° du 10 novembre de la « Dépêche Coloniale Il
nous ont appris simultanément le résultat du
concours institué par le Comité d'Économie Co-
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