Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1903 30 novembre 1903
Description : 1903/11/30 (A3,N29). 1903/11/30 (A3,N29).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374684
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 468-478, sur papier bleu: Italie, Antilles, Samoa, Indes Néerlandaises, Péninsule malaise. - Caoutchouc, gutta-percha, tabac, citrus, coton. - Machines pour produits tropicaux. - Culture potagères. - Elevage. - Basse-cour
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 329
340 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 29 Nov. 1903
Dans la plantation « Solo Suchil » (p. 18),
pour maîtriser les mauvaises herbes, M. R.
O. PRICE fait planter entre les rangs des
Castilloa, une sorte de patate douce (« ca-
mate ») qui recouvre le sol de ses pampres
et le défend d'une façon absolue contre
toute tentative d'envahissement. Dans le
no 11 du « J. d'A. T », notre ami LÉON
HAUTEFEUILLE, se basant sur les faits obser-
vés par lui à Cayo Romano (Cuba), se pro-
nonçait en faveur de la même plante, au
point de vue de l'entretien économique des
plantations d'henequen.
D'autres planteurs : M. JAMES C. HARVEY,
M. W. COCKRELL, préfèrent, pour le même
usage, le « cowpea » et le « velvet bean »,
deux légumineuses dont il a été souvent
question dans le « J. d'A. T. ». M. COCK-
RELL recommande particulièrement une
variété de cowpea dite « whippoorwill »
(p. 27). L'opinion de M. HARVEY est d'un
certain poids car, dans sa plantation « La
Ventura », il est à la tête d'un véritable
petit jardin botanique. Une belle collection
de végétaux de toutes origines a été consti-
tuée également à la plantation « La Buena
Ventura ».
M. PEARSON donne un grand nombre de
photographies et quelques mensurations
très instructives quant à la rapidité de crois-
sance du Castilloa. Ainsi, à « La Ventura »,
chez M. HARVEY, les plus beaux des arbres,
âgés d'un peu plus de 4 ans et poussant en
pleine lumière, sans porte-ombre, mesu-
raient en moyenne 23 pouces de circonfé-
rence à un pied au-dessus du sol, et 22 pieds
de haut; le plus beau de tous accusait même
32 pouces de circonférence et 25 pieds de
haut. Chez un Mexicain, Senor SANCHEZ, sur
le Coachapa, M. PEARSON vit des arbres
d'environ 10 ans et qui avaient environ 16 à
18 pouces de diamètre et 3o pieds de haut.
11 est assez curieux que l'auteur n'ait pas eu
l'occasion de recueillir quelque renseigne-
ment sur le rendement du Castilloa; car si
les plantations créées avec les capitaux nord-
américains sont encore trop jeunes, il existe
cependant, dans le pays, de grands arbres
spontanés, e; aussi nous venons d'en voir
un exemple quelques petites plantations
d'un certain âge dues à l'initiative locale.
Les procédés de saignée des arbres et
de préparation du caoutchouc notés par
M. PEARSON au cours de ses nombreuses visi-
tes aux Américains installés dans le pays,
sont grossiers et, en somme, identiques à
ceux employés de tout temps par les indi-
gènes. Quelle différence, par exemple, avec
l'exploitation raisonnée, scientifique, avec
l'outillage parfait de l'hacienda « Aguna »
décrite par M. RENÉ GUÉRIN dans le n° 15 du
« J. d'A. T. », et même avec les méthodes,
moins coordonnées, de la finca « El Baul »
dont le même auteur nous a entretenu dans
dans le n° 3 du « J. d'A. T. »? Rappelons
que l'une et l'autre se trouvent au Guaté-
mala.
M. PEARSON constate que le procédé de
saignée au « machete », pratiqué par les
Indiens de l'isthme de Tehuantepec, n'est
pas seulement barbare, mais encore très dif-
ficile : il est aussi malaisé d'escalader le
tronc en s'aidant d'une corde, que d'asséner
sur l'écorce, sans tâtonnement ni gâchage,
des coups qui portent au bon endroit. La
plupart des « huleros » improvisés de la ré-
gion s'acquittent également mal de l'un et
de l'autre et massacrent l'écorce sans qu'il
en résulte grand profit, car une bonne partie
du latex tombe à terre ou est éclaboussée
dans tous les sens.
Nous ne voulons pas clore cette notice
sans attirer encore une fois l'attention sur les
nombreuses vues qui accompagnent le texte
de M. PEARSON; nous avons trouvé particu-
lièrement intéressantes, à notre point de
vue, celles de la p. 5 (Champs de Maguey,
près Mexico), p. 11 et 23 (Caféiers sous l'om-
bre de Castilloas), p. 24 (Allée de Castil-
loas. à Del Corte).
Dans la plantation « Solo Suchil » (p. 18),
pour maîtriser les mauvaises herbes, M. R.
O. PRICE fait planter entre les rangs des
Castilloa, une sorte de patate douce (« ca-
mate ») qui recouvre le sol de ses pampres
et le défend d'une façon absolue contre
toute tentative d'envahissement. Dans le
no 11 du « J. d'A. T », notre ami LÉON
HAUTEFEUILLE, se basant sur les faits obser-
vés par lui à Cayo Romano (Cuba), se pro-
nonçait en faveur de la même plante, au
point de vue de l'entretien économique des
plantations d'henequen.
D'autres planteurs : M. JAMES C. HARVEY,
M. W. COCKRELL, préfèrent, pour le même
usage, le « cowpea » et le « velvet bean »,
deux légumineuses dont il a été souvent
question dans le « J. d'A. T. ». M. COCK-
RELL recommande particulièrement une
variété de cowpea dite « whippoorwill »
(p. 27). L'opinion de M. HARVEY est d'un
certain poids car, dans sa plantation « La
Ventura », il est à la tête d'un véritable
petit jardin botanique. Une belle collection
de végétaux de toutes origines a été consti-
tuée également à la plantation « La Buena
Ventura ».
M. PEARSON donne un grand nombre de
photographies et quelques mensurations
très instructives quant à la rapidité de crois-
sance du Castilloa. Ainsi, à « La Ventura »,
chez M. HARVEY, les plus beaux des arbres,
âgés d'un peu plus de 4 ans et poussant en
pleine lumière, sans porte-ombre, mesu-
raient en moyenne 23 pouces de circonfé-
rence à un pied au-dessus du sol, et 22 pieds
de haut; le plus beau de tous accusait même
32 pouces de circonférence et 25 pieds de
haut. Chez un Mexicain, Senor SANCHEZ, sur
le Coachapa, M. PEARSON vit des arbres
d'environ 10 ans et qui avaient environ 16 à
18 pouces de diamètre et 3o pieds de haut.
11 est assez curieux que l'auteur n'ait pas eu
l'occasion de recueillir quelque renseigne-
ment sur le rendement du Castilloa; car si
les plantations créées avec les capitaux nord-
américains sont encore trop jeunes, il existe
cependant, dans le pays, de grands arbres
spontanés, e; aussi nous venons d'en voir
un exemple quelques petites plantations
d'un certain âge dues à l'initiative locale.
Les procédés de saignée des arbres et
de préparation du caoutchouc notés par
M. PEARSON au cours de ses nombreuses visi-
tes aux Américains installés dans le pays,
sont grossiers et, en somme, identiques à
ceux employés de tout temps par les indi-
gènes. Quelle différence, par exemple, avec
l'exploitation raisonnée, scientifique, avec
l'outillage parfait de l'hacienda « Aguna »
décrite par M. RENÉ GUÉRIN dans le n° 15 du
« J. d'A. T. », et même avec les méthodes,
moins coordonnées, de la finca « El Baul »
dont le même auteur nous a entretenu dans
dans le n° 3 du « J. d'A. T. »? Rappelons
que l'une et l'autre se trouvent au Guaté-
mala.
M. PEARSON constate que le procédé de
saignée au « machete », pratiqué par les
Indiens de l'isthme de Tehuantepec, n'est
pas seulement barbare, mais encore très dif-
ficile : il est aussi malaisé d'escalader le
tronc en s'aidant d'une corde, que d'asséner
sur l'écorce, sans tâtonnement ni gâchage,
des coups qui portent au bon endroit. La
plupart des « huleros » improvisés de la ré-
gion s'acquittent également mal de l'un et
de l'autre et massacrent l'écorce sans qu'il
en résulte grand profit, car une bonne partie
du latex tombe à terre ou est éclaboussée
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de M. PEARSON; nous avons trouvé particu-
lièrement intéressantes, à notre point de
vue, celles de la p. 5 (Champs de Maguey,
près Mexico), p. 11 et 23 (Caféiers sous l'om-
bre de Castilloas), p. 24 (Allée de Castil-
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