Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1903 31 mai 1903
Description : 1903/05/31 (A3,N23). 1903/05/31 (A3,N23).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437462n
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS.
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 160
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, 373-396 sur papier bleu
- FIGURES
- FIG. 8: Levier monté sur roues. - Fig. 9: Machine Lamblin. - Fig. 10: Fardier.
? 23 — MAI 103 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 137
ches seront alignés le long des planches
pour en soutenir les terres et y pourrir. 11
sera inutile de conserver, disséminées dans
la plantation, quelques touffes de bananiers,
comme on le fait quelquefois pour fournir
les fibres plates (dont on a toujours besoin
pour ligaturer les lianes), les folioles de
feuilles de Palmier — soit entières, soit
défibrées — pouvant être avantageusement
employées pour le même usage.
Pour que le Palmier ait le développement
voulu à la fin de la 3e année, il ne faudra
mettre en terre, lors de la transplantation,
que les plants âgés d'un an. VElœis est
excessivement robuste, et, pourvu qu'on le
plante lors des pluies, même si le « ma-
chette » du noir a endommagé sa motte, il
reprendra avec vigueur. On ne doit pas faire
de pépinières, mais se servir des jeunes
Palmiers qui poussent à profusion dans le
sous-bois de la forêt. Il suffira d'y choisir les
pieds hauts de 0.80 à i m. : ils se trouvent
dans les conditions requises.
Un travailleur bien dressé peut rapporter
à pied d'œuvre, dans sa journée, une ving-
taine de jeunes plants à la condition toutefois
de le mettre à la tâche, car pour ce travail, la
formation en équipe est impossible et, par
suite, aucune surveillance ne peut s'exercer.
Dans le cas où l'on serait-obligé d'envoyer
trop loin les « MALINGAMES » (travailleurs
engagés pour une durée déterminée : 6 a
8 mois), on aurait intérêt à passer des con-
trats à forfait, avec les chefs des villages
voisins, à raison de tant par pied. Les jeunes
Palmiers à transplanter seraient alors ame-
nés à la plantation, à très bon marché, par
les femmes des villages.
C'est un système que l'on emploie souvent
lorsqu'il s'agit de planter des bananiers en
grand nombre, par exemple pour abriter une
cacaoyère en création. Le contrat à forfait
avec les noirs a l'inconvénient de ne pouvoir
être employé lorsqu'on est pressé, car il est
impossible d'y faire entrer une clause rela-'
tive au temps. Jamais ils ne comprendraient
qu'un contrat puisse être résilié, parce que
le travail convenu a été fait en 3o jours, au
lieu de l'être en io; le temps chez eux
n'a pas de valeur !
Dans cette étude, nous avions en vue la
région du Mayumbé ; mais, il est probable
que dans toute autre partie du Gabon-
Congo, on pourra se procurer à aussi bon
compte, quelle qu'en soit la quantité, des
plants de Palmiers à huile.
G. BERTHELOT DU CHESNAY,
Planteur à Kakamœka
(Congo français).
Exploitation industrielle de l'Agave americana
L'usine de défibraiion de AL. FASIO.
, Un de nos abonnés algériens, M. FASIO,
qui a jadis visité Maurice, grand centre d'ex-
ploitation d'aloès (Fourcroya gigantea), se
livre actuellement à une exploitation régu-
lière de l'aloès local, si commun en Algérie
et dans toute l'Afrique du Nord (Agave
americana). Il emploie une défibreuse méca-
nique de son invention. Il nous communique
d'intéressants détails sur l'accueil fait par
le commerce à sa fibre, dont les visiteurs du
Concours agricole de Paris ont pu apprécier
la beauté. Le témoignage de M. Fasio s'ac-
corde bien avec ceux de M. PERROUD, de
Tunis (« J. d'A. T. » n° 4) et de M. SUTER,
de Bombay (« J. d'A. T. » no 7); on ne sau-"
rait plus le nier, la fibre d'A. americana, bien
préparée, trouve preneurs à de bons prix,
sur le grand marché des fibres; elle y est ac-
cueillie d'autant mieux qu'il y a pénurie de
fibres pour corderie, depuis plusieurs an-
nées.
« En 1901 », écrit M. Fasio, « j'eus l'idée
de faire décortiquer, à la main, quelques
feuilles de nos aloès d'Algérie et d'en en-
voyer la fibre à l'examen d'une des plus
fortes maisons françaises. Voici ce qu'elle
me répondit à la date du 3o mai 1901 :
« Autant que nous pouvons juger par le
ches seront alignés le long des planches
pour en soutenir les terres et y pourrir. 11
sera inutile de conserver, disséminées dans
la plantation, quelques touffes de bananiers,
comme on le fait quelquefois pour fournir
les fibres plates (dont on a toujours besoin
pour ligaturer les lianes), les folioles de
feuilles de Palmier — soit entières, soit
défibrées — pouvant être avantageusement
employées pour le même usage.
Pour que le Palmier ait le développement
voulu à la fin de la 3e année, il ne faudra
mettre en terre, lors de la transplantation,
que les plants âgés d'un an. VElœis est
excessivement robuste, et, pourvu qu'on le
plante lors des pluies, même si le « ma-
chette » du noir a endommagé sa motte, il
reprendra avec vigueur. On ne doit pas faire
de pépinières, mais se servir des jeunes
Palmiers qui poussent à profusion dans le
sous-bois de la forêt. Il suffira d'y choisir les
pieds hauts de 0.80 à i m. : ils se trouvent
dans les conditions requises.
Un travailleur bien dressé peut rapporter
à pied d'œuvre, dans sa journée, une ving-
taine de jeunes plants à la condition toutefois
de le mettre à la tâche, car pour ce travail, la
formation en équipe est impossible et, par
suite, aucune surveillance ne peut s'exercer.
Dans le cas où l'on serait-obligé d'envoyer
trop loin les « MALINGAMES » (travailleurs
engagés pour une durée déterminée : 6 a
8 mois), on aurait intérêt à passer des con-
trats à forfait, avec les chefs des villages
voisins, à raison de tant par pied. Les jeunes
Palmiers à transplanter seraient alors ame-
nés à la plantation, à très bon marché, par
les femmes des villages.
C'est un système que l'on emploie souvent
lorsqu'il s'agit de planter des bananiers en
grand nombre, par exemple pour abriter une
cacaoyère en création. Le contrat à forfait
avec les noirs a l'inconvénient de ne pouvoir
être employé lorsqu'on est pressé, car il est
impossible d'y faire entrer une clause rela-'
tive au temps. Jamais ils ne comprendraient
qu'un contrat puisse être résilié, parce que
le travail convenu a été fait en 3o jours, au
lieu de l'être en io; le temps chez eux
n'a pas de valeur !
Dans cette étude, nous avions en vue la
région du Mayumbé ; mais, il est probable
que dans toute autre partie du Gabon-
Congo, on pourra se procurer à aussi bon
compte, quelle qu'en soit la quantité, des
plants de Palmiers à huile.
G. BERTHELOT DU CHESNAY,
Planteur à Kakamœka
(Congo français).
Exploitation industrielle de l'Agave americana
L'usine de défibraiion de AL. FASIO.
, Un de nos abonnés algériens, M. FASIO,
qui a jadis visité Maurice, grand centre d'ex-
ploitation d'aloès (Fourcroya gigantea), se
livre actuellement à une exploitation régu-
lière de l'aloès local, si commun en Algérie
et dans toute l'Afrique du Nord (Agave
americana). Il emploie une défibreuse méca-
nique de son invention. Il nous communique
d'intéressants détails sur l'accueil fait par
le commerce à sa fibre, dont les visiteurs du
Concours agricole de Paris ont pu apprécier
la beauté. Le témoignage de M. Fasio s'ac-
corde bien avec ceux de M. PERROUD, de
Tunis (« J. d'A. T. » n° 4) et de M. SUTER,
de Bombay (« J. d'A. T. » no 7); on ne sau-"
rait plus le nier, la fibre d'A. americana, bien
préparée, trouve preneurs à de bons prix,
sur le grand marché des fibres; elle y est ac-
cueillie d'autant mieux qu'il y a pénurie de
fibres pour corderie, depuis plusieurs an-
nées.
« En 1901 », écrit M. Fasio, « j'eus l'idée
de faire décortiquer, à la main, quelques
feuilles de nos aloès d'Algérie et d'en en-
voyer la fibre à l'examen d'une des plus
fortes maisons françaises. Voici ce qu'elle
me répondit à la date du 3o mai 1901 :
« Autant que nous pouvons juger par le
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