Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1903 31 mars 1903
Description : 1903/03/31 (A3,N21). 1903/03/31 (A3,N21).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437460t
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 88
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 338-354. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 91
96 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALES 21 — MARS 1903
déduisent qu'il faut renoncer à introduire à
Madagascar comme cela a été tait jusqu'ici,
des chevaux arabes et tarbesde grande taille.
Cependant, il existe une race indigène et ses
qualités sont indiscutables; malheureuse-
ment les juments sont rares et presque
toutes groupées autour de Tananarive où
les pâturages sont pauvres et l'élevage en
grand impossible. Pour les essais d'intro-
duction futurs, les auteurs recommandent
les chevaux abyssins (il y en a déjà trois à la
Ferme), ceux de l'Inde, également déjà bien
connus dans l'île, enfin les poneys austra-
liens et, peut être encore, les chevaux de
Camargue, bien connus dans le sud de la
France.
Pour les ânes, disent-ils, le problème est
résolu : leur acclimatement se fait sans diffi-
culté; il n'y a plus qu'à familiariser le Mal-
gache avec leur emploi.
Culture mécanique du café au Brésil
Le Domaine de Santa-Rita.
Le «Journal d'Agriculture pratique». toujours
si bien documenté pour ce qui a trait au travail du
sol, a publié récemment (i5 janvier 1903) une cor-
respondance très intéressante entre le Dr EMANUEL
GUIMARAES D'AZEVEDO, propriétaire brésilien, qui
cultive le café et la canne à l'Estaçao SANTA-RITA,
et M. MAX RINGELMANN, Directeur de la Station
d'essais des Machines agricoles. M. D'AZEVEDO pose
une question qu'ont rencontrée bien des planteurs
tropicaux, et M. RINGELMANN y répond avec la
haute compétence qui lui appartient. Nous
reproduisons ci-après le texte de la lettre de M.
D'AZEVEDO, en la faisant suivre d'un aperçu de la
réponse-consultation de M. RINGELMANN :
« Mes caféiers sont plantés à un écarte-
ment moyen de 18 palmes (la palme valant
oM.22, celareprésenteun écartement de 41l1. 23
et 555 plants à l'hectare"). Les deux tiers de
mes 1,200 hectares ne peuvent pas être cul-
tivés par les attelages et les machines, soit
par suite de la pente du sol des coteaux, soit
à cause de la grande taille des arbres ou de
la présence des souches de l'ancienne forêt
qui n'ont pas encore eu le temps de se dé-
composer.
« Actuellement j'emploie 27 houes Pla-
net; chaque houe est attelée d'un bœuf (race
bâtarde, sans cornes); quelques-unessont ti-
rées par des mulets. Le travail est fait à la
tâche : L'attelage et la houe Planet sont mis
à la disposition du travailleur, qui est payé
tant par mille plants qu'il est obligé de main-
tenir propres de septembre à mai (époque de
la récolte), mais l'entretien des animaux et
de la machine est à ma charge. On peut esti-
mer que chaque ouvrier travaille en moyenne
de 800 à 1,000 plants par journée (soit
1 hect. 44 à 1 hect. 80).
« En plus de la culture des caféiers, j'ai
encore 200 hectares occupés par la canne à
sucre; ce sont des terres très grasses sur
lesquelles j'emploie les extirpateurs Bajac.
« Il nous faudrait avoir deux ou trois ma-
chines assez puissantes, pouvant chacune
tirer soit une charrue à deux raies, soit deux
cultivateurs Planet, soit enfin un rouleau
Croskill. Il serait à désirer qu'on put em-
ployer un système analogue au tracteur auto-
mobile, afin de n'avoir pas besoin d'animaux.
« Nous ne pouvons pas songer a utiliser
des machines à vapeur, car il y aurait trop
de difficultés pour aller chercher continuel-
lement l'eau très loin; puis la houille nous
revient ici de go à 110 francs la tonne, alors
que le bois ne coûte rien que la peine de le
ramasser, mais les transports en sont très
difficiles. L'alcool que nous avons, prove-
nant de la distillation des mélasses de la su-
crerie, est vendu 85 fr. le tonneau de 5oo li-
tres à 36 degrés, et go fr. à 40 degrés. Enfin
le pétrole coûte, rendu à l'exploitation, (se-
lon le change), aux environs de 12 fr. le bi-
don de 20 litres, soit o fr. 60 le litre ».
M. RINGELMANN propose deux solutions:
1° Emploi de l'électricité, au moyen d'une
station centrale génératrice, établie en un
point où l'approvisionnement en combus-
tible serait facile, et de treuils récep-
teurs fixes, (hâlant les machines), ou de
tracteurs automobiles àaccumulateurs, (les
remorquant).
20 Emploi de tracteurs automobiles ac-
tionnés par des moteurs à explosion. Selon
que le titre de l'alcool disponible est exprimé
en degrés Cartier ou centésimaux, le prix de
revient variant de o fr. 17 à o fr. 405, le mo-
teur à adopter devra être à alcool ou à es-
sence minérale.
Nouv. IMO. EJ. LASNIER. Direct. 37 rue St-Lazare Paris.
Le Gérant : E. BOIVIN.
déduisent qu'il faut renoncer à introduire à
Madagascar comme cela a été tait jusqu'ici,
des chevaux arabes et tarbesde grande taille.
Cependant, il existe une race indigène et ses
qualités sont indiscutables; malheureuse-
ment les juments sont rares et presque
toutes groupées autour de Tananarive où
les pâturages sont pauvres et l'élevage en
grand impossible. Pour les essais d'intro-
duction futurs, les auteurs recommandent
les chevaux abyssins (il y en a déjà trois à la
Ferme), ceux de l'Inde, également déjà bien
connus dans l'île, enfin les poneys austra-
liens et, peut être encore, les chevaux de
Camargue, bien connus dans le sud de la
France.
Pour les ânes, disent-ils, le problème est
résolu : leur acclimatement se fait sans diffi-
culté; il n'y a plus qu'à familiariser le Mal-
gache avec leur emploi.
Culture mécanique du café au Brésil
Le Domaine de Santa-Rita.
Le «Journal d'Agriculture pratique». toujours
si bien documenté pour ce qui a trait au travail du
sol, a publié récemment (i5 janvier 1903) une cor-
respondance très intéressante entre le Dr EMANUEL
GUIMARAES D'AZEVEDO, propriétaire brésilien, qui
cultive le café et la canne à l'Estaçao SANTA-RITA,
et M. MAX RINGELMANN, Directeur de la Station
d'essais des Machines agricoles. M. D'AZEVEDO pose
une question qu'ont rencontrée bien des planteurs
tropicaux, et M. RINGELMANN y répond avec la
haute compétence qui lui appartient. Nous
reproduisons ci-après le texte de la lettre de M.
D'AZEVEDO, en la faisant suivre d'un aperçu de la
réponse-consultation de M. RINGELMANN :
« Mes caféiers sont plantés à un écarte-
ment moyen de 18 palmes (la palme valant
oM.22, celareprésenteun écartement de 41l1. 23
et 555 plants à l'hectare"). Les deux tiers de
mes 1,200 hectares ne peuvent pas être cul-
tivés par les attelages et les machines, soit
par suite de la pente du sol des coteaux, soit
à cause de la grande taille des arbres ou de
la présence des souches de l'ancienne forêt
qui n'ont pas encore eu le temps de se dé-
composer.
« Actuellement j'emploie 27 houes Pla-
net; chaque houe est attelée d'un bœuf (race
bâtarde, sans cornes); quelques-unessont ti-
rées par des mulets. Le travail est fait à la
tâche : L'attelage et la houe Planet sont mis
à la disposition du travailleur, qui est payé
tant par mille plants qu'il est obligé de main-
tenir propres de septembre à mai (époque de
la récolte), mais l'entretien des animaux et
de la machine est à ma charge. On peut esti-
mer que chaque ouvrier travaille en moyenne
de 800 à 1,000 plants par journée (soit
1 hect. 44 à 1 hect. 80).
« En plus de la culture des caféiers, j'ai
encore 200 hectares occupés par la canne à
sucre; ce sont des terres très grasses sur
lesquelles j'emploie les extirpateurs Bajac.
« Il nous faudrait avoir deux ou trois ma-
chines assez puissantes, pouvant chacune
tirer soit une charrue à deux raies, soit deux
cultivateurs Planet, soit enfin un rouleau
Croskill. Il serait à désirer qu'on put em-
ployer un système analogue au tracteur auto-
mobile, afin de n'avoir pas besoin d'animaux.
« Nous ne pouvons pas songer a utiliser
des machines à vapeur, car il y aurait trop
de difficultés pour aller chercher continuel-
lement l'eau très loin; puis la houille nous
revient ici de go à 110 francs la tonne, alors
que le bois ne coûte rien que la peine de le
ramasser, mais les transports en sont très
difficiles. L'alcool que nous avons, prove-
nant de la distillation des mélasses de la su-
crerie, est vendu 85 fr. le tonneau de 5oo li-
tres à 36 degrés, et go fr. à 40 degrés. Enfin
le pétrole coûte, rendu à l'exploitation, (se-
lon le change), aux environs de 12 fr. le bi-
don de 20 litres, soit o fr. 60 le litre ».
M. RINGELMANN propose deux solutions:
1° Emploi de l'électricité, au moyen d'une
station centrale génératrice, établie en un
point où l'approvisionnement en combus-
tible serait facile, et de treuils récep-
teurs fixes, (hâlant les machines), ou de
tracteurs automobiles àaccumulateurs, (les
remorquant).
20 Emploi de tracteurs automobiles ac-
tionnés par des moteurs à explosion. Selon
que le titre de l'alcool disponible est exprimé
en degrés Cartier ou centésimaux, le prix de
revient variant de o fr. 17 à o fr. 405, le mo-
teur à adopter devra être à alcool ou à es-
sence minérale.
Nouv. IMO. EJ. LASNIER. Direct. 37 rue St-Lazare Paris.
Le Gérant : E. BOIVIN.
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