Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1903 31 mars 1903
Description : 1903/03/31 (A3,N21). 1903/03/31 (A3,N21).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437460t
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 88
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 338-354. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 91
80 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE ?21 — MARS 1903
« Le lysol est un produit complexe conte-
nant des corps alcalins, gras et résineux.
« Il est facile, d'après ces données, de
comprendre le rôle de chacun de ces pro-
duits dans leurs combinaisons intimes.
« L'expérience nous a montré que les cri-
quets et les sauterelles, en contact avec cette
solution pendant moins d'une minute, meu-
rent par asphyxie. On l'applique au moyen
d'un pulvérisateur.
« Le mode d'emploi est des plus faciles :
On peut se servir, par exemple, des pulvéri-
sateurs de vignes qui se trouvent dans toutes
les fermes tunisiennes. Ces appareils per-
mettent de détruire les criquets s'avançanten
colonnes, aussi bien que les criquets et sau-
terelles posés sur les buissons.
« Le prix de revient, en Tunisie, est d'en-
viron 5 à 6 centimes par litre. Cette dépense
est insignifiante. Elle le paraîtra d'autant
plus qu'elle permettra d'économiser les frais
d'un nombreux, personnel employé aujour-
d'hui à dresser les appareils cypriotes et à
creuser des tranchées (i).
« Enfin, la pratique fera connaître s'il est
possible de diluer encore la solution, tout
en lui conservant ses propriétés destruc-
tives. »
La plantation de Gambir de M. Von Mechel
D'après R. SCHLECHrER
Le gambir est une matière première de grande
consommation, qui intéresse à la fois les marchés
indigènes d'Extrême-Orient (en tant que masti-
catoire) et lasoierie lyonnaise qui l'emploiedansses
teintureries. Dans notre nu 17, nous avons raconté
d'après M. SCHLECHTER, commcn t legambir est cul-
tivé et préparé par les Chinois de la presqu'île de
Malacca, et en particulier dans l'exploitation mo-
dèle Rim-Estate, propriété de deux riches Chinois
fort connus à Singapore, MM. TAN CHAY YAN et
LAW KIM HOAN. Aujourd'hui nous donnons, d'après
une lettre du même voyageur pat ue dans le no 16
du « Tropenpflanzer », les procédés différents, et
très supérieurs, inaugurés par M. VON MECHEL, un
planteur allemand de Sumatra. A travers la rela-
tion de SCHLECHTER, M. VON MKHKL apparait
comme un homme très remarquable :
M. VON MECHEL possède, à Indragiri, sur la
côte Est de Sumatra, une plantation de gam-
bir (Djapoera-Estate) qui est certainement
la mieux conduite du monde entier. J'ai vu
chez lui bien des dispositions originales, qui
expliquent les beaux résultats commerciaux
qu'il a obtenus. 1
La cuisson du gambir est conduite exac-
tement comme chez les Chinois, mais on
veille beaucoup plus à la propreté. Lorsque
cette opération est terminée, on n'abandonne
pas le gambir jusqu'à refroidissement com-
plet ; on le laisse seulement rafraîchir un
peu, et il est coagulé au bout d'une heure
environ. La dessiccation des cubes de gambir
se fait partie à l'air et à l'ombre, partie au
soleil, et est achevée par l'emploi de chaleur
artificielle. Fait à noter, lorsque le gambir a
été préparé et séché par un temps humide et
couvert, il prend extérieurement une cou-
leurbeaucoup plus sombre que lorsqu'il a été
préparé par un temps clair.
La culture de l'Uncaria Gambir est faite
chez M. v. MECHEL tout autrement que chez
les Chinois : Les plantations sont d'une
propreté remarquable. Les plus grands soi ns
sont prodigués aux semis ; on veille, en par-
ticulier. à ne jamais établir de semis sur un
sol susceptible de dégradation du fait des
pluies; les terres tourbeuses se prêtent cer-
tainement le mieux à cette destination.
Quand les jeunes plants ont atteint environ
1 5 à 20 cm. de hauteur, on les met en place
dans des trous assez profonds pour qu'une
partie seulement de la tige émerge; quel-
quefois on plante même de telle sorte que
la plante entière se trouve au-dessous du
niveau du sol ; pour protéger les trous contre
In pluie, on les couvre de petits branchages
(1) Les appareils cypriotes sont des sortes d'énor-
mes pièges mobiles, dont l'efficacité a été démontré
en premier lieu à l'île de Chypre. Ils constituent
le moyen de destruction des criquets, le plus com-
munément admis à l'heure actuelle dans les pays
civfiités. — N. DE LA RÉD.
« Le lysol est un produit complexe conte-
nant des corps alcalins, gras et résineux.
« Il est facile, d'après ces données, de
comprendre le rôle de chacun de ces pro-
duits dans leurs combinaisons intimes.
« L'expérience nous a montré que les cri-
quets et les sauterelles, en contact avec cette
solution pendant moins d'une minute, meu-
rent par asphyxie. On l'applique au moyen
d'un pulvérisateur.
« Le mode d'emploi est des plus faciles :
On peut se servir, par exemple, des pulvéri-
sateurs de vignes qui se trouvent dans toutes
les fermes tunisiennes. Ces appareils per-
mettent de détruire les criquets s'avançanten
colonnes, aussi bien que les criquets et sau-
terelles posés sur les buissons.
« Le prix de revient, en Tunisie, est d'en-
viron 5 à 6 centimes par litre. Cette dépense
est insignifiante. Elle le paraîtra d'autant
plus qu'elle permettra d'économiser les frais
d'un nombreux, personnel employé aujour-
d'hui à dresser les appareils cypriotes et à
creuser des tranchées (i).
« Enfin, la pratique fera connaître s'il est
possible de diluer encore la solution, tout
en lui conservant ses propriétés destruc-
tives. »
La plantation de Gambir de M. Von Mechel
D'après R. SCHLECHrER
Le gambir est une matière première de grande
consommation, qui intéresse à la fois les marchés
indigènes d'Extrême-Orient (en tant que masti-
catoire) et lasoierie lyonnaise qui l'emploiedansses
teintureries. Dans notre nu 17, nous avons raconté
d'après M. SCHLECHTER, commcn t legambir est cul-
tivé et préparé par les Chinois de la presqu'île de
Malacca, et en particulier dans l'exploitation mo-
dèle Rim-Estate, propriété de deux riches Chinois
fort connus à Singapore, MM. TAN CHAY YAN et
LAW KIM HOAN. Aujourd'hui nous donnons, d'après
une lettre du même voyageur pat ue dans le no 16
du « Tropenpflanzer », les procédés différents, et
très supérieurs, inaugurés par M. VON MECHEL, un
planteur allemand de Sumatra. A travers la rela-
tion de SCHLECHTER, M. VON MKHKL apparait
comme un homme très remarquable :
M. VON MECHEL possède, à Indragiri, sur la
côte Est de Sumatra, une plantation de gam-
bir (Djapoera-Estate) qui est certainement
la mieux conduite du monde entier. J'ai vu
chez lui bien des dispositions originales, qui
expliquent les beaux résultats commerciaux
qu'il a obtenus. 1
La cuisson du gambir est conduite exac-
tement comme chez les Chinois, mais on
veille beaucoup plus à la propreté. Lorsque
cette opération est terminée, on n'abandonne
pas le gambir jusqu'à refroidissement com-
plet ; on le laisse seulement rafraîchir un
peu, et il est coagulé au bout d'une heure
environ. La dessiccation des cubes de gambir
se fait partie à l'air et à l'ombre, partie au
soleil, et est achevée par l'emploi de chaleur
artificielle. Fait à noter, lorsque le gambir a
été préparé et séché par un temps humide et
couvert, il prend extérieurement une cou-
leurbeaucoup plus sombre que lorsqu'il a été
préparé par un temps clair.
La culture de l'Uncaria Gambir est faite
chez M. v. MECHEL tout autrement que chez
les Chinois : Les plantations sont d'une
propreté remarquable. Les plus grands soi ns
sont prodigués aux semis ; on veille, en par-
ticulier. à ne jamais établir de semis sur un
sol susceptible de dégradation du fait des
pluies; les terres tourbeuses se prêtent cer-
tainement le mieux à cette destination.
Quand les jeunes plants ont atteint environ
1 5 à 20 cm. de hauteur, on les met en place
dans des trous assez profonds pour qu'une
partie seulement de la tige émerge; quel-
quefois on plante même de telle sorte que
la plante entière se trouve au-dessous du
niveau du sol ; pour protéger les trous contre
In pluie, on les couvre de petits branchages
(1) Les appareils cypriotes sont des sortes d'énor-
mes pièges mobiles, dont l'efficacité a été démontré
en premier lieu à l'île de Chypre. Ils constituent
le moyen de destruction des criquets, le plus com-
munément admis à l'heure actuelle dans les pays
civfiités. — N. DE LA RÉD.
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