Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1903 31 mars 1903
Description : 1903/03/31 (A3,N21). 1903/03/31 (A3,N21).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437460t
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 88
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
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- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 338-354. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 91
? 21 —j^Mabs 199,3 JOURNAL D'AQRICULTURE TRQPIGALE , 7
succédant en pente doqpe jusqu'à la masse
centrale des montagnes de .J'He, formant, par
leur position, un abri naturel contre ls
vents régnants} uge ég^lç r^partitiQn des
pluies, ce qui n'existe pas chez nous: tels
sont les avantages ^naturels, qui ont large-
ment favorisé la Grenade, comme ççntre de
production du cacao., Comparonjs-ies aux
nôtres. Des ravins sombres, étroits et escar-
pés remplacent les vallée^ en. beaucoup
d'endroits sur la côte Ouest ; sur la côte Est
pùles gorges sont plus larges et à pente plus
douce, les vents de l'Atlantique enlevant la
terre végétale, on est obligé d'entourer les
plantations de nombreux arbres de haute
futaie qui annihilent l'action bienfaisante
des rayons du soleil, et contribuent à entre-
tenir, dans le sol et dans l'atmosphère, une
humidité constante qui, détruisant les fleurs
délicates du cacao, empêche la récolte régu-
lière des fruits.
Nécessité d'employer des engrais. —
Qu'on ne croie pas, par ce qui précède, que
je veuille nier l'existence, à la Dominique,
de grandes vallées aussi propres, par leur
sol et leur situation, à la culture du cacao
qu'aucune autre terre de la Grenade, ou
d'ailleurs, et quipuissent ssurer une ample
et régulière moisson. Mais nos sols vraiment
riches se trouvent dans des, petits fonds,
séparés par de grands intervalles d'un ter-
rain impropre; par nature, à la culture de
produits délicats, tels que le cacao et les
épices, à moins, d'engrais puissants. Mais
l'emploi des engrais demande un travail
patient e int.elli.gn\et on ne l'a pas encore
mis en pratique partout icL Il est vrai que
le caractère essentiellement montagneux du
pays et, conséqujeinini nt, le manque de voies
faciles de comqaunications, exigent, de. la
part du plrapteuf de cacao, un travail exces-
sivement pânihle.et .coûteux pour trans-
porter les engrais aux points où ils doivent
être employés. Il, çn résulte que l'on fait ou
conserve beaucoup moins d'engrais que l'on
pourrait, même en tenant compte de Ja
quantité relativement faible., que l'on peut
faire ici sur les propriétés, petites ou grandes.
Je crois, avec raison, qu'il y a à la Domi-
nique, beaucoup, plus de cacaoyers .que.les
récoltes, sembleraient indiquer. Cela vient
de ce qu'il y a d'immenses.. champs- de
cacaoyers en-fleine croissar-Ke, princ-ifale-
ment dans le Nord-Est et, dans l'Ouest, sur
les hautrurs,,qui restent improductifs parce
qu'il y a trop d'humidité, et qu'ils ne trou.
vent pas, dans le soT^unfe nourriture suffi-
sante. Beaucoup de propriétaires, du terril.
toire de « Vieille Casp M, m'ont avoué qu'il
y a dix ou quinze ans, alors que la surface
plantée élan: beaucoup moindre, leur récolte
était plus abondante, que maintenant même
dans les bonnes années.
Mes amis ont, en réalité, trop tiré de" leurs
terres, sans remplacer jamais, par lès entrais,
ce qu'ils prenaient, et, reprènant la culture
sur une plus grande échelle, dans les tèr-
raiiîs de qualité inférieure et plus inaccessi-
bles dé leurs propriétés, n'ont pas trouvé,
dans leurs dernières plantations, une corÂ-
pensation à l'appauvrissémerit graduel' de
leursol.' • ■ ., r '■ ,." -:
Il ne faut pas en conclure que ces individus
et la classe à laquelle ils appartiennent, pas
plus d'ailleurs que les autres planteurs d'ici,
ignorent la valeur des engrais. En parcou-
rant le pays, vous trouverez, en rçiaints en-
droits. des champs de cacaoyers florissants,
et qui se trouvent cependant dans les condi-
tions naturelles les plus détestables ; ç's,
qu'ils sont entièrement le résultat d'un.tra-^
vail intelligent du propriétaire, aidé du fu-i
mier de ferme. Si vous approfondissez la
chose, vous verrez que ces individus ainsi
favorisés ont des champs dont l'accès est fa-
cile, soit parce qu'ils sont proches de leur
demeure, soit qu'ils jouissent des facilitas
de transport que leur procure une route bien
entretenue par le gouvernement. Ils ont pu
transporter facilement leurs engrais et leur
terre en a eu tout le profit.
: Mais ces individus sont cinq ou six sur une
centaine envirop, Aux autres, placés dans des
conditions, moins favorables, il a manqué
l'énergie nécessaire pour surmonter les dif-
ficultés inhérentes à un-travail de culture
dans un pays uussv accidenté ; de là, de nom-
bre use s,plantations 4e cacao abandonnées,
ua..peu. £ aru>ut, nar querlarrÇrot^é^t ia*
-,., AR ST Ar ;'!:-
succédant en pente doqpe jusqu'à la masse
centrale des montagnes de .J'He, formant, par
leur position, un abri naturel contre ls
vents régnants} uge ég^lç r^partitiQn des
pluies, ce qui n'existe pas chez nous: tels
sont les avantages ^naturels, qui ont large-
ment favorisé la Grenade, comme ççntre de
production du cacao., Comparonjs-ies aux
nôtres. Des ravins sombres, étroits et escar-
pés remplacent les vallée^ en. beaucoup
d'endroits sur la côte Ouest ; sur la côte Est
pùles gorges sont plus larges et à pente plus
douce, les vents de l'Atlantique enlevant la
terre végétale, on est obligé d'entourer les
plantations de nombreux arbres de haute
futaie qui annihilent l'action bienfaisante
des rayons du soleil, et contribuent à entre-
tenir, dans le sol et dans l'atmosphère, une
humidité constante qui, détruisant les fleurs
délicates du cacao, empêche la récolte régu-
lière des fruits.
Nécessité d'employer des engrais. —
Qu'on ne croie pas, par ce qui précède, que
je veuille nier l'existence, à la Dominique,
de grandes vallées aussi propres, par leur
sol et leur situation, à la culture du cacao
qu'aucune autre terre de la Grenade, ou
d'ailleurs, et quipuissent ssurer une ample
et régulière moisson. Mais nos sols vraiment
riches se trouvent dans des, petits fonds,
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rain impropre; par nature, à la culture de
produits délicats, tels que le cacao et les
épices, à moins, d'engrais puissants. Mais
l'emploi des engrais demande un travail
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mis en pratique partout icL Il est vrai que
le caractère essentiellement montagneux du
pays et, conséqujeinini nt, le manque de voies
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part du plrapteuf de cacao, un travail exces-
sivement pânihle.et .coûteux pour trans-
porter les engrais aux points où ils doivent
être employés. Il, çn résulte que l'on fait ou
conserve beaucoup moins d'engrais que l'on
pourrait, même en tenant compte de Ja
quantité relativement faible., que l'on peut
faire ici sur les propriétés, petites ou grandes.
Je crois, avec raison, qu'il y a à la Domi-
nique, beaucoup, plus de cacaoyers .que.les
récoltes, sembleraient indiquer. Cela vient
de ce qu'il y a d'immenses.. champs- de
cacaoyers en-fleine croissar-Ke, princ-ifale-
ment dans le Nord-Est et, dans l'Ouest, sur
les hautrurs,,qui restent improductifs parce
qu'il y a trop d'humidité, et qu'ils ne trou.
vent pas, dans le soT^unfe nourriture suffi-
sante. Beaucoup de propriétaires, du terril.
toire de « Vieille Casp M, m'ont avoué qu'il
y a dix ou quinze ans, alors que la surface
plantée élan: beaucoup moindre, leur récolte
était plus abondante, que maintenant même
dans les bonnes années.
Mes amis ont, en réalité, trop tiré de" leurs
terres, sans remplacer jamais, par lès entrais,
ce qu'ils prenaient, et, reprènant la culture
sur une plus grande échelle, dans les tèr-
raiiîs de qualité inférieure et plus inaccessi-
bles dé leurs propriétés, n'ont pas trouvé,
dans leurs dernières plantations, une corÂ-
pensation à l'appauvrissémerit graduel' de
leursol.' • ■ ., r '■ ,." -:
Il ne faut pas en conclure que ces individus
et la classe à laquelle ils appartiennent, pas
plus d'ailleurs que les autres planteurs d'ici,
ignorent la valeur des engrais. En parcou-
rant le pays, vous trouverez, en rçiaints en-
droits. des champs de cacaoyers florissants,
et qui se trouvent cependant dans les condi-
tions naturelles les plus détestables ; ç's,
qu'ils sont entièrement le résultat d'un.tra-^
vail intelligent du propriétaire, aidé du fu-i
mier de ferme. Si vous approfondissez la
chose, vous verrez que ces individus ainsi
favorisés ont des champs dont l'accès est fa-
cile, soit parce qu'ils sont proches de leur
demeure, soit qu'ils jouissent des facilitas
de transport que leur procure une route bien
entretenue par le gouvernement. Ils ont pu
transporter facilement leurs engrais et leur
terre en a eu tout le profit.
: Mais ces individus sont cinq ou six sur une
centaine envirop, Aux autres, placés dans des
conditions, moins favorables, il a manqué
l'énergie nécessaire pour surmonter les dif-
ficultés inhérentes à un-travail de culture
dans un pays uussv accidenté ; de là, de nom-
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