Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1929 01 juin 1929
Description : 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30. 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64370769
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
- Aller à la page de la table des matières569
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 673
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- .......... Page(s) .......... 680
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- .......... Page(s) .......... 685
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- .......... Page(s) .......... 688
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 691
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- .......... Page(s) .......... 692
- .......... Page(s) .......... 696
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 710
- .......... Page(s) .......... 712
- .......... Page(s) .......... 713
ÉTUDES GÉNÉRALES 633
Pour ce qui concerne les colonies d'Afrique, par exemple,
les coupeurs ont surtout recherché jusqu'ici, 1'« acajou» et
l'a okoumé». L"; premier de ces bois s'est toujours vendu à un
prix assez élevé ; le second est resté à bas prix pendant longtemps;
mais il existe au Gabon en peuplements denses ; il a toujours pu
être obtenu, de ce fait, à un prix avantageux par rapport à son
prix de vente. (Je dois ajouter que ce prix de vente de l'a okoumé»
atteint et dépasse même depuis deux ans, celui de l'acajou).
Mais « acajous» et « okoumés », s'ils sont d'écoulement facile sur
les places européennes ne sont cependant pas les seuls bois
coloniaux d'Afrique susceptibles d'être utilisés en fortes quantités
et d'être payés à des prix rémunérateurs aux exploitants. Il est
dès maintenant, d'assez nombreuses autres essences coloniales
d'ébénisterie et de menuiserie qui, expédiées par lots plus ou
moins importants, ont déjà fait leurs preuves et auxquelles
l'industrie fait bon acueil. D'autres essences trouveraient éga-
ement des débouchés étendus et des cours suffisamment élevés,
si les envois étaient réguliers et si les appellations un peu barbares
étaient suivies, ce à quoi le Service des bois s'emploiera, d'un
nom ou d'une indication qui rappelle des bois connus. Certes,
les bois coloniaux de déroulage, pour contreplaqués, et les bois
d'ébénisterie ou de belle menuiserie d'intérieur nous sont précieux;
nous en utilisons de plus en plus. Mais, ce qui nous manque
autant, sinon davantage, ce sont des bois de parquet etde menuiserie
courante, susceptibles de suppléer au déficit de nos chênes, sapins
et peupliers, dont la source s'épuise, et de remplacer, dans toute
la mesure du possible, les bois du Nord, dont le prix de revient
est excessivement élevé et dont l'importation pèse sur notre,
balance commerciale.
(Vous remarquerez, Messieurs que je fais ici abstraction des
emplois de charpente, pour lesquels les bois coloniaux, sauf pour
les charpentes spéciales ne peuvent guère envisagés, pour
l'instant du moins.) Je tiens également à donner des apaisements
aux importateurs de bois du Nord, qui pourraient voir dans les
bois coloniaux des ennemis de leur négoce. Il n'est pas question
en effet, d'éliminer ces bois du Nord, que nous ne pouvons
remplacer pour nombre d'usages et dont l'importation en France
est nécessaire pour maintenir le mouvement d'échanges avec les
pays fournisseurs. Mais nous pouvons envisager un accroissement
tel de nos besoins et de ceux des pays voisins du nôtre que les
nations du Nord ne suffiront bientôt plus à répondre aux demandes
Bull. 245 22
Pour ce qui concerne les colonies d'Afrique, par exemple,
les coupeurs ont surtout recherché jusqu'ici, 1'« acajou» et
l'a okoumé». L"; premier de ces bois s'est toujours vendu à un
prix assez élevé ; le second est resté à bas prix pendant longtemps;
mais il existe au Gabon en peuplements denses ; il a toujours pu
être obtenu, de ce fait, à un prix avantageux par rapport à son
prix de vente. (Je dois ajouter que ce prix de vente de l'a okoumé»
atteint et dépasse même depuis deux ans, celui de l'acajou).
Mais « acajous» et « okoumés », s'ils sont d'écoulement facile sur
les places européennes ne sont cependant pas les seuls bois
coloniaux d'Afrique susceptibles d'être utilisés en fortes quantités
et d'être payés à des prix rémunérateurs aux exploitants. Il est
dès maintenant, d'assez nombreuses autres essences coloniales
d'ébénisterie et de menuiserie qui, expédiées par lots plus ou
moins importants, ont déjà fait leurs preuves et auxquelles
l'industrie fait bon acueil. D'autres essences trouveraient éga-
ement des débouchés étendus et des cours suffisamment élevés,
si les envois étaient réguliers et si les appellations un peu barbares
étaient suivies, ce à quoi le Service des bois s'emploiera, d'un
nom ou d'une indication qui rappelle des bois connus. Certes,
les bois coloniaux de déroulage, pour contreplaqués, et les bois
d'ébénisterie ou de belle menuiserie d'intérieur nous sont précieux;
nous en utilisons de plus en plus. Mais, ce qui nous manque
autant, sinon davantage, ce sont des bois de parquet etde menuiserie
courante, susceptibles de suppléer au déficit de nos chênes, sapins
et peupliers, dont la source s'épuise, et de remplacer, dans toute
la mesure du possible, les bois du Nord, dont le prix de revient
est excessivement élevé et dont l'importation pèse sur notre,
balance commerciale.
(Vous remarquerez, Messieurs que je fais ici abstraction des
emplois de charpente, pour lesquels les bois coloniaux, sauf pour
les charpentes spéciales ne peuvent guère envisagés, pour
l'instant du moins.) Je tiens également à donner des apaisements
aux importateurs de bois du Nord, qui pourraient voir dans les
bois coloniaux des ennemis de leur négoce. Il n'est pas question
en effet, d'éliminer ces bois du Nord, que nous ne pouvons
remplacer pour nombre d'usages et dont l'importation en France
est nécessaire pour maintenir le mouvement d'échanges avec les
pays fournisseurs. Mais nous pouvons envisager un accroissement
tel de nos besoins et de ceux des pays voisins du nôtre que les
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