Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1929 01 juin 1929
Description : 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30. 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64370769
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 673
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- .......... Page(s) .......... 691
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- .......... Page(s) .......... 692
- .......... Page(s) .......... 696
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 710
- .......... Page(s) .......... 712
- .......... Page(s) .......... 713
ÉTUDES GÉNÉRALES 629
production va s'accuser bientôt considérable et il va falloir
importer en masse des bois de l'extérieur. L'exécution du
programme LOUCHEUR et la reprise de la construction ne pourront
que précipiter le mQuvement.
Situation des autres pays.
Si nous manquons de bois en France, les autres pays de
l'Europe occidentale et méridionale ne sont, du reste, pas plus
favorisés. Ne chiffre-t on pas par 30 à 40 millions de mètres
cubes au total les quantités qui doivent être importées du Nord
ou d'Amérique, par cette partie de notre continent? (Angleterre,
Allemagne, Hollande, Belgique, France, Espagne, Italie,
Grèce). L'Europe centrale, les pays baltes et scandinaves restent
exportateurs; mais c'est un fait reconnu, les possibilités annuelles
de production de ces régions sont largement atteintes, sinon
dépassées. Aux États-Unis, la production ne répond plus que
difficilement aux besoins de la consommation et ce grand pays
va bientôt absorber, notamment sous forme de pâtes à papier,
une grande partie du surcroît de la production forestière du
Canada. Nous ne devons donc pas considérer comme inépui-
sables les sources où nous nous approvisionnons présentement.
Il est certes encore sur notre planète des zones boisées très
importantes et peu exploitées (en Russie et au Brésil notamment).
On ne voit pas très bien la possibilité de les exploiter intensive-
ment, du moins immédiatement, et l'on peut estimer, par ailleurs,
que celles où l'on avait coutume de se ravitailler jusqu'ici, ne
suffiront plus bientôt aux exigences de plus en plus formidables
des divers pays civilisés.
Ressources offertes par les colonies françaises.
La France a toutefois, sur la plupart des autres pays euro-
péens, l'avantage de posséder dans ses colonies des forêts de
vaste étendue, dont l'exploitation peut permettre de parer en
grande partie au déficit de la production de ses forêts métropo-
litaines et de fournir en outre, pour certaines essences, un appoint
intéressant aux marchés de bois étrangers.
Ces forêts coloniales ne couvrent pas moins de 90 millions
d'hectares, soit neuf fois la superficie des forêts françaises.
Compte tenu de la rapidité de la végétation, beaucoup plus
grande en zone équatoriale qu'en zone tempérée, ces forêts
production va s'accuser bientôt considérable et il va falloir
importer en masse des bois de l'extérieur. L'exécution du
programme LOUCHEUR et la reprise de la construction ne pourront
que précipiter le mQuvement.
Situation des autres pays.
Si nous manquons de bois en France, les autres pays de
l'Europe occidentale et méridionale ne sont, du reste, pas plus
favorisés. Ne chiffre-t on pas par 30 à 40 millions de mètres
cubes au total les quantités qui doivent être importées du Nord
ou d'Amérique, par cette partie de notre continent? (Angleterre,
Allemagne, Hollande, Belgique, France, Espagne, Italie,
Grèce). L'Europe centrale, les pays baltes et scandinaves restent
exportateurs; mais c'est un fait reconnu, les possibilités annuelles
de production de ces régions sont largement atteintes, sinon
dépassées. Aux États-Unis, la production ne répond plus que
difficilement aux besoins de la consommation et ce grand pays
va bientôt absorber, notamment sous forme de pâtes à papier,
une grande partie du surcroît de la production forestière du
Canada. Nous ne devons donc pas considérer comme inépui-
sables les sources où nous nous approvisionnons présentement.
Il est certes encore sur notre planète des zones boisées très
importantes et peu exploitées (en Russie et au Brésil notamment).
On ne voit pas très bien la possibilité de les exploiter intensive-
ment, du moins immédiatement, et l'on peut estimer, par ailleurs,
que celles où l'on avait coutume de se ravitailler jusqu'ici, ne
suffiront plus bientôt aux exigences de plus en plus formidables
des divers pays civilisés.
Ressources offertes par les colonies françaises.
La France a toutefois, sur la plupart des autres pays euro-
péens, l'avantage de posséder dans ses colonies des forêts de
vaste étendue, dont l'exploitation peut permettre de parer en
grande partie au déficit de la production de ses forêts métropo-
litaines et de fournir en outre, pour certaines essences, un appoint
intéressant aux marchés de bois étrangers.
Ces forêts coloniales ne couvrent pas moins de 90 millions
d'hectares, soit neuf fois la superficie des forêts françaises.
Compte tenu de la rapidité de la végétation, beaucoup plus
grande en zone équatoriale qu'en zone tempérée, ces forêts
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