Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1929 01 juin 1929
Description : 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30. 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64370769
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 673
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- .......... Page(s) .......... 680
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- .......... Page(s) .......... 685
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- .......... Page(s) .......... 688
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 691
- .......... Page(s) .......... 691
- .......... Page(s) .......... 692
- .......... Page(s) .......... 696
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 710
- .......... Page(s) .......... 712
- .......... Page(s) .......... 713
ÉTUDES GÉNÉRALES 627
normalement devenir bien plus accusé au lendemain de la
guerre, tant du fait des destructions ou des coupes excessives,
dont certaines de nos forêts ont été l'objet durant la période
des hostilités, que de celui des reconstructions nécessaires dans
les régions dévastées et de l'accroissement des besoins divers.
Or, contrairement à ce que l'on pouvait supposer, nos impor-
tations (sauf en ce qui concerne toutefois les pâtes et papiers de
bois dont nous recevons maintenant de 600 à 700.000 tonnes,
représentant plus de 2 millions de mètres cubes de bois sur pied),
nos importations, dis-je, sont restées, de 1919 à 1922, très
inférieures à ce qu'elles étaient avant-guerre (1.150.000 tonnes
de bois d'œuvre contre 1.830.000 tonnes en 1913). Depuis 1923,
elles n'ont pas pris non plus toute l'ampleur que l'on pouvait
logiquement escompter. L'arrêt des constructions et la hausse
des changes en sont les raisons. Enfin, fait tout à fait imprévu,
nous avons exporté davantage qu'avant-guerre Notre déficit en
bois d'œuvre (je fais ici abstraction des papiers et pâtes de cel-
lulose) chiffré en poids, apparait donc moins considérable. Il
nous est même arrivé en 1925 et 1926 d'exporter plus que nous
n'avons importé. Les personnes compulsant les statistiques
officielles pourraient en conclure que notre pays peut, en somme,
se suffire à lui-même en matière de bois d'œuvre, puisqu'il a
vendu pendant plusieurs années des quantités correspondant à
celles qu'il a achetées. Une telle conclusion serait évidemment
un peu hâtive.
Il convient, en effet, d'établir une distinction entre nos
i-mportations et nos exportations. D'une part, des bois débités
et des grumes d'essences de choix ; d'autre part, des bois bruts,
en général de second ou troisième choix, des traverses de chemin
de fer, des poteaux de mine, des bois de feu (1). En valeur le
chiffre des importations représente 4 à 5 fois celui des exportations
totales.
Si l'on rétablit et compare d'autre part, on mètres cubes sur
pied (2) le tonnage importé et le tonnage exporté, compte tenu
des déchets de préparation des bois, le déficit apparaît très
appréciable. Il ressort à plus de un million et demi de mètres
(1) Les chiffres d'exportation de 1928 sont de 1.939.000 tonnes. Ils comprennent
1.044.000 tonnes d'étais de mine et 303.000 tonnes de bois de feu et charbon de
bois. En bois d'œuvre proprement dits, nous avons donc exporté moins de
600.000 tonnes.
(2) Méthode utilisée par M. CARRIER, Directeur général des Eaux et Forêts dans
un rapport au Conseil national économique, pour chiffrer le déficit de la production
française de bois en 1924-1926.
normalement devenir bien plus accusé au lendemain de la
guerre, tant du fait des destructions ou des coupes excessives,
dont certaines de nos forêts ont été l'objet durant la période
des hostilités, que de celui des reconstructions nécessaires dans
les régions dévastées et de l'accroissement des besoins divers.
Or, contrairement à ce que l'on pouvait supposer, nos impor-
tations (sauf en ce qui concerne toutefois les pâtes et papiers de
bois dont nous recevons maintenant de 600 à 700.000 tonnes,
représentant plus de 2 millions de mètres cubes de bois sur pied),
nos importations, dis-je, sont restées, de 1919 à 1922, très
inférieures à ce qu'elles étaient avant-guerre (1.150.000 tonnes
de bois d'œuvre contre 1.830.000 tonnes en 1913). Depuis 1923,
elles n'ont pas pris non plus toute l'ampleur que l'on pouvait
logiquement escompter. L'arrêt des constructions et la hausse
des changes en sont les raisons. Enfin, fait tout à fait imprévu,
nous avons exporté davantage qu'avant-guerre Notre déficit en
bois d'œuvre (je fais ici abstraction des papiers et pâtes de cel-
lulose) chiffré en poids, apparait donc moins considérable. Il
nous est même arrivé en 1925 et 1926 d'exporter plus que nous
n'avons importé. Les personnes compulsant les statistiques
officielles pourraient en conclure que notre pays peut, en somme,
se suffire à lui-même en matière de bois d'œuvre, puisqu'il a
vendu pendant plusieurs années des quantités correspondant à
celles qu'il a achetées. Une telle conclusion serait évidemment
un peu hâtive.
Il convient, en effet, d'établir une distinction entre nos
i-mportations et nos exportations. D'une part, des bois débités
et des grumes d'essences de choix ; d'autre part, des bois bruts,
en général de second ou troisième choix, des traverses de chemin
de fer, des poteaux de mine, des bois de feu (1). En valeur le
chiffre des importations représente 4 à 5 fois celui des exportations
totales.
Si l'on rétablit et compare d'autre part, on mètres cubes sur
pied (2) le tonnage importé et le tonnage exporté, compte tenu
des déchets de préparation des bois, le déficit apparaît très
appréciable. Il ressort à plus de un million et demi de mètres
(1) Les chiffres d'exportation de 1928 sont de 1.939.000 tonnes. Ils comprennent
1.044.000 tonnes d'étais de mine et 303.000 tonnes de bois de feu et charbon de
bois. En bois d'œuvre proprement dits, nous avons donc exporté moins de
600.000 tonnes.
(2) Méthode utilisée par M. CARRIER, Directeur général des Eaux et Forêts dans
un rapport au Conseil national économique, pour chiffrer le déficit de la production
française de bois en 1924-1926.
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