Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1929 01 juin 1929
Description : 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30. 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64370769
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
- Aller à la page de la table des matières569
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 673
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- .......... Page(s) .......... 680
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- .......... Page(s) .......... 685
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- .......... Page(s) .......... 688
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 691
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- .......... Page(s) .......... 692
- .......... Page(s) .......... 696
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 710
- .......... Page(s) .......... 712
- .......... Page(s) .......... 713
ÉTUDES GÉNÉRALES 617
En plus du filet, on pêche aussi
Au harpon (tina) S'il y a du fond, on ne lance le harpon qu'à
la relève du filet, ou bien même un homme plonge pour attra-
per les poissois à la main.
Par pièges ou nasses. Deux Inn èles sont surtout en usage :
l'un qu'on plonge dans l'eau de haut en bas et qu'on relève
lente ment (tienglia). Il est surtout employé par les Bambaras
(kengo chez eux) mais est également connu dans certains vil-
lages bozos.
l'autre (dienné) ayant à son ouverture des bois flexibles
qui laissent entrer le poisson mais se referment sur lui
(un homme même ne s'en saurait sortir). On le laisse, celui-ci,
en place durant un certain temps, à contre-courant.
Enfin, il y a aussi le « dolimbi », longue ligne avec toute une
série d'hameçons.
Séchage. — Le mode de séchage habituel est le suivant:
Tout d'abord, on laisse le poisson un peu pourrir et se gon-
fler. Il suffit d'un jour en saison chaude, d'un jour et une nuit
en saison fraîche. On l'ouvre au couteau par le milieu, de la tête
à la queue. Beaucoup plus rarement, l'ouverture se fait par le
côté et jusqu'au milieu seulement, en laissant alors les deux
moitiés re ointes. Puis, on laisse sécher au soleil (de trois à huit
jours, selon les villages et selon la saison).
Tout ce travail incombe aux femmes, chez les Bozos
et Somonos.
Salaison — Ne se pratique presque nulle part. On sait que,
surtout avant notre venue, le sel était denrée précieuse et rare,
peu circulante et servant ea quelque sorte de monnaie ou de base
d'échange. Les populations fluviales n'en auraient pu disposer en
quantité suffisante pour se livrer à ce procédé de conservation
du poisson.
Fumage. — Procédé également inemployé, sauf sur de rares
points où l'influence européenne s'est quelque peu fait sentir.
ToutlfoiQ, chez les Bozos, lors de la grande saison de pêche
de juillet, la température étant alors élevée et les vers se mettant
rapidement dans le poisson, on a soin d'étendre celui-ci sur des
claies surélevées et on allume dessous un petit feu qui fait
tomber les vers.
Fabrication de l'huile. - C'est la principale industrie dérivée
de la pêche. Toute la cuisine des populations fluviales en est
En plus du filet, on pêche aussi
Au harpon (tina) S'il y a du fond, on ne lance le harpon qu'à
la relève du filet, ou bien même un homme plonge pour attra-
per les poissois à la main.
Par pièges ou nasses. Deux Inn èles sont surtout en usage :
l'un qu'on plonge dans l'eau de haut en bas et qu'on relève
lente ment (tienglia). Il est surtout employé par les Bambaras
(kengo chez eux) mais est également connu dans certains vil-
lages bozos.
l'autre (dienné) ayant à son ouverture des bois flexibles
qui laissent entrer le poisson mais se referment sur lui
(un homme même ne s'en saurait sortir). On le laisse, celui-ci,
en place durant un certain temps, à contre-courant.
Enfin, il y a aussi le « dolimbi », longue ligne avec toute une
série d'hameçons.
Séchage. — Le mode de séchage habituel est le suivant:
Tout d'abord, on laisse le poisson un peu pourrir et se gon-
fler. Il suffit d'un jour en saison chaude, d'un jour et une nuit
en saison fraîche. On l'ouvre au couteau par le milieu, de la tête
à la queue. Beaucoup plus rarement, l'ouverture se fait par le
côté et jusqu'au milieu seulement, en laissant alors les deux
moitiés re ointes. Puis, on laisse sécher au soleil (de trois à huit
jours, selon les villages et selon la saison).
Tout ce travail incombe aux femmes, chez les Bozos
et Somonos.
Salaison — Ne se pratique presque nulle part. On sait que,
surtout avant notre venue, le sel était denrée précieuse et rare,
peu circulante et servant ea quelque sorte de monnaie ou de base
d'échange. Les populations fluviales n'en auraient pu disposer en
quantité suffisante pour se livrer à ce procédé de conservation
du poisson.
Fumage. — Procédé également inemployé, sauf sur de rares
points où l'influence européenne s'est quelque peu fait sentir.
ToutlfoiQ, chez les Bozos, lors de la grande saison de pêche
de juillet, la température étant alors élevée et les vers se mettant
rapidement dans le poisson, on a soin d'étendre celui-ci sur des
claies surélevées et on allume dessous un petit feu qui fait
tomber les vers.
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