Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1929 01 juin 1929
Description : 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30. 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64370769
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
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- .......... Page(s) .......... 691
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- Renseignements divers:
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614 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
dans les affluents, dérivations et marigots comme dans les grands
déversoirs et régularisateurs.
Au moment de l'inondation annuelle, les petits bras et mari-
gots sont davantage poissonneux et offrant moins de difficultés
aux pêcheurs.
A la saison des basses eaux, les grands lacs sont plus inten-
sément fréquentés.
Ceci entendu, les grandes campagnes de pêche sont les
suivantes :
1° Le « tinéni » (« tinéni-sotigui » et « tinéni-ba»), de fin
décembre à milieu de janvier (époque où les bancs de sable
commencent à bien se découvrir). On y pêche le petit poisson,
lequel sert surtout à faire de l'huile. Cette campagne procure
aux pêcheurs le plus gros de leurs ressources et le montant de
leurs impositions. Ils n'ont plus guère, par la suite, à pêrher que
pour leur consommation alimentaire. A cette époque, toute la
population est à la pêche, depuis les enfants de huit à dix ans
jusqu'aux vieillards. Les étrangers peuvent venir sur les lieux
de pêche d'une agglomération particulière, sans qu'il y ait alors
à craindre de conflits.
2° Le «Sasso», en juillet (époque où les eaux montent déjà,
sans que les bancs de sable soient encore recouverts, et où l'on
peut encore passer le fleuve à pied presque partout). On pêche,
alors, de préférence dans le grand bras, aux abords des bancs de
sable. C'est surtout du gros poisson destiné à l'alimentation
(consommation immédiate et séchage).
Entre ces deux campagnes, il y a une époque de moyenne
pêche, le «bassama» approximativement d'avril à juin.
Certains groupements toutefois, de par leur situation géogra-
phique, ont leurs campagnes de pêche à des époques différentes.
Au grand village de Diafarabé, par exemple, placé au point
où le Niger se sectionne pour formpr le bras secondaire du
Diaka, dès octobre les Bozos s'en vont camper sur les bancs de
sable déjà émergeant ou sur les bords des marigots. Cela a lieu
au premier souffle du vent du Nord, dès que le fleuve dessine
son mouvement de retrait des plaines qu'il avait inondées pour
regagner son lit. Chaque famille emporte alors dans une pirogue
gourdes et calebassès, mortiers et pilons, chiens, volaille et
jusqu'aux fétiches ou ornements de la case. Le retour au vil-
lage a,, lieu en novembre. Les pirogues ayant fait bonne pêche
dans les affluents, dérivations et marigots comme dans les grands
déversoirs et régularisateurs.
Au moment de l'inondation annuelle, les petits bras et mari-
gots sont davantage poissonneux et offrant moins de difficultés
aux pêcheurs.
A la saison des basses eaux, les grands lacs sont plus inten-
sément fréquentés.
Ceci entendu, les grandes campagnes de pêche sont les
suivantes :
1° Le « tinéni » (« tinéni-sotigui » et « tinéni-ba»), de fin
décembre à milieu de janvier (époque où les bancs de sable
commencent à bien se découvrir). On y pêche le petit poisson,
lequel sert surtout à faire de l'huile. Cette campagne procure
aux pêcheurs le plus gros de leurs ressources et le montant de
leurs impositions. Ils n'ont plus guère, par la suite, à pêrher que
pour leur consommation alimentaire. A cette époque, toute la
population est à la pêche, depuis les enfants de huit à dix ans
jusqu'aux vieillards. Les étrangers peuvent venir sur les lieux
de pêche d'une agglomération particulière, sans qu'il y ait alors
à craindre de conflits.
2° Le «Sasso», en juillet (époque où les eaux montent déjà,
sans que les bancs de sable soient encore recouverts, et où l'on
peut encore passer le fleuve à pied presque partout). On pêche,
alors, de préférence dans le grand bras, aux abords des bancs de
sable. C'est surtout du gros poisson destiné à l'alimentation
(consommation immédiate et séchage).
Entre ces deux campagnes, il y a une époque de moyenne
pêche, le «bassama» approximativement d'avril à juin.
Certains groupements toutefois, de par leur situation géogra-
phique, ont leurs campagnes de pêche à des époques différentes.
Au grand village de Diafarabé, par exemple, placé au point
où le Niger se sectionne pour formpr le bras secondaire du
Diaka, dès octobre les Bozos s'en vont camper sur les bancs de
sable déjà émergeant ou sur les bords des marigots. Cela a lieu
au premier souffle du vent du Nord, dès que le fleuve dessine
son mouvement de retrait des plaines qu'il avait inondées pour
regagner son lit. Chaque famille emporte alors dans une pirogue
gourdes et calebassès, mortiers et pilons, chiens, volaille et
jusqu'aux fétiches ou ornements de la case. Le retour au vil-
lage a,, lieu en novembre. Les pirogues ayant fait bonne pêche
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