Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1929 01 juin 1929
Description : 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30. 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64370769
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 673
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- .......... Page(s) .......... 680
- .......... Page(s) .......... 680
- .......... Page(s) .......... 685
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- .......... Page(s) .......... 688
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 691
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- .......... Page(s) .......... 692
- .......... Page(s) .......... 696
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 710
- .......... Page(s) .......... 712
- .......... Page(s) .......... 713
604 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
LE-IIOINE et BOURDE DE LA bOGERIE. — Inventaire des fonds des
Amirautés de Morlaix et de Quimper, du Consulat et du Tribunal de
Morlaix.
J'ai pu connaître et consulter ces ouvrages grâce à l'obligeance très
grande de MM. WAQUET, archiviste départemental du Finistère, et
LE GUENNEC, conservateur de la bibliothèque de Quimper, l'un
président et l'autre trésorier de la Société archéologique du Finistère.
•
1
On sait que les divers procédés employés pour conserver le
poisson et en permettre la consommation loin du lieu de pêche et
longtemps après celle-ci peuvent se ramener aux suivants :
le séchage et fumage ;
le salage et pressage ;
l'anchoisage avec sauce et condiments ;
la conserve avec friture.
L'abondance du poisson sur les côtes de Basse-Bretagne, et
plus particulièrement encore sur celles de la Cornouaille, était
bien supérieure aux besoins alimentaires de la population. Le
surplus ne trouvait pas uu débouché suffisant pour la vente dans
l'intérieur di pays. Il s'établit donc très rapidement un commerce
d'exportation avec les côtes méridionales de France, comme avec
l'Angleterre et l'Espagne, de tout temps en relations avec la
presqu'île armoricaine.
Mais, les communications étant trop lentes et difficiles pour
l'envoi du poisson frais, il fallait bien faire subir à celui-ci une
préparation en permettant la conservation. D'où naquirent dans
le pays les industries des sécheries, des salaisons et des fumeries.
Séchage. — Ea nous en tenant toujours à la Basse-Bretagne,
de nombreux aveux citent quantité de sécheries et de saleries,
entre autres celles de : Saint-Mathieu aux vicomtes de Léon,
puis aux ducs de Bretagne, celles de Poulmic (presqu'île de
Crozon), du Cap-Sizun aux marquis de Pont-Croix, de Poul-
goazec près d'Audierne aux vicomtes de Léon. Mais les plus
importantes étaient celles du Cap-Caval, où l'on préparait le
« merlu de Penmarck ». Ellos firent la richesse de cette ville,
grand port de commerce jusqu'au XVIe siècle. Un cabotage en
naquit dont profitèrent aussi, pour trafiquer de leurs produits,
les Cornouaillais des terres. Après les merlus, on séchait aussi
les congres, les juliennes et les maquereaux. Par les comptes de
la coutume de Royan de 1466 à 1470 et ceux de 1478 à 1483, on
LE-IIOINE et BOURDE DE LA bOGERIE. — Inventaire des fonds des
Amirautés de Morlaix et de Quimper, du Consulat et du Tribunal de
Morlaix.
J'ai pu connaître et consulter ces ouvrages grâce à l'obligeance très
grande de MM. WAQUET, archiviste départemental du Finistère, et
LE GUENNEC, conservateur de la bibliothèque de Quimper, l'un
président et l'autre trésorier de la Société archéologique du Finistère.
•
1
On sait que les divers procédés employés pour conserver le
poisson et en permettre la consommation loin du lieu de pêche et
longtemps après celle-ci peuvent se ramener aux suivants :
le séchage et fumage ;
le salage et pressage ;
l'anchoisage avec sauce et condiments ;
la conserve avec friture.
L'abondance du poisson sur les côtes de Basse-Bretagne, et
plus particulièrement encore sur celles de la Cornouaille, était
bien supérieure aux besoins alimentaires de la population. Le
surplus ne trouvait pas uu débouché suffisant pour la vente dans
l'intérieur di pays. Il s'établit donc très rapidement un commerce
d'exportation avec les côtes méridionales de France, comme avec
l'Angleterre et l'Espagne, de tout temps en relations avec la
presqu'île armoricaine.
Mais, les communications étant trop lentes et difficiles pour
l'envoi du poisson frais, il fallait bien faire subir à celui-ci une
préparation en permettant la conservation. D'où naquirent dans
le pays les industries des sécheries, des salaisons et des fumeries.
Séchage. — Ea nous en tenant toujours à la Basse-Bretagne,
de nombreux aveux citent quantité de sécheries et de saleries,
entre autres celles de : Saint-Mathieu aux vicomtes de Léon,
puis aux ducs de Bretagne, celles de Poulmic (presqu'île de
Crozon), du Cap-Sizun aux marquis de Pont-Croix, de Poul-
goazec près d'Audierne aux vicomtes de Léon. Mais les plus
importantes étaient celles du Cap-Caval, où l'on préparait le
« merlu de Penmarck ». Ellos firent la richesse de cette ville,
grand port de commerce jusqu'au XVIe siècle. Un cabotage en
naquit dont profitèrent aussi, pour trafiquer de leurs produits,
les Cornouaillais des terres. Après les merlus, on séchait aussi
les congres, les juliennes et les maquereaux. Par les comptes de
la coutume de Royan de 1466 à 1470 et ceux de 1478 à 1483, on
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