Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1929 01 avril 1929
Description : 1929/04/01 (A22,N243)-1929/04/30. 1929/04/01 (A22,N243)-1929/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437075w
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 375
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- .......... Page(s) .......... 392
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- .......... Page(s) .......... 395
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- .......... Page(s) .......... 398
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 412
- .......... Page(s) .......... 418
- .......... Page(s) .......... 421
390 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
inspiré toute notre politique et sont comme on dit passés dans les
faits. Les voici :
1° Mesurer l'extension de l'enseignement aux aptitudes
actuelles et réelles de l'indigènes ;
2° S'assurer que l'élève s'assimile parfaitement les connais-
sances mises à sa portée ;
3° Éviter que l'enseignement ne devienne un instrument de
perturbation sociale ;
4° Maintenir le plus possible l'école en accord avec le milieu
familial et religieux.
5° Garder à l'école son rôle essentiel de perfectionnement
intellectuel et moral.
En observant ces directives prudentes et sages, on a pu éviter
bien des erreurs et réaliser plus qu'on n'espérait sans doute au
début.
Les élèves sortent de nos établissements avec un bagage
utile et une saine morale. Ils ont pu acquérir l'un et l'autre grâce
au dévouement de leurs maîtres, grâce aussi à l'existence d'une
littérature scolaire remarquable et qui n'a pas sa pareille à
l'étranger, il faut le constater. Ces précieux ouvrages, peu connus
du public, dénotent une grande expérience pédagogique de la
part de leurs auteurs et beaucoup de science ; ils sont tous
remarquables par leur clarté et leur simplicité.
Notre littérature scolaire, qui a déjà rendu les plus grands
services s'augmente donc et s'améliore chaque jour. Jusqu'à
présent elle était trop peu connue à l'étranger. L'Institut intei-
national des Langues et Civilisation africaines aura contribué à
la faire apprécier davantage et probablement imiter par les
éducateurs anglais. Notre bon renom regagnera ainsi ce que lui
font perdre les critiques souvent inconsidérées et injustes
inspirées par l'usage que nous faisons de la langue française dans
nos écoles.
Cet emploi de notre langue est dû à des causes diverses, les
unes anciennes, les autres plus récentes, qu'on semble avoir
perdues de vue, surtout à l'étranger, pour ne voir dans nos
méthodes qu'un moyen d'assimiler nos sujets africains en leur
imposant une civilisation qui n'est pas faite pour eux.
Une telle accusation dénote une regrettable ignorance de
notre histoire et une méconnaissance absolue des buts poursuivis
par la France.
inspiré toute notre politique et sont comme on dit passés dans les
faits. Les voici :
1° Mesurer l'extension de l'enseignement aux aptitudes
actuelles et réelles de l'indigènes ;
2° S'assurer que l'élève s'assimile parfaitement les connais-
sances mises à sa portée ;
3° Éviter que l'enseignement ne devienne un instrument de
perturbation sociale ;
4° Maintenir le plus possible l'école en accord avec le milieu
familial et religieux.
5° Garder à l'école son rôle essentiel de perfectionnement
intellectuel et moral.
En observant ces directives prudentes et sages, on a pu éviter
bien des erreurs et réaliser plus qu'on n'espérait sans doute au
début.
Les élèves sortent de nos établissements avec un bagage
utile et une saine morale. Ils ont pu acquérir l'un et l'autre grâce
au dévouement de leurs maîtres, grâce aussi à l'existence d'une
littérature scolaire remarquable et qui n'a pas sa pareille à
l'étranger, il faut le constater. Ces précieux ouvrages, peu connus
du public, dénotent une grande expérience pédagogique de la
part de leurs auteurs et beaucoup de science ; ils sont tous
remarquables par leur clarté et leur simplicité.
Notre littérature scolaire, qui a déjà rendu les plus grands
services s'augmente donc et s'améliore chaque jour. Jusqu'à
présent elle était trop peu connue à l'étranger. L'Institut intei-
national des Langues et Civilisation africaines aura contribué à
la faire apprécier davantage et probablement imiter par les
éducateurs anglais. Notre bon renom regagnera ainsi ce que lui
font perdre les critiques souvent inconsidérées et injustes
inspirées par l'usage que nous faisons de la langue française dans
nos écoles.
Cet emploi de notre langue est dû à des causes diverses, les
unes anciennes, les autres plus récentes, qu'on semble avoir
perdues de vue, surtout à l'étranger, pour ne voir dans nos
méthodes qu'un moyen d'assimiler nos sujets africains en leur
imposant une civilisation qui n'est pas faite pour eux.
Une telle accusation dénote une regrettable ignorance de
notre histoire et une méconnaissance absolue des buts poursuivis
par la France.
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