Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1929 01 avril 1929
Description : 1929/04/01 (A22,N243)-1929/04/30. 1929/04/01 (A22,N243)-1929/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437075w
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
- Aller à la page de la table des matières305
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
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- Renseignements divers:
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- .......... Page(s) .......... 421
INFORMATIONS 379
ajoutait, non sans humour, que « pour mieux approcher de la
vérité » il faudrait au moins doubler ce chiffre.
Nous devons donc nous contenter de dire que l'importance
du cheptel bubalin de l'Indochine, est de l'ordre de trois millions
de têtes.
Les indigènes élèvent le gros bétail pour utiliser sa force
dans les travaux des champs, beaucoup plus que pour l'alimen-
tation ; en effet, leur nourriture se compose surtout de riz et de
poisson ; ils ne consomment la chair des bœufs et des buffles que
dans les circonstances exceptionnelles, au moment des fêtes ou
des cérémonies religieuses. Pour certaines coutumes rituelles, la
viande de buffle est indispensable ; et cela suffit à en faire une
grande consommation.
Le buffle est, par excellence, l'animal domestique de l'Anna-
mite, son compagnon de travail dans la rizière où il se trouve
tout à fait dans son élément. C'est un animal robuste, vigoureux,
sobre et très résistant ; un défaut, qui est peut-être cependant
une qualité pour traîner la charrue dans les rizières inondées : il
aime à se vautrer dans la boue, mais il obéit docilement à celui
qui le conduit.
Sans le concours des buffles dans les deltas où les parties
détrempées de la péninsule, comme sans le concours des bœufs
dans les parties élevées, jamais les indigènes n'auraient pu
étendre leurs rizières comme ils l'ont fait. Le buffle se rend plus
utile que le bœuf comme animal de travail dans les rizières très
immergées et dans un sol argileux ; il est plus calme, plus fort à
la traction ; mais il ne peut travailler des journées entières
comme le bœuf et, aux heures chaudes, il doit être laissé au
repos. Le buffle possède une autre supériorité sur le bœuf, c'est
que dans les régions où les tigres abondent, il se défend mieux
contre leur attaque.
Au Tonkin, le buffle est principalement élevé dans les
provinces de la haute région. Les Méos, Mans, Thai et Thos en
possèdent d'importants troupeaux qui vivent à l'état demi-sauvage ;
est-ce pour cette raison ? le format des buffles y est généralement
élevé, leur constitution robuste, leur peau de belle qualité.
On trouve aussi des buffles à l'état sauvage dans les forêts de
l'Annam, du Cambodge et du Laos.
Les indigènes appréciaient à sa juste valeur l'aide que leur
apportaient les buffles domestiques, mais sans les maltraiter, ni
les surmener en aucune sorte, ils n'avaient rien fait avant notre
ajoutait, non sans humour, que « pour mieux approcher de la
vérité » il faudrait au moins doubler ce chiffre.
Nous devons donc nous contenter de dire que l'importance
du cheptel bubalin de l'Indochine, est de l'ordre de trois millions
de têtes.
Les indigènes élèvent le gros bétail pour utiliser sa force
dans les travaux des champs, beaucoup plus que pour l'alimen-
tation ; en effet, leur nourriture se compose surtout de riz et de
poisson ; ils ne consomment la chair des bœufs et des buffles que
dans les circonstances exceptionnelles, au moment des fêtes ou
des cérémonies religieuses. Pour certaines coutumes rituelles, la
viande de buffle est indispensable ; et cela suffit à en faire une
grande consommation.
Le buffle est, par excellence, l'animal domestique de l'Anna-
mite, son compagnon de travail dans la rizière où il se trouve
tout à fait dans son élément. C'est un animal robuste, vigoureux,
sobre et très résistant ; un défaut, qui est peut-être cependant
une qualité pour traîner la charrue dans les rizières inondées : il
aime à se vautrer dans la boue, mais il obéit docilement à celui
qui le conduit.
Sans le concours des buffles dans les deltas où les parties
détrempées de la péninsule, comme sans le concours des bœufs
dans les parties élevées, jamais les indigènes n'auraient pu
étendre leurs rizières comme ils l'ont fait. Le buffle se rend plus
utile que le bœuf comme animal de travail dans les rizières très
immergées et dans un sol argileux ; il est plus calme, plus fort à
la traction ; mais il ne peut travailler des journées entières
comme le bœuf et, aux heures chaudes, il doit être laissé au
repos. Le buffle possède une autre supériorité sur le bœuf, c'est
que dans les régions où les tigres abondent, il se défend mieux
contre leur attaque.
Au Tonkin, le buffle est principalement élevé dans les
provinces de la haute région. Les Méos, Mans, Thai et Thos en
possèdent d'importants troupeaux qui vivent à l'état demi-sauvage ;
est-ce pour cette raison ? le format des buffles y est généralement
élevé, leur constitution robuste, leur peau de belle qualité.
On trouve aussi des buffles à l'état sauvage dans les forêts de
l'Annam, du Cambodge et du Laos.
Les indigènes appréciaient à sa juste valeur l'aide que leur
apportaient les buffles domestiques, mais sans les maltraiter, ni
les surmener en aucune sorte, ils n'avaient rien fait avant notre
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