Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1929 01 avril 1929
Description : 1929/04/01 (A22,N243)-1929/04/30. 1929/04/01 (A22,N243)-1929/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437075w
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
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- Renseignements divers:
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334 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
naturellement dans ces vallées, et à leur abouchement maritime
surtout, que se sont fixés-les habitants.
Le climat des îles Marquises est des plus doux. La chaleur
ne dépasse que très rarement 32° C. (vers 11 heures). La nuit,
la température descend aux environs de 28° 0. (vers 2 heures).
L'alizé y souffle en permanence du N-E., de novembre à avril et
du S-E., de mai à octobre. Il apporte à ces terres équatoriales
l'humidité et la fraîcheur recueillies à la surface de l'immense
océan.
Les pluies sont fréquentes. Les sommets sont presque en
tout temps perdus dans les nuages qu'ils arrêtent au passage. Il
en résulte que les régions est (au vent) de chaque île sont
copieusement arrosées, tandis que les parties ouest (sous le vent)
sont sèches et désertiques. Les ouragans sont rares, les Marquises
se trouvant en dehors du trajet habituel des cyclones.
La flore indigène est nettement asiatique, mais tous les
produits tropicaux peuvent sans dégénérescence venir dans les
vallées, ainsi que l'ont démontré les essais de culture poursuivis
pendant dix années par M. Charles HENRY.
La faune est peu variée. Avant les importations européennes
on n'y connaissait que les oiseaux de mer, quelques tour erelles
et perroquets, le lézard, le rat, le porc, et encore il est très
vraisemblable que ces deux derniers animaux furent introduits
jadis.
Les indigènes appartiennent à la race maorie et comptent
parmi les plus beaux types de cette mystérieuse famille humaine.
Ils étaient au nombre de 50.000 environ au temps de la découverte.
DUPETIT-THOUARS, en 1842, n'en décompta plus que 20.200.
Actuellement, 2.200 Maoris, parmi lesquels d'assez nombreux
métis, végètent éparpillés sur ces terres quasi-désertes. Cet
effrayant dépeuplement est dû à plusieurs causes : mauvaise
répartition des naissances (3 garçons pour 2 filles ; d'où
prostitution dès le jeune âge et, partant, stérilité fréquente,
avortements, etc.) ; importation de maladies épidémiques et
contagieuses (la tuberculose fournit les quatre cinquièmes des
décès ; la variole, en 1864, tua le tiers de la population du groupe
nord-ouest); mauvais métissages; non-adaptation à la civilisation
européenne.
L'ancienne organisation sociale était basée sur la tribu
indépendante dans sa vallée et en guerres continuelles avec ses
voisines des autres districts. Dans la tribu, chacun était égal sous
naturellement dans ces vallées, et à leur abouchement maritime
surtout, que se sont fixés-les habitants.
Le climat des îles Marquises est des plus doux. La chaleur
ne dépasse que très rarement 32° C. (vers 11 heures). La nuit,
la température descend aux environs de 28° 0. (vers 2 heures).
L'alizé y souffle en permanence du N-E., de novembre à avril et
du S-E., de mai à octobre. Il apporte à ces terres équatoriales
l'humidité et la fraîcheur recueillies à la surface de l'immense
océan.
Les pluies sont fréquentes. Les sommets sont presque en
tout temps perdus dans les nuages qu'ils arrêtent au passage. Il
en résulte que les régions est (au vent) de chaque île sont
copieusement arrosées, tandis que les parties ouest (sous le vent)
sont sèches et désertiques. Les ouragans sont rares, les Marquises
se trouvant en dehors du trajet habituel des cyclones.
La flore indigène est nettement asiatique, mais tous les
produits tropicaux peuvent sans dégénérescence venir dans les
vallées, ainsi que l'ont démontré les essais de culture poursuivis
pendant dix années par M. Charles HENRY.
La faune est peu variée. Avant les importations européennes
on n'y connaissait que les oiseaux de mer, quelques tour erelles
et perroquets, le lézard, le rat, le porc, et encore il est très
vraisemblable que ces deux derniers animaux furent introduits
jadis.
Les indigènes appartiennent à la race maorie et comptent
parmi les plus beaux types de cette mystérieuse famille humaine.
Ils étaient au nombre de 50.000 environ au temps de la découverte.
DUPETIT-THOUARS, en 1842, n'en décompta plus que 20.200.
Actuellement, 2.200 Maoris, parmi lesquels d'assez nombreux
métis, végètent éparpillés sur ces terres quasi-désertes. Cet
effrayant dépeuplement est dû à plusieurs causes : mauvaise
répartition des naissances (3 garçons pour 2 filles ; d'où
prostitution dès le jeune âge et, partant, stérilité fréquente,
avortements, etc.) ; importation de maladies épidémiques et
contagieuses (la tuberculose fournit les quatre cinquièmes des
décès ; la variole, en 1864, tua le tiers de la population du groupe
nord-ouest); mauvais métissages; non-adaptation à la civilisation
européenne.
L'ancienne organisation sociale était basée sur la tribu
indépendante dans sa vallée et en guerres continuelles avec ses
voisines des autres districts. Dans la tribu, chacun était égal sous
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