Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1929 01 avril 1929
Description : 1929/04/01 (A22,N243)-1929/04/30. 1929/04/01 (A22,N243)-1929/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437075w
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 375
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- .......... Page(s) .......... 392
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- .......... Page(s) .......... 395
- .......... Page(s) .......... 397
- .......... Page(s) .......... 398
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 412
- .......... Page(s) .......... 418
- .......... Page(s) .......... 421
322 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES'COLONIES
Le service maritime du Tour de côtes.
MESSIEURS LES CONSEILLERS GÉNÉRAUX,
Le service archaïque du Tour de côtes est arrivé au -
dernier terme du provisoire.
Il est juste de reconnaître que, depuis la guerre, les
circonstances ont été difficiles pour les hommes qui en ont
assumé la charge.
Avec la restauration des finances françaises, la stabilisa-
tion du franc, apportant toutes les raisons souhaitables de
ferme confiance dans. l'avenir aux volontés d'initiative, d'ac-
tivité, de travail, qui, ici, s'affirment de plus en plus sur
tous les terrains de production, les circonstances sont, désor-
mais, favorables à la reconstitution de cet organisme essen-
tiel qu'est, pour la vie de la population, pour celle des
affaires locales, le service maritime côtier.
Nous ferions preuve d'un défaut complet de sens prati-
que, si, parce que nous construisons des routes terrestres,
nous négligions la belle et large route toute faite qu'offre
la mer à notre groupe insulaire.
Il suffit de considérer la configuration de la Nouvelle-
Calédonie, longue de 430 kilomètres, large seulement de
60 kilomètres au maximum, où les centres de travail sont
soit sur le littoral, soit dans sa proximité, pour se bien
rendre comple que le service maritime côtier est appelé à
y rendre les mêmes services que le réseau des voies ferrées
dans les pays continentaux.
Mais il faut, enfin, l'établir sur des bases solides, exacte-
ment adéquates aux besoins.
Il ne dispose, depuis fort longtemps que de moyens pré-
caires : naguère le vieux Saint-Antoine, avec comme adjuvant
le petit Atalaf, puis, après le naufrage du Saint-Antoine, le
26 mai dernier, le très vieux Saint-Louis que, pour risques
d'insécurité, le Comité d'amirauté a dû interdire aux passagers.
Dans quelques jours, nous verrons arriver un autre vieux
navire, de 25 ans d'âge, le Mawata que la Société conces-
sionnaire a acheté en Australie au prix de 1.250.000 francs,
pour remplacer le Saint Antoine.
Le service maritime du Tour de côtes.
MESSIEURS LES CONSEILLERS GÉNÉRAUX,
Le service archaïque du Tour de côtes est arrivé au -
dernier terme du provisoire.
Il est juste de reconnaître que, depuis la guerre, les
circonstances ont été difficiles pour les hommes qui en ont
assumé la charge.
Avec la restauration des finances françaises, la stabilisa-
tion du franc, apportant toutes les raisons souhaitables de
ferme confiance dans. l'avenir aux volontés d'initiative, d'ac-
tivité, de travail, qui, ici, s'affirment de plus en plus sur
tous les terrains de production, les circonstances sont, désor-
mais, favorables à la reconstitution de cet organisme essen-
tiel qu'est, pour la vie de la population, pour celle des
affaires locales, le service maritime côtier.
Nous ferions preuve d'un défaut complet de sens prati-
que, si, parce que nous construisons des routes terrestres,
nous négligions la belle et large route toute faite qu'offre
la mer à notre groupe insulaire.
Il suffit de considérer la configuration de la Nouvelle-
Calédonie, longue de 430 kilomètres, large seulement de
60 kilomètres au maximum, où les centres de travail sont
soit sur le littoral, soit dans sa proximité, pour se bien
rendre comple que le service maritime côtier est appelé à
y rendre les mêmes services que le réseau des voies ferrées
dans les pays continentaux.
Mais il faut, enfin, l'établir sur des bases solides, exacte-
ment adéquates aux besoins.
Il ne dispose, depuis fort longtemps que de moyens pré-
caires : naguère le vieux Saint-Antoine, avec comme adjuvant
le petit Atalaf, puis, après le naufrage du Saint-Antoine, le
26 mai dernier, le très vieux Saint-Louis que, pour risques
d'insécurité, le Comité d'amirauté a dû interdire aux passagers.
Dans quelques jours, nous verrons arriver un autre vieux
navire, de 25 ans d'âge, le Mawata que la Société conces-
sionnaire a acheté en Australie au prix de 1.250.000 francs,
pour remplacer le Saint Antoine.
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