Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mars 1929 01 mars 1929
Description : 1929/03/01 (A22,N242)-1929/03/31. 1929/03/01 (A22,N242)-1929/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437074g
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
- Aller à la page de la table des matières213
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 249
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- .......... Page(s) .......... 252
- .......... Page(s) .......... 252
- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 257
- .......... Page(s) .......... 257
- .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 264
- Statistiques. - Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 278
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 294
- .......... Page(s) .......... 300
242 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
bois sont relativement vite enlevés, après avoir ouvert les poches ;
quant aux déchets de l'intérieur des cocons, ils sont d'une
élimination plus longue, parce que beaucoup plus minutieuse. Il
s'agira de savoir si, par la soie qu'ils fourniront, ces cocons
vaudront la peine qu'on les débarrasse de leurs déchets, ou s'il
vaudra mieux les rejeter avec leur contenu. En tous cas, il
semble très utile, si les cocons sont conservés, de les séparer de
la paroi de la poche : cette dernière devra en effet subir, pour
être réduite en bourre, un traitement énergique et prolongé qu'il
sera inutile de faire subir au cocon.
Remarquons encore que ces poches ne sont pas urticantes,
du moins celles que nous avons eues entre les mains, et qu'elles
n'ont pas ainsi le grave inconvénient présenté par les poches de
certaines espèces voisines.
En résumé, ces poches soyeuses paraissent être une matière
première offrant de réelles qualités.
Les difficultés de leur utilisation seront certainement d'ordre
économique : il faudra pouvoir assurer une très grosse quantité
de ces poches aux industriels en schappe qui accepteront de se
faire une technique à leur sujet, d'une qualité autant que possible
homogène, et naturellement à un prix de revient relativement
bas : problèmes importants à étudier surtout sur place. Il serait
en tous cas bien désirable que la question puisse lecevoir une
solution satisfaisante : nos colonies de l'Afrique tropicale,
pourraient être pour nous une ressource en matière soyeuse,
comme elles le sont à d'autres points de vue.
Le présent article ne vise que l'étude des soies sauvages
d'Anaphe.
L'éducation des chenilles sur plantations des végétaux nour-
riciers : Bridelia notamment, constitue l'objet d'exploitations
qui semblent en voie d'établissement définitif au Congo.
Cette branche nouvelle de la sériciculture coloniale méritera
de faire l'objet d'une étude spéciale ultérieure.
(A suivre.)
bois sont relativement vite enlevés, après avoir ouvert les poches ;
quant aux déchets de l'intérieur des cocons, ils sont d'une
élimination plus longue, parce que beaucoup plus minutieuse. Il
s'agira de savoir si, par la soie qu'ils fourniront, ces cocons
vaudront la peine qu'on les débarrasse de leurs déchets, ou s'il
vaudra mieux les rejeter avec leur contenu. En tous cas, il
semble très utile, si les cocons sont conservés, de les séparer de
la paroi de la poche : cette dernière devra en effet subir, pour
être réduite en bourre, un traitement énergique et prolongé qu'il
sera inutile de faire subir au cocon.
Remarquons encore que ces poches ne sont pas urticantes,
du moins celles que nous avons eues entre les mains, et qu'elles
n'ont pas ainsi le grave inconvénient présenté par les poches de
certaines espèces voisines.
En résumé, ces poches soyeuses paraissent être une matière
première offrant de réelles qualités.
Les difficultés de leur utilisation seront certainement d'ordre
économique : il faudra pouvoir assurer une très grosse quantité
de ces poches aux industriels en schappe qui accepteront de se
faire une technique à leur sujet, d'une qualité autant que possible
homogène, et naturellement à un prix de revient relativement
bas : problèmes importants à étudier surtout sur place. Il serait
en tous cas bien désirable que la question puisse lecevoir une
solution satisfaisante : nos colonies de l'Afrique tropicale,
pourraient être pour nous une ressource en matière soyeuse,
comme elles le sont à d'autres points de vue.
Le présent article ne vise que l'étude des soies sauvages
d'Anaphe.
L'éducation des chenilles sur plantations des végétaux nour-
riciers : Bridelia notamment, constitue l'objet d'exploitations
qui semblent en voie d'établissement définitif au Congo.
Cette branche nouvelle de la sériciculture coloniale méritera
de faire l'objet d'une étude spéciale ultérieure.
(A suivre.)
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