Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1929 01 février 1929
Description : 1929/02/01 (A22,N241)-1929/02/28. 1929/02/01 (A22,N241)-1929/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64370732
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
- Aller à la page de la table des matières93
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
pages- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 143
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- .......... Page(s) .......... 151
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- .......... Page(s) .......... 153
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- .......... Page(s) .......... 155
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- .......... Page(s) .......... 157
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- .......... Page(s) .......... 163
- Statistiques. Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 173
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 205
- .......... Page(s) .......... 207
INFORMATIONS 161
calédonien, mais qui a très souvent fait recuier ceux fraîchement
arrivés de France — il y a, dis-je, le terrain.
Composé de mamelons aux flancs raides, rarement nus, le
plus souvent couverts de niaoulis (1) serrés et delautanas, où l'on
ne voit pas assez nettement à trente mètres pour tirer ; de petites
croupes séparées par les forêts, qui sont toujours barricadées de
ronces presque impraticables ; — et c'est là, généralement, que
se tient le cerf—quelquefois de plaines où l'on n'est pas plus
avantagé, parce que toujours couvertes de niaoulis ; le terrain
ne se prête guère à la chasse d'un animal déjà très vite et qui
sait dissimuler sa fuite.
Aussi, je ne le cache pas, la chasse est difficile aux environs
de Nouméa. Mais ai-je tort de penser que, si la difficulté est
grande, le plaisir qu'on éprouve à la vaincre est encore plus
considérable ?
Habituellement, on chasse avec cinq ou six chiens (parfois
même moins), en groupes de quatre ou cinq chasseurs, rarement
plus (à cause de la portée redoutable des armes). Les uns se
postent aux passages, un autre se charge de la battue et mène les
chiens. Et tel est le chasser de ceux-ci, qu'il faut, souvent, que
le batteur passe à quelques mètres de la voie, fraîche d'une
heure, pour que les chiens la prennent !
Bref, le cerf étant lancé, suit la plupart du temps son pas-
sage préféré, à moins qu'il n'ait eu vent de quelque chose
d'anormal. Manqué, il est perdu : les chiens le mènent pendant
cinq cents mètres et c'est tout. Je m'empresse d'ailleurs de dire
qu'une plus longue poursuite serait inutile, le cerf fuyant la
plupart du temps en ligne droite.
D'après ce que j'en ai dit, jugez de ce que peuvent être nos
chiens. J'ai d'ailleurs parlé de la généralité. Il en est, évidem-
ment, qui ont plus de nez et dont la quête est plus étendue.
Quant à la beauté physique, à la gorge, au maintien, je n'ai
entendu que deux ou trois possesseurs de beaux chiens en parler.
Les autres, pourvu que leurs toutous aient l'oreille longue,
s'en désintéressent complètement.
Je vais vous parler de ces chiens.
(1) Plante à petites épines qui égratignent plus qu'elles ne piquent. Branches
grêles mais nombreuses. Hauteur 1 mètre à 2 mètres, Sous les niaoulis les lau-
tanas sont espacés, peu touffus et pas bien terribles. Mais au bord des forêts, et
dans les terrains humides, ils sont presque impénétrables, tant ils sont serrés et
tellement leurs branches sont nombreuses et entrelacées.
calédonien, mais qui a très souvent fait recuier ceux fraîchement
arrivés de France — il y a, dis-je, le terrain.
Composé de mamelons aux flancs raides, rarement nus, le
plus souvent couverts de niaoulis (1) serrés et delautanas, où l'on
ne voit pas assez nettement à trente mètres pour tirer ; de petites
croupes séparées par les forêts, qui sont toujours barricadées de
ronces presque impraticables ; — et c'est là, généralement, que
se tient le cerf—quelquefois de plaines où l'on n'est pas plus
avantagé, parce que toujours couvertes de niaoulis ; le terrain
ne se prête guère à la chasse d'un animal déjà très vite et qui
sait dissimuler sa fuite.
Aussi, je ne le cache pas, la chasse est difficile aux environs
de Nouméa. Mais ai-je tort de penser que, si la difficulté est
grande, le plaisir qu'on éprouve à la vaincre est encore plus
considérable ?
Habituellement, on chasse avec cinq ou six chiens (parfois
même moins), en groupes de quatre ou cinq chasseurs, rarement
plus (à cause de la portée redoutable des armes). Les uns se
postent aux passages, un autre se charge de la battue et mène les
chiens. Et tel est le chasser de ceux-ci, qu'il faut, souvent, que
le batteur passe à quelques mètres de la voie, fraîche d'une
heure, pour que les chiens la prennent !
Bref, le cerf étant lancé, suit la plupart du temps son pas-
sage préféré, à moins qu'il n'ait eu vent de quelque chose
d'anormal. Manqué, il est perdu : les chiens le mènent pendant
cinq cents mètres et c'est tout. Je m'empresse d'ailleurs de dire
qu'une plus longue poursuite serait inutile, le cerf fuyant la
plupart du temps en ligne droite.
D'après ce que j'en ai dit, jugez de ce que peuvent être nos
chiens. J'ai d'ailleurs parlé de la généralité. Il en est, évidem-
ment, qui ont plus de nez et dont la quête est plus étendue.
Quant à la beauté physique, à la gorge, au maintien, je n'ai
entendu que deux ou trois possesseurs de beaux chiens en parler.
Les autres, pourvu que leurs toutous aient l'oreille longue,
s'en désintéressent complètement.
Je vais vous parler de ces chiens.
(1) Plante à petites épines qui égratignent plus qu'elles ne piquent. Branches
grêles mais nombreuses. Hauteur 1 mètre à 2 mètres, Sous les niaoulis les lau-
tanas sont espacés, peu touffus et pas bien terribles. Mais au bord des forêts, et
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tellement leurs branches sont nombreuses et entrelacées.
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