Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1929 01 février 1929
Description : 1929/02/01 (A22,N241)-1929/02/28. 1929/02/01 (A22,N241)-1929/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64370732
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
pages- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 143
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- .......... Page(s) .......... 157
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- .......... Page(s) .......... 163
- Statistiques. Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 173
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 205
- .......... Page(s) .......... 207
160 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Au bout d'une heure ou deux, la chasse est terminée. On
dépèce les victimes, on en enguirlande l'auto, on déjeune sur
le bout du doigt et. à dimanche prochain!
Je n'aime pas ce genre de chasse, véritable boucherie cruelle
et inutile qui n'a d'autre but que le nombre de pièces tuées.
Vous n'avez pas l'émotion du coup : manquez-vous un cerf !
Bah ! en voilà cinq autres qui approchent. D'ailleurs, le moyen
d'en manquer un,' de profil et immobile, à quarante mètres ?
Vous n'avez pas celle de l'attente anxieuse au poste, du moment
émouvant où les premiers abois des chiens vous indiquent que
le cerf est par là. Non. Etes-vous assis depuis cinq minutes ?
Vous vous amusez à compter les bêtes qui fourmillent là-haut,
agitées dans la termitière qu'est le pic de Karicaté.
C'est pourquoi je ne considère pas ces randonnées comme des
parties à pratiquer régulièrement. Mais de temps en temps, elles
ne sont pas désagréables, et nous changent quelque peu des
chasses aux chiens courants.
Ces dernières, pratiquées dans un rayon de 40 kilomètres
autour de notre ville par de bons chasseurs, sont autrement
intéressantes, si l'on dispose de bons chiens. Mais elles sont
aussi autrement difficiles !
D'abord, dans ces régions, les cerfs sont bien plus disséminés.
Il y a quelques années, il n'était pas rare de rencontrer, partout
aux alentours de Nouméa, des troupeaux de vingt cerfs et plus.
Aujourd'hui, voir cinq ou six cerfs est une exception; ce sont
d'ailleurs des animaux de passage, ne restant pas deux jours sur
le même terrain. Chassant sur cent hectares, on lancera quelque-
fois deux ou trois cerfs, après avoir souvent battu la forêt sans
succès.
Ensuite, il y a la subtilité du cerf, grandement développée du
fait que l'animal est sans cesse traqué. S'il vous arrive quelque-
fois de vous trouver, sans chiens, à cent ou même cinquante
mètres d'un cerf, croyez bien que celui-ci ne vous laissera pas
*
réfléchir. D'un bond il sera hors de vous, et bientôt un bon kilo-
mètre vous séparera de l'animal. C'est pourquoi il faut absolu
ment, dans ces chasses de Nouméa, tenir compte du vent et
éviter les bruits les plus faibles. Percevant quelque chose
d'anormal, le cerf a vite fait de décamper, sous votre nez, sans
f
que vous en ayez connaissance 1
Il y a enfin — chose qui n'est pas pour rebuter le chasseur
Au bout d'une heure ou deux, la chasse est terminée. On
dépèce les victimes, on en enguirlande l'auto, on déjeune sur
le bout du doigt et. à dimanche prochain!
Je n'aime pas ce genre de chasse, véritable boucherie cruelle
et inutile qui n'a d'autre but que le nombre de pièces tuées.
Vous n'avez pas l'émotion du coup : manquez-vous un cerf !
Bah ! en voilà cinq autres qui approchent. D'ailleurs, le moyen
d'en manquer un,' de profil et immobile, à quarante mètres ?
Vous n'avez pas celle de l'attente anxieuse au poste, du moment
émouvant où les premiers abois des chiens vous indiquent que
le cerf est par là. Non. Etes-vous assis depuis cinq minutes ?
Vous vous amusez à compter les bêtes qui fourmillent là-haut,
agitées dans la termitière qu'est le pic de Karicaté.
C'est pourquoi je ne considère pas ces randonnées comme des
parties à pratiquer régulièrement. Mais de temps en temps, elles
ne sont pas désagréables, et nous changent quelque peu des
chasses aux chiens courants.
Ces dernières, pratiquées dans un rayon de 40 kilomètres
autour de notre ville par de bons chasseurs, sont autrement
intéressantes, si l'on dispose de bons chiens. Mais elles sont
aussi autrement difficiles !
D'abord, dans ces régions, les cerfs sont bien plus disséminés.
Il y a quelques années, il n'était pas rare de rencontrer, partout
aux alentours de Nouméa, des troupeaux de vingt cerfs et plus.
Aujourd'hui, voir cinq ou six cerfs est une exception; ce sont
d'ailleurs des animaux de passage, ne restant pas deux jours sur
le même terrain. Chassant sur cent hectares, on lancera quelque-
fois deux ou trois cerfs, après avoir souvent battu la forêt sans
succès.
Ensuite, il y a la subtilité du cerf, grandement développée du
fait que l'animal est sans cesse traqué. S'il vous arrive quelque-
fois de vous trouver, sans chiens, à cent ou même cinquante
mètres d'un cerf, croyez bien que celui-ci ne vous laissera pas
*
réfléchir. D'un bond il sera hors de vous, et bientôt un bon kilo-
mètre vous séparera de l'animal. C'est pourquoi il faut absolu
ment, dans ces chasses de Nouméa, tenir compte du vent et
éviter les bruits les plus faibles. Percevant quelque chose
d'anormal, le cerf a vite fait de décamper, sous votre nez, sans
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que vous en ayez connaissance 1
Il y a enfin — chose qui n'est pas pour rebuter le chasseur
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