Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1929 01 février 1929
Description : 1929/02/01 (A22,N241)-1929/02/28. 1929/02/01 (A22,N241)-1929/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64370732
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
- Aller à la page de la table des matières93
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
pages- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 143
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- .......... Page(s) .......... 151
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- .......... Page(s) .......... 153
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- .......... Page(s) .......... 155
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- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
- Statistiques. Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 173
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 205
- .......... Page(s) .......... 207
INFORMATIONS 145
violents courants sous-marins qui ne permettent pas aux lignes
de toucher le fond, 2° par la présence d'une très grande quantité
de requins. Cela, à tel point que les pauvres pêcheurs n'amènent
bien souvent à leur bord que des têtes de poissons ou des lignes
coupées. Ces rusés squales, embarrassés pour prendre les
poissons dans les anfractuosités des rochers, profitent de cette
sortie inespérée au bout des lignes, pour s'alimenter à leur aise.
Ils viennent souvent chercher leurs proies jusqu'au bord des
pirogues.
Parfois les pêcheurs, furieux et découragés, sacrifient, pour
; enter de les prendre, une ligne spéciale armée d'un hameçon
approprié, mais rarement, car des lignes de ce calibre coûtent
cher. N'ayant, jusqu'ici, trouvé le placement de la chair et des
dépouilles de requins, ils n'ont d'autre ressource, après prélève-
ment des foies par les corroyeurs, que de les convertir en
saumure.
D'autre part, leurs embarcations sont si frôles, que, si
l'animal capturé est de forte taille (parfois 5 mètres), ils
s'exposent à être chavirés.
Ces dernières remarques éveillent immédiatement l'attention
sur l'intérêt que présenterait la pêche aux requins, dont aujour-
d'hui on a toute l'utilisation.
Ce serait un grand bienfait pour la colonie, car les squales
fuiraient nos meilleurs fonds, où, actuellement, il n'est pas
exagéré de dire qu'ils réduisent la production de moitié.
Il nous faut encore signaler une très grande difficulté, qui
trouble la pêche sur les fonds, ainsi que celle du thon. C'est de
se procurer, en tout temps et à l'heure voulue, les appâts
indispensables, qui sont, comme nous l'avons dit, la pêche-cavale
et le banclose, du même genre, mais supérieur.
Pour se procurer des appâts, les pêcheurs vont à une centaine
de mètres de la côte vers le petit jour, ils les capturent à la
traîne et par 12 à 25 mètres de profondeur. Mais il est des
matinées, surtout en période fraîche, où, vers neuf heures, ils
n'ont pu s'approvisionner suffisamment pour aller sur les fonds
qui sont très éloignés.
Maintenant que nous avons étudié les différents modes de
pêche à la ligne pratiqués dans le pays, il paraît utile d'indiquer,
sommairement au moins, quelles seraient les améliorations qui
pourraient y être apportées pour obtenir des rendements meilleurs.
Tout d'abord, il apparaît qu'il faudrait réduire la perte de
violents courants sous-marins qui ne permettent pas aux lignes
de toucher le fond, 2° par la présence d'une très grande quantité
de requins. Cela, à tel point que les pauvres pêcheurs n'amènent
bien souvent à leur bord que des têtes de poissons ou des lignes
coupées. Ces rusés squales, embarrassés pour prendre les
poissons dans les anfractuosités des rochers, profitent de cette
sortie inespérée au bout des lignes, pour s'alimenter à leur aise.
Ils viennent souvent chercher leurs proies jusqu'au bord des
pirogues.
Parfois les pêcheurs, furieux et découragés, sacrifient, pour
; enter de les prendre, une ligne spéciale armée d'un hameçon
approprié, mais rarement, car des lignes de ce calibre coûtent
cher. N'ayant, jusqu'ici, trouvé le placement de la chair et des
dépouilles de requins, ils n'ont d'autre ressource, après prélève-
ment des foies par les corroyeurs, que de les convertir en
saumure.
D'autre part, leurs embarcations sont si frôles, que, si
l'animal capturé est de forte taille (parfois 5 mètres), ils
s'exposent à être chavirés.
Ces dernières remarques éveillent immédiatement l'attention
sur l'intérêt que présenterait la pêche aux requins, dont aujour-
d'hui on a toute l'utilisation.
Ce serait un grand bienfait pour la colonie, car les squales
fuiraient nos meilleurs fonds, où, actuellement, il n'est pas
exagéré de dire qu'ils réduisent la production de moitié.
Il nous faut encore signaler une très grande difficulté, qui
trouble la pêche sur les fonds, ainsi que celle du thon. C'est de
se procurer, en tout temps et à l'heure voulue, les appâts
indispensables, qui sont, comme nous l'avons dit, la pêche-cavale
et le banclose, du même genre, mais supérieur.
Pour se procurer des appâts, les pêcheurs vont à une centaine
de mètres de la côte vers le petit jour, ils les capturent à la
traîne et par 12 à 25 mètres de profondeur. Mais il est des
matinées, surtout en période fraîche, où, vers neuf heures, ils
n'ont pu s'approvisionner suffisamment pour aller sur les fonds
qui sont très éloignés.
Maintenant que nous avons étudié les différents modes de
pêche à la ligne pratiqués dans le pays, il paraît utile d'indiquer,
sommairement au moins, quelles seraient les améliorations qui
pourraient y être apportées pour obtenir des rendements meilleurs.
Tout d'abord, il apparaît qu'il faudrait réduire la perte de
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